Un cœur entièrement consacré
« Crée en moi un cœur pur, ô Dieu, rends à nouveau le souffle sûr en moi. » (Psaume 51.12)
Pour avancer avec le Seigneur, il faut avoir un cœur spirituel en bonne santé !
« Crée en moi un cœur pur, ô Dieu, rends à nouveau le souffle sûr en moi. » (Psaume 51.12)
Pour avancer avec le Seigneur, il faut avoir un cœur spirituel en bonne santé !
« Prenez garde, frères, qu’aucun de vous n’ait un cœur mauvais que l’incrédulité détache du Dieu vivant, mais encouragez-vous les uns les autres, jour après jour, tant que dure la proclamation de l’aujourd’hui, afin qu’aucun d’entre vous ne s’endurcisse, trompé par le péché. » (Hébreux 3.12,13)
La décision la plus intéressante qui vous concerne aujourd’hui est de savoir comment vous vous engagerez dans la mission. Malgré la mentalité ambiante, les phénomènes de société et l’évolution morale, il vous appartient de décider si vous êtes en mesure de répondre à l’ordre missionnaire lancé par le Christ, Seigneur de l’Église.
« D’un zèle sans nonchalance, d’un esprit fervent, servez le Seigneur. » (Romains 12.11)
La Bible n’encourage ni la passivité ni le mysticisme. Ce qui ressort des enseignements du Christ en particulier, c’est que notre vie spirituelle ne vaut que si elle se transforme en témoignage.
« Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi selon l’Esprit » (Galates 5.25)
Il est question ici de crucifier tout désir et toute passion assimilables à la convoitise, à l’envie, à la rivalité ou à la concurrence. Le christianisme n’a pas pour objet d’aliéner la nature humaine, mais plutôt de la restaurer, l’honorer et la préparer pour la vie éternelle.
« Il y a diversité de dons de la grâce, mais c’est le même Esprit ; diversité de ministères, mais c’est le même Seigneur ; diversité de modes d’action, mais c’est le même Dieu qui, en tous, met tout en œuvre. A chacun est donnée la manifestation de l’Esprit en vue du bien de tous. » (1 Corinthiens 12. 1-7)
L’Esprit conduit l’Église et l’équipe par les dons spirituels, pour qu’elle accomplisse la mission que Jésus lui a confiée.
« Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche ; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit. (…) Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. » (Jean 15.1-5)
Le fruit de l’Esprit est le résultat que Dieu veut voir dans notre vie.
« Ainsi tout bon arbre produit de bons fruits, mais l’arbre malade produit de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut pas porter de mauvais fruits, ni un arbre malade porter de bons fruits. Tout arbre qui ne produit pas un bon fruit, on le coupe et on le jette au feu. Ainsi donc, c’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. » (Matthieu 7.17-20)
Je me souviens d’un manguier que j’avais planté alors que j’étais encore adolescent. Pendant plusieurs années, nous avons apprécié les belles mangues qu’il rapportait, mais l’arbre était attaqué par une espèce d’insectes destructeurs. Malgré toute l’attention et les soins apportés à cet arbre, mon père m’a fait comprendre qu’il n’y aurait plus de fruits à espérer. J’ai dû accepter le verdict de la nature : cet arbre était condamné. Il fallait le couper : mon arbre ne produirait plus rien.
Jésus enseigne que seul un bon arbre produit de bons fruits.
« Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair ; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez. Si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes point sous la loi. Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. […] ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu. » (Galates 5.16-21)
Quand nous cherchons à cultiver ou à produire le fruit de l’Esprit nous sommes inévitablement mis devant la question d’une vie marquée par la présence de l’Esprit.
« Et celui qui siège sur le trône dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il dit : Écris : Ces paroles sont certaines et véridiques. » (Apocalypse 21.1)
Une mauvaise théologie laisserait croire que tout le monde sera sauvé, quel que soit le chemin emprunté dans la vie terrestre. Certains vont même jusqu’à dire qu’un Dieu d’amour ne pourra pas éliminer ses créatures. D’autres chantent même qu’ « on ira tous au paradis »…
« Que votre cœur ne se trouble pas : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, il y a beaucoup de demeures : sinon vous aurais-je dit que j’allais vous préparer le lieu où vous serez ? Lorsque je serai allé vous le préparer, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, si bien que là où je suis, vous serez vous aussi. » (Jean 14.1-3)
Plus on attend qu’un fruit arrive à maturité, plus on l’appréciera !