Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale du 20 juillet

20 juillet 2022

Le début de la fin

Jésus dit : Enlevez la pierre. Marthe, la sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà : c’est le quatrième jour ! Jésus lui dit : Ne t’ai-je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils enlevèrent donc la pierre. Jésus leva les yeux et dit : Père, je te rends grâce de ce que tu m’as entendu. Quant à moi, je savais que tu m’entends toujours, mais j’ai parlé à cause de la foule qui se tient ici, pour qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. Après avoir dit cela, il cria : Lazare, sors ! Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandelettes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et laissez-le aller. Jean 11.39-44 

Cet épisode est l’un des moments les plus dramatiques de la vie de Jésus et son plus grand miracle. Les deux autres personnes qu’il ramena à la vie venaient juste de mourir, d’après les Évangiles. Or, Lazare était mort depuis quatre jours et c’était un problème, car en raison du climat chaud de la Palestine, les corps se décomposaient rapidement. Il y a un autre point important dans cette histoire. Quand Jésus avait ressuscité la fille de Jaïrus, une histoire relatée dans Marc 5, il avait demandé à ce que toutes les personnes présentes sortent de la pièce. De plus, après le miracle, il leur avait recommandé de ne rien dire à personne. Ici, Jésus agit devant une grande foule et mit sa réputation en jeu lorsqu’il cria à Lazare de sortir. Et c’est ce qui se produisit ! La foule dut être stupéfaite en voyant la silhouette de Lazare enveloppée d’un linge sortir du tombeau.

Il est fort probable qu’en accomplissant ce miracle, Jésus pensait déjà à sa mort imminente et à sa résurrection. La résurrection de Lazare annonçait sa propre expérience, avec certaines différences, néanmoins : Lazare retrouva sa vie terrestre, alors que Jésus ressuscita pour accomplir son ministère céleste ; Lazare allait mourir de nouveau, tandis que Jésus vivrait pour l’éternité. Le fait que Jésus ait ressuscité Lazare en public accéléra les événements de la fin de sa vie. Ses disciples lui avaient recommandé de ne pas retourner en Judée, car les chefs juifs cherchaient un prétexte pour le tuer (Jean 1.18). Or, il venait de leur en donner un. « Dès ce jour- là, ils décidèrent de le tuer. » (verset 53.) Il est intéressant de souligner qu’ils décidèrent de tuer également Lazare, car « beaucoup de Juifs s’en allaient à cause de lui et mettaient leur foi en Jésus » (Jean 12.10-11).

Ce grand miracle eut lieu à Béthanie, à quelques kilomètres de Jérusalem. Peu de temps après, Jésus allait faire son entrée dans cette grande ville alors que la foule s’y presserait à l’occasion de la célébration de la Pâque. Après l’arrivée de Jésus à Jérusalem, les événements les plus tragiques de sa vie ne tarderaient pas à se produire.

Le miracle de la résurrection de Lazare nous montre que, par sa puissance, Jésus donne la vie. C’est cette puissance qui est l’essence de la bonne nouvelle qu’il est venu nous annoncer sur la terre. (George Knight – Tournez les yeux vers Jésus)

Vigile matinale du 19 juillet

19 juillet 2022

La véritable grandeur

« Jésus les appela et dit : Vous savez que les chefs des nations dominent sur elles en seigneurs, et que les grands leur font sentir leur autorité. Il n’en sera pas de même parmi vous. Au contraire, quiconque veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur et quiconque veut être le premier parmi vous sera votre esclave. C’est ainsi que le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour une multitude. » Matthieu 20.25-28 

Il est essentiel de comprendre la nature du Messie pour comprendre ce que signifie être disciple du Messie. Or, les disciples avaient des difficultés dans ces deux domaines.

Vigile matinale du 18 juillet

18 juillet 2022

Dispute pour les premières places

Alors, la mère des fils de Zébédée s’approcha de lui avec ses fils et se prosterna pour lui faire une demande. Il lui dit : Que veux-tu ? « Ordonne, lui dit-elle, que mes deux fils que voici s’assoient l’un à ta droite et l’autre à ta gauche dans ton royaume. » Matthieu 20.20-21 

Ce n’était qu’une petite demande. Après tout, il s’agissait seulement des deux positions les plus importantes du royaume à venir. Les événements relatifs à la mort de Jésus approchaient, mais Jésus et les disciples avaient des perspectives très différentes sur la nature du royaume des cieux. Jésus pensait à la croix qui l’attendait, tandis que les disciples étaient obnubilés par leur position dans ce royaume.

Jésus était de plus en plus précis sur sa mort à venir et, parallèlement, la lutte entre les disciples pour savoir qui était le plus grand s’intensifiait. La scène relatée dans Matthieu 20.20-21 est en fait une tentative de prise de pouvoir par les disciples. Jacques, Jean et leur mère n’y allèrent pas par quatre chemins. Ils ne voulaient pas moins que les deux premières places dans le royaume à venir. Leur requête est l’exemple ultime de l’égoïsme humain, qui contraste vivement avec l’humilité et l’abnégation de Jésus.

Il n’est pas étonnant que Jacques et Jean aient essayé de défendre leur position à ce moment-là. Après tout, les deux frères, accompagnés de Pierre, avaient eu le privilège d’être témoins de la transfiguration (Matthieu 17.1-3). Mais Jésus n’avait-il pas vivement repris Pierre à Césarée de Philippe (Matthieu 16.23) ? Et ne l’ avait-il pas implicitement réprimandé de lui avoir demandé ce qu’il obtiendrait en le suivant (Matthieu 19.30) ?

Leur tour était venu ! Alors, ils vinrent à Jésus accompagnés de leur mère, qui formula leur requête. Il se trouve qu’elle avait probablement d’excellentes raisons d’espérer que Jésus lui réponde favorablement. En comparant le texte de Matthieu 27.56 et celui de Marc 15.40, nous découvrons qu’elle s’appelait Salomé. Le texte de Jean 19.25 nous montre que c’était la sœur de la mère de Jésus. Ainsi, Jacques et Jean étaient les cousins germains de Jésus, ce qui nous aide à comprendre pourquoi celui-ci confia sa mère à Jean alors qu’il était sur la croix (versets 26,27). Ces conclusions ne sont pas absolument certaines, mais il en était très probablement ainsi, ce qui explique certainement en partie pourquoi « tante » Salomé s’adressa de façon si autoritaire à Jésus. C’était une histoire de famille. Cependant, cette tentative de prise de pouvoir mit les dix autres disciples en colère (Matthieu 20.24). Malheureusement, ils ne réagirent pas ainsi parce qu’ils avaient conscience du caractère inapproprié de la demande des fils de Zébédée, mais parce qu’eux aussi aspiraient à avoir les meilleures places dans le royaume.

Nous pouvons certainement retirer aussi une leçon de cet épisode. (George Knight – Tournez les yeux vers Jésus)

Vigile matinale du 17 juillet

17 juillet 2022

Autres réflexions sur ce que les disciples avaient besoin d’entendre

« Nous montons à Jérusalem ; le Fils de l’homme sera livré aux grands prêtres et aux scribes. Ils le condamneront à mort et le livreront aux non-Juifs, pour qu’ils se moquent de lui, le fouettent et le crucifient ; et le troisième jour, il se réveillera. » Matthieu 20.18-19

Les disciples ne le savaient pas, mais ils se trompaient totalement concernant la nature du royaume et ce qui allait arriver à Jésus. Ils avaient à l’esprit des images de trônes (Matthieu 19.27-28) et de gloire personnelle (Matthieu 20.20-24), alors que Jésus pensait à la façon dont il allait être rejeté et crucifié. Les disciples et Jésus étaient dans deux mondes très différents.

Vigile matinale du 16 juillet

16 juillet 2022

Les paraboles déplaisantes sont pour Pierre

« Beaucoup de premiers seront derniers et beaucoup de derniers seront premiers. » Matthieu 19.30
« C’est ainsi que les derniers seront premiers et les premiers derniers. » Matthieu 20.16

Hier, nous avons commencé à étudier la parabole du maître de maison et de ses ouvriers. Ceux qui avaient été embauchés les premiers protestaient, car ils avaient reçu la même somme d’argent que ceux qui avaient débuté leur travail en fin de journée. Le maître leur répondit qu’il ne leur avait causé aucun tort. Après tout, il leur avait donné la somme convenue. Pour ces ouvriers, le problème était que le maître avait été particulièrement généreux avec les hommes qu’il avait embauchés plus tard. « Ne m’est-il pas permis de faire de mes biens ce que je veux ? Ou bien verrais-tu d’un mauvais œil que je sois bon ? » demanda le maître (Matthieu 20.15).

Vigile matinale du 15 juillet

15 juillet 2022

Une parabole déplaisante

« Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : « Appelle les ouvriers et paie-leur leur salaire, en allant des derniers aux premiers. » Ceux de la onzième heure vinrent et reçurent chacun un denier. Les premiers vinrent ensuite, pensant recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun un denier. En le recevant, ils se mirent à maugréer contre le maître de maison. » Matthieu 20.8-11 

Certaines paraboles de Jésus sont plus déplaisantes que d’autres. En haut de la liste de cette catégorie de paraboles se trouve celle de l’agriculteur, relatée dans Matthieu 20.1-16.

Vigile matinale du 14 juillet

14 juillet 2022

Une autre question de Pierre

« Alors Pierre lui dit : Nous, nous avons tout quitté pour te suivre ; qu’en sera-t-il pour nous ? Jésus leur dit : Amen, je vous le dis, à vous qui m’avez suivi : à la Nouvelle Naissance, lorsque le Fils de l’homme s’assiéra sur son trône de gloire, vous aussi vous serez assis sur douze trônes pour juger les douze tribus d’Israël. Et quiconque aura quitté maisons, frères, sœurs, pères, mères, enfants ou terres à cause de mon nom recevra cent fois plus et héritera la vie éternelle. » Matthieu 19.27-29 

« Qu’allons-nous retirer de tout cela ? Que va-t-il m’arriver, ainsi qu’à ceux qui ont renoncé à tout pour te suivre ? » : si j’avais été à la place de Jésus, j’aurais été tenté de demander à Pierre de se taire et de se ressaisir. Je lui aurais aussi certainement fait remarquer qu’il n’avait pas la moindre idée de ce que le fait de me suivre signifiait.

Vigile matinale du 13 juillet

13 juillet 2022

Impossible pour les hommes, possible pour Dieu

« Jésus dit à ses disciples : Amen, je vous le dis, il est difficile à un riche d’entrer dans le royaume des cieux. Je vous le dis encore, il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. Les disciples, en entendant cela, restèrent complètement ébahis. Ils se demandaient : Qui peut donc être sauvé ? Jésus les regarda et leur dit : Pour les humains, c’est impossible, mais pour Dieu tout est possible. » Matthieu 19.23-26 

Le jeune riche refusa donc l’appel de Jésus à renoncer à tout pour lui et à le suivre, aussi Jésus déclara à ses disciples : « Il est difficile à un riche d’entrer dans le royaume des cieux ». Il précisa qu’il était même plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille.

Cette image du chameau a donné lieu à de nombreuses interprétations au fil du temps. L’une d’entre elles est que les villes fortifiées avaient deux portes. L’une de ces portes était la porte principale par laquelle tout le monde passait. Mais il y avait également une petite porte basse et étroite dans la muraille. Il semble que, lorsque la porte principale était fermée, la seule façon d’entrer dans la ville était d’utiliser cette petite porte, par laquelle un adulte avait du mal à entrer en se tenant droit. On raconte que cette petite porte s’appelait « le trou de l’aiguille ». Inutile de dire que, si une personne de taille moyenne avait des difficultés à y passer, alors c’était quasiment impossible pour un chameau, le plus gros des animaux en Palestine. Si l’on s’en tient à cette interprétation discutable, il était difficile à un chameau de passer par la porte, mais pas impossible si l’animal s’évertuait à la tâche. D’après cette analogie, une personne riche pourrait parvenir à entrer dans le royaume des cieux, à condition de fournir beaucoup d’efforts. Mais ce n’est pas ce que Jésus voulait enseigner. En utilisant cette illustration du chameau et du trou de l’aiguille, Jésus ne voulait pas dire que c’était difficile, mais que c’était impossible. En effet, il est impossible de faire passer de gros animaux par le plus petit des trous. Ces paroles abasourdirent les disciples. Comme d’autres Juifs, ils pensaient que les richesses étaient une bénédiction de Dieu. « Qui peut donc entrer dans le royaume, si ce n’est pas possible pour les personnes riches ? », demandèrent-ils.

Jésus leur répondit : « Pour les humains, c’est impossible, mais pour Dieu tout est possible ». En faisant cette déclaration, Jésus préparait le terrain pour la parabole de la grâce relatée dans Matthieu 20.

Seigneur, aide-moi à dépasser mes idées erronées sur ton royaume, y compris celles qui concernent ce qui est impossible aux hommes, mais possible par ta grâce. (George Knight – Tournez les yeux vers Jésus)

Vigile matinale du 12 juillet

12 juillet 2022

Une autre leçon sur la richesse

« Jésus lui dit : Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens et suis-moi. Après avoir entendu cette parole, le jeune homme s’en alla tout triste ; car il avait beaucoup de biens. » Matthieu 19.21-22 

Il est facile de tirer une conclusion erronée de ce texte. Le problème du jeune homme riche n’était pas l’argent en lui-même, mais l’amour de l’argent.

Vigile matinale du 11 juillet

11 juillet 2022

La réponse « véritable » de Jésus

« Il lui répondit : Maître, j’ai observé tout cela depuis mon plus jeune âge. Jésus le regarda et l’aima ; il lui dit : Il te manque une seule chose : va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens et suis-moi. Mais lui s’assombrit à cette parole et s’en alla tout triste, car il avait beaucoup de biens. » Marc 10.20-22 

Le jeune homme riche ne semblait pas être gêné d’avoir posé cette question à Jésus, et il déclara ensuite sans hésiter qu’il observait tous les commandements que Jésus venait de citer. Il semblait être l’exemple parfait de ce type de personnes qui ont une conduite conforme à la morale et qui peuvent s’enorgueillir de respecter toutes les exigences divines.