Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 15 juillet

15 juillet 2016

VIE SPIRITUELLE

L’AMOUR

Une fillette se trouvait un jour avec son père sur le quai d’une gare lorsqu’un criminel fut amené là, menotte aux mains. L’homme résistait et avait un air si effrayant que personne n’osait s’approcher. L’enfant regarda un moment la scène, puis, sans attirer l’attention, elle se dirigea vers lui et lui dit : « Ça me fait de la peine pour vous ». Pour toute réponse, elle reçut un flot d’injures qui la fit s’enfuir effrayer. Mais un moment plus tard, elle revint vers lui :, « Monsieur, dit‑elle, Jésus-Christ vous aime ». Frappé de stupeur, le prisonnier ne trouva rien à répondre ; puis le train entra en gare et l’on se sépara. L’homme fut emmené vers la prison où il devait purger sa peine et l’enfant regagna sa maison. Les années passèrent… Un jour, au cours d’une réunion où l’on annonçait l’Évangile, le prisonnier raconta comment les paroles de la fillette avaient touché son cœur et n’avaient cessé de le hanter jusqu’au jour où il s’était tourné vers Jésus-Christ, vaincu par son amour après avoir rejeté celui d’une enfant.

« Tu aimeras l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. » Deutéronome 6.5

Aimer Dieu : Qu’est-ce que cela veut dire ?

Tel que nous avons lu, aimer Dieu de tout notre cœur est le commandement le plus important. Mais qu’est-ce que cela signifie ? Malheureusement, nous vivons à une époque où le mot amour est devenu un simple sentiment. Aimer quelqu’un est confondu avec « se sentir bien » lorsqu’on pense à cette personne. Cependant « se sentir bien » lorsqu’on pense à quelqu’un ne constitue pas nécessairement l’amour en termes bibliques. En termes bibliques, l’amour est intimement lié à faire, et particulièrement à aimer Dieu pour faire ce que Dieu veut, c’est-à-dire, Ses commandements, Sa volonté.

Aimer Dieu et garder ses commandements, la Parole de Dieu, sont deux choses inséparables l’une de l’autre. Jésus l’a dit très clairement. Celui qui L’aime garde la Parole de Dieu et celui qui ne garde pas la Parole de Dieu ne L’aime pas ! Ainsi aimer Dieu, le plus grand commandement, ne signifie pas que je me sens bien en étant assis sur mon banc le sabbat matin.

Aimer Dieu de tout son cœur est le commandement le plus important. Mais aimer Dieu n’est pas un état d’esprit, dans lequel nous nous « sentons bien » à l’égard de Dieu. Aimer Dieu est l’équivalent de faire ce que Dieu veut ! Aimer Dieu, et en même temps Lui être désobéissant n’est pas possible ! Avoir la foi, mais ne pas être fidèle à Dieu n’est pas possible ! La foi n’est pas un état d’esprit. La foi en Dieu et en Sa Parole équivaut à être fidèle à Dieu et à Sa Parole. Ne croyons pas à l’idée fausse qui tente de séparer l’un de l’autre. De plus, l’amour et la faveur de Dieu reviennent à ceux qui L’aiment, c’est-à-dire, à ceux qui font ce qui Lui est agréable, Sa volonté. Par ailleurs, nous avons vu qu’il est préférable de faire la volonté de Dieu même si nous n’en ressentons pas l’envie, que de désobéir à Dieu. Ceci ne fait pas de nous des robots sans sentiments. Nous pouvons (devons) toujours parler au Seigneur et Lui demander un autre moyen si nous pensons que Sa volonté est trop difficile à accomplir, et nous devons prendre Sa réponse telle qu’elle. S’il y a un autre moyen, Il va le fournir. Il est le Maître et Père le plus merveilleux de tous, bienveillant et bon envers tous Ses enfants. Et s’il n’existe pas d’autre moyen, il nous encouragera à faire ce qui semble trop difficile pour nous, exactement comme il l’a fait pour Jésus cette nuit-là.

Anastasios Kioulachoglou

Vigile matinale 14 juillet

14 juillet 2016

« N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns ; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour. » Hébreux 10.25

Ceux qui croient sincèrement en Christ sont assis avec lui dans les parvis célestes. Acceptons l’insigne de la chrétienté. Ce n’est pas un signe extérieur. Il ne s’agit pas de porter une croix ou une couronne ; mais c’est ce qui révèle l’union entre l’homme et Dieu. Dépouillons-nous « du vieil homme et de ses œuvres, et [revêtons] l’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé ». Colossiens 3:9, 10. La beauté de la sainteté est révélée quand les chrétiens se rassemblent, s’unissant dans un amour semblable à celui du Christ. {LVH 225.3}

« Ainsi donc, frères, nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire de sa chair, et nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu ; approchons-nous donc avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle. Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à l’amour et aux bonnes œuvres. N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns ; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour. » Hébreux 10:19-25. {LVH 225.4}

Vigile matinale 13 juillet

13 juillet 2016

« Vous, petits-enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. » 1 Jean 4.4

Qui est victorieux sinon celui qui croit que Jésus est le Christ ? N’est-ce pas Lui qui est le Chemin, la Vérité et la Vie ? Assurément ! Par conséquent, il ne fait aucun doute que notre sécurité est de Le connaître et de fonder nos vies sur Sa Parole. Autrement, c’est certain, nous ne manquerons pas de vaciller à un moment ou à un autre.

Que faire alors ? Une seule chose, nourrissons-nous de la Parole de Dieu ! Il faut qu’elle demeure abondamment en nous, au point que Jésus-Christ vive dans nos cœurs par la foi ! S’Il vit en nous, qui nous privera de notre paix ? Personne, bien évidemment ! C’est un fait, le diable est le père du mensonge. Toutefois, si Celui qui est la vérité est en nous, quel mensonge nous fera chanceler ? C’est une certitude, seule la vérité rend libre. On ne peut la combattre. Si nous connaissons la vérité, personne ne pourra plus nous asservir. Si Christ est formé en nous, nous ne serons plus jamais ni ballottés ni emportés à tout vent de doctrines ! Oui, notre pied prendra appui sur le Roc inébranlable. Le monde pourra bien vaciller, notre équilibre ne sera pourtant pas ébranlé. Le monde pourra bien s’effondrer, nous resterons pourtant debout. Soyons-en pleinement convaincus, si le Fils nous affranchit, nous serons réellement libres.

Si la perspective de ce grand bonheur nous fait languir, si nous soupirons après cette liberté glorieuse, qu’avons-nous encore à attendre ? Lisons et méditons la Parole de Dieu ! Croyons-le, elle éclairera tous les recoins, aussi ténébreux soient-ils, de nos âmes. La véritable lumière rayonnera sur notre être tout entier ! Pour sûr, nous connaîtrons avec certitude que Celui qui est en nous est plus grand que celui qui est dans le monde ! www.unmessaged’amour.fr

Vigile matinale 12 juillet

12 juillet 2016

 « Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit. » 2 Corinthiens 3.18

Quand Jésus-Christ revêtit la nature humaine, il se lia à l’humanité par des liens qu’aucune puissance, sauf la volonté de l’homme lui-même, ne peut rompre. Nous induire à briser ces liens, nous porter à nous séparer volontairement de Jésus sera le but constant des séductions de Satan. C’est sur ce point que nous avons besoin de veiller, de combattre, de prier, afin que rien ne nous amène à choisir un autre maître, ce que nous sommes toujours libres de faire. Si nous avons les yeux constamment fixés sur Jésus, il nous gardera. En regardant à lui, nous sommes en sûreté. Rien ne peut nous arracher de sa main. En le contemplant sans cesse, « nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, par l’Esprit du Seigneur ». 2 Corinthiens 3:18. {LMC 70.1}

C’est ainsi que les premiers disciples parvinrent à la ressemblance du Sauveur. Quand ils entendirent ses paroles, ils sentirent qu’ils avaient besoin de lui. Ils le cherchèrent, le trouvèrent et le suivirent. Ils vécurent avec lui à la maison, à table, dans les champs, comme des élèves avec leur maître, recevant chaque jour les vérités qui tombaient de ses lèvres. Comme des serviteurs, ils attendaient ses ordres. Les disciples étaient des hommes « de la même nature que nous ». Jacques 5:17. Comme nous, ils devaient lutter contre le péché et avaient besoin de la grâce divine pour suivre le sentier de la sainteté. {LMC 70.2}

Vigile matinale 11 juillet

11 juillet 2016

« Mais croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ. À lui soit la gloire, maintenant et pour l’éternité ! Amen ! » 2 Pierre 3.18

Nous avons de grandes églises dans différentes localités. Leurs membres ont acquis une certaine connaissance de la vérité, mais beaucoup se contentent d’écouter la Parole de vie sans se rendre compte de la nécessité de communiquer à d’autres les lumières qu’ils ont reçues. Ils ne sentent guère leurs responsabilités de faire progresser l’œuvre de Dieu, et ne manifestent qu’un faible intérêt pour le salut de l’âme. Ils sont très zélés pour les choses de ce monde, mais leur religion n’intervient pas dans leurs affaires. Ils disent : « La religion est la religion et les affaires sont les affaires. » Ils croient que la religion et les affaires ont un domaine qui leur est propre, et que ces deux choses doivent être séparées. {CL 50.1}

Parce qu’ils négligent les occasions et abusent de leurs privilèges, les membres de ces églises ne croissent pas « dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ ». 2 Pierre 3:18. C’est ce qui explique leur faiblesse, leur manque de connaissance ; ils n’ont qu’une expérience enfantine. Ils ne sont pas enracinés dans la vérité. S’ils restent dans cette condition, ils subiront de nouveau les nombreuses déceptions des jours passés, car ils n’auront aucun discernement spirituel pour faire la distinction entre la vérité et l’erreur. — Testimonies for the Church 9:125; Testimonies for the Church 3:410. {CL 50.2}

Vigile matinale 10 juillet

10 juillet 2016

« Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entier, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus Christ ! » 1 Thessalonicien 5.23

La sanctification présentée dans les Saintes Écritures concerne l’être tout entier — esprit, âme, et corps. Voici la véritable idée de la consécration totale. Paul prie pour que l’église de Thessalonique jouisse de cette grande bénédiction. « Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entier, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps soient conservés irrépréhensibles, lors de l’avènement de votre Seigneur Jésus Christ. » 1 Thessalonicien 5:23. {CL 37.2}

Il y a dans le monde religieux une théorie de la sanctification qui est fausse en elle-même et dangereuse dans son influence. Dans beaucoup de cas, ceux qui professent la sanctification ne la possèdent pas dans son originalité. Leur sanctification consiste en une adoration de la bouche et en intentions. {CL 37.3}

Ils mettent de côté la raison et le jugement, et dépendent totalement de leurs sentiments, basant leurs prétentions de sainteté sur des émotions qu’ils ont à certains moments. Ils sont têtus et rusés en préconisant leurs prétentions tenaces de sainteté, multipliant les paroles, mais ne portant pas de précieux fruits comme preuve. Ces personnes prétendument sanctifiées trompent non seulement leurs propres âmes par leurs prétentions, mais exercent une influence qui éloigne beaucoup qui désire honnêtement se conformer à la volonté de Dieu. On peut les entendre répéter encore et encore : « Dieu me conduit ! Dieu m’enseigne ! Je vis sans péché ! » Beaucoup de ceux qui entrent en contact avec cet esprit rencontrent quelque chose de sombre, de mystérieux qu’ils ne peuvent pas comprendre. Pourtant, c’est ce qui est complètement différent du Christ, le seul vrai chemin. {CL 37.4}

Vigile matinale 09 juillet

9 juillet 2016

« entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur ; rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus Christ, ». Éphésiens 5.19-20

« Nous n’avons pas besoin d’être parfois en contact avec le Christ, mais de demeurer en lui. Il nous appelle à demeurer en lui. Il ne nous propose pas un bonheur à court terme, qui devient occasionnellement réalité lorsque nous recherchons sincèrement le Seigneur et disparaît quand nous nous absorbons dans nos tâches quotidiennes. Le fait de demeurer en Christ rend toutes nos taches légères, car il porte le poids de tous nos fardeaux. Il nous a préparés à demeurer en lui. Cela signifie que nous devons être conscients de demeurer en Christ, que nous devons être continuellement avec le Christ, car c’est ainsi que notre esprit peut être encouragé et fortifié.

» Ne restez pas éloignés du Christ, comme de nombreux soi-disant chrétiens aujourd’hui. Il est possible de demeurer en Jésus, comme il demeure en nous ; cette invitation ne nous serait pas adressée si nous ne pouvions le faire. Jésus, notre Sauveur, nous attire constamment à lui par le Saint-Esprit, travaillant en nous pour que nous demeurions en lui… Les bénédictions qu’il nous accorde sont toutes liées à nos actions individuelles. Oserions-nous refuser le Christ ? Il nous dit : « Je ne jetterai point dehors celui qui vient à moi. » (Jean 6.37) Il dit aussi : « Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! » (Jean 5.40) » (Dans les lieux célestes, p. 57)

Vigile matinale 08 juillet

8 juillet 2016

CROÎTRE EN CHRIST

Par sa mort sur la croix, Jésus a triomphé des forces du mal. Lui qui subjugua les esprits démoniaques pendant son ministère terrestre a brisé leur pouvoir et rendu certain leur sort final. La victoire de Jésus nous donne la victoire sur les forces mauvaises qui cherchent encore à nous contrôler, alors que nous marchons avec lui dans la paix, la joie et l’assurance de son amour. Maintenant, le saint-Esprit demeure en nous et nous donne plein pouvoir. Continuellement engagé avec Jésus, notre Sauveur et Seigneur, nous sommes libéré de nos fardeaux de nos actions passés. Nous ne vivons plus dans les ténèbres, la peur des puissances mauvaises, l’ignorance et l’absence de sens de note ancien mode de vie. Dans cette nouvelle liberté en Jésus, nous sommes appelé à croître dans la ressemblance avec son caractère, en entrant chaque jour en communion avec lui par la prière, en nous nourrissant de sa Parole, en méditant sur elle et sa providence, en chantant ses louanges, en nous rassemblant pour le culte et en participant à la mission de l’Église. Lorsque nous nous adonnons à un service d’amour en faveur de ceux qui nous entourent et au témoignage de son salut, sa présence constante avec nous à travers l’Esprit transforme chaque moment et chaque tâche en une expérience spirituelle.

« Ainsi donc, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus Christ, marchez en lui, » Colossiens 2.6

« Le Seigneur a besoin d’hommes et de femmes dont la vie quotidienne est un exemple, d’hommes et de femmes dont les paroles et les actes montrent que Christ habite dans leur cœur et conduit leur vie toute entière. Il a besoin d’hommes et de femmes de prière qui en luttant seuls avec Dieu, obtiennent la victoire sur eux-mêmes et vont de l’avant pour partager ce qu’ils ont reçu de la puissance divine. » (Être semblable à Jésus, p. 234)

Explication en profondeur sur la Nouvelle Terre

7 juillet 2016

Après avoir touché la mort de près, un garçon dit un jour : « Ma maison est au ciel, mais je n’ai pas le mal du pays ! » Comme lui, beaucoup d’autres pensent qu’au moment de leur mort le ciel leur semblera le meilleur lieu de séjour qui soit dans l’au-delà, mais qu’ils préfèrent de beaucoup la réalité et les sensations que leur procure leur existence sur la terre ici et maintenant. Si les vues que partagent la plupart des gens au sujet de l’au-delà s’avéraient exactes, ce sentiment se justifierait. Mais à partir des descriptions et des allusions que renferme la Bible, il est clair que ce que Dieu prépare en faveur des rachetés surpasse tellement tout ce que nous vivons actuellement que peu hésiteraient à échanger ce monde contre un nouveau.

LA NATURE DE LA NOUVELLE TERRE

UNE RÉALITÉ TANGIBLE.
Les deux premiers chapitres de la Bible racontent la création par Dieu d’un monde parfait qui devait servir de foyer aux premiers êtres humains auxquels il donna la vie. Les deux derniers chapitres de la Bible parlent aussi d’un Dieu qui crée un monde parfait pour les hommes — mais il s’agit alors d’une recréation, d’une restauration de la terre ravagée par le péché.

La Bible ne cesse de proclamer que ce foyer éternel destiné aux rachetés sera un endroit bien réel, un lieu que les humains pourront voir, toucher, mesurer, peindre et dans lesquels ils pourront vivre. C’est sur la nouvelle terre que Dieu installera cet endroit céleste.
Enfin, le troisième chapitre de la seconde épître de Pierre résume l’arrière-plan de cette réalité. Pierre parle du monde antédiluvien comme du « monde d’alors » et qui fut détruit par l’eau. Le second monde, c’est « les cieux et la terre d’à présent », un monde qui sera purifié par le feu pour faire place à un troisième, « une nouvelle terre où la justice habitera » (versets 6, 7, 13) [1]. Ce « troisième » monde sera tout aussi réel que les deux premiers.
CONTINUITÉ ET DIFFÉRENCE.
L’expression « nouvelle terre » implique à la fois une continuité et une différence par rapport au monde présent. Pierre et Jean entrevoient la terre ancienne comme purifiée par le feu de toute souillure et ensuite régénérée (2 Pierre 3 : 10-13 ; Apocalypse 21 : 1). La nouvelle terre est donc avant tout « cette » terre et non un endroit quelconque situé ailleurs. Malgré la régénération dont elle sera l’objet, elle restera familière, connue — un foyer. C’est très bien ! Elle est nouvelle cependant parce que Dieu fera disparaître de la terre toute trace de péché.

LA NOUVELLE JÉRUSALEM.
 
La nouvelle Jérusalem est la capitale de cette nouvelle terre. En hébreu, « Jérusalem » signifie « cité de paix ». La Jérusalem terrestre a rarement justifié ce nom, mais la « nouvelle Jérusalem » reflétera quant à elle fidèlement cette réalité.

UN MAILLON DE LIAISON.
Dans un certain sens, cette cité relie le ciel et la nouvelle terre. Premièrement, le mot « ciel » auquel se réfère la Bible peut signifier : 1. le ciel atmosphérique (Genèse 1 : 20) ; 2. Le ciel étoilé (Genèse 1 : 14-17) ; 3. le « troisième ciel », où se situe le paradis (2 Corinthiens 12 : 2-4). Cette relation entre le « ciel » et le paradis fit du premier le synonyme du second, le siège du trône de Dieu et sa demeure. De là, par extension, la Bible appelle « royaume des cieux » le royaume de Dieu ainsi que les gens qui acceptent volontairement son autorité.

DESCRIPTION PHYSIQUE.
Jean a recours à des expressions poétiques pour dépeindre la beauté de la nouvelle Jérusalem : la ville ressemble à « une épouse qui s’est parée pour son époux » (Apocalypse 21 : 2). Les détails qu’il fournit au sujet de l’apparence de la cité traduisent sa réalité.

  1. SA LUMIÈRE. Le premier détail d’importance que Jean relève quand il vit « l’épouse, la femme de l’Agneau » fut « sa lumière » (Apocalypse 21 : 9, 11). La gloire de Dieu illumine la cité, rendant superflue la clarté du soleil et de la lune (Apocalypse 21 : 23, 24). Aucune ruelle sombre ne déparera la beauté de la nouvelle Jérusalem, car les murs et les rues seront translucides et « il n’y aura point de nuit » (Apocalypse 21 : 25). « Ils n’auront besoin ni de lampe ni de lumière, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. » (Apocalypse 22 : 5)

 

  1. SA CONSTRUCTION. Dieu n’a utilisé que les plus précieux matériaux pour la construction de la ville. Les murs sont de jaspe, « une pierre très précieuse » (Apocalypse 21 : 11, 18). Les fondations sont composées de douze pierres différentes : jaspe, saphir, calcédoine, émeraude, sardoine, chrysolithe, béryl, topaze, chrysoprase, hyacinthe et améthyste (Apocalypse 21 : 19, 20).

Ces pierres précieuses, cependant, ne représentent pas le matériau primaire de construction. Pour sa plus grande part, la ville a été construite par Dieu avec de l’or — ses maisons et ses rues (Apocalypse 21 : 18, 21). Dieu s’en est servi aussi libéralement que les hommes utilisent le béton de nos jours. Cet or est le plus fin qui soit, car Jean parle « d’or pur, semblable à du verre pur » (Apocalypse 21 : 18).

Douze portes, chacune étant constituée d’une seule pierre, assurent l’accès dans la cité. « Les perles sont le fruit de la souffrance : un petit grain de sable irritant à l’intérieur d’une coquille d’huître qui se transforme en un joyau brillant. Les portes sont des perles. Votre entrée, mon entrée, Dieu la rend possible au prix d’une intense souffrance personnelle au moment où en Christ il a réconcilié toutes choses avec lui-même. »

L’ange qui montra la ville à Jean en mesura les murs. Ce détail s’avère aussi important que l’énumération des matériaux utilisés pour exprimer la réalité de la ville.

 

  1. SA SUBSISTANCE. Du trône de Dieu situé au centre de la ville coule « un fleuve d’eau de la vie » (Apocalypse 22 : 1). Et semblable au banian, cet arbre aux troncs multiples, l’arbre de vie pousse « sur les deux bords du fleuve ». Ses douze fruits renferment les éléments vitaux indispensables à la race humaine et que celle-ci avait perdus quand Adam et Ève durent quitter le jardin d’Eden (Apocalypse 22 : 2 ; Genèse 3 : 22). Ceux qui se nourrissent du fruit de cet arbre n’auront plus besoin de la nuit pour se reposer (cf. Apocalypse 21 : 25), car sur la nouvelle terre la fatigue ne les atteindra plus.

 CE QUI NE SERA PLUS
ON NE SE SOUVIENDRA PLUS DES CHOSES PASSÉES.

Sur la nouvelle terre, dit
le prophète Esaïe, « on ne se rappellera plus les choses passées, elles ne reviendront plus à l’esprit » (Esaïe 65 : 17). Replacé dans son contexte, ce passage montre que les choses passées sont en réalité les tracas de la vie passée (cf. Esaïe 65 : 16). Les rachetés n’oublieront pas les bienfaits de Dieu à leur égard ni la grâce par laquelle il les a sauvés, sinon le combat livré contre le péché aurait été vain. L’expérience de la grâce salvatrice vécue par les saints sera l’essence même de leur témoignage tout au long de l’éternité.

En outre, l’histoire du péché fortifie l’assurance selon laquelle « la détresse ne paraîtra pas deux fois » (Nahum 1 : 9). L’analyse des dangereux résultats produits par le péché servira en quelque sorte de répulsif à tous ceux qui pourraient être tentés de choisir une nouvelle fois ce chemin suicidaire. Mais alors que les événements du passé serviront un but important, l’atmosphère du ciel purifiera ces terribles souvenirs et ces peines. La promesse sous-entend que ces souvenirs n’évoqueront plus chez les rachetés le remords, les regrets, la déception, la rancune ou la colère.

VALEUR DE LA FOI EN UNE NOUVELLE CRÉATION
  La foi en l’existence future d’une nouvelle terre est une richesse pour la vie spirituelle du chrétien

ELLE INCITE À LA PERSÉVÉRANCE.
Le Christ lui-même, « en vue de la joie qui lui
était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie ». (Hébreux 12 : 2) Paul reprend courage en contemplant la gloire future : « C’est pourquoi nous ne perdons pas courage. (…) Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire. » (2 Corinthiens 4 : 16, 17).

ELLE APPORTE LA JOIE ET L’ASSURANCE D’UNE RÉCOMPENSE.
Jésus dit : « Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux. » (Matthieu 5 : 12) Paul déclare : « Si l’œuvre bâtie par quelqu’un sur le fondement subsiste, il recevra une récompense. » (1 Corinthiens 3 : 14).

ELLE DONNE DE LA FORCE POUR RÉSISTER À LA TENTATION.
Moïse fut
capable de se détourner de « la jouissance du péché » et des « trésors de l’Égypte » parce qu’il « avait les yeux fixés sur la rémunération ». (Hébreux 11 : 26)

  ELLE PROCURE UN AVANT-GOUT DU CIEL.
La récompense du chrétien
n’appartient pas seulement au futur (Éphésiens 1 : 4). Le Christ dit : « Si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui. » (Apocalypse 3 : 20) « Quand le Christ vient, il apporte toujours le ciel avec lui. » Être en communion avec lui, « c’est le ciel dans le cœur ; c’est la gloire qui paraît ; c’est le salut avant le temps. »

ELLE CONDUIT À UNE PLUS GRANDE EFFICACITÉ.
Certains considèrent les chrétiens comme étant tellement conditionnés par le ciel qu’ils ne se sentent plus motivés pour la vie d’ici-bas. C’est pourtant cette foi dans une vie meilleure qui leur donne le moyen de changer le monde. Comme l’a observé C. S. Lewis : « Si vous analysez l’histoire, vous découvrirez que les chrétiens qui se sont le plus engagés dans ce monde étaient justement ceux qui en espéraient un autre. (…) Depuis que les chrétiens ont cessé de penser à l’autre monde, ils ont perdu leur efficacité dans celui-ci. Choisir le ciel, c’est conquérir la terre ; choisir la terre, c’est récolter le néant. »

« L’homme sage mettra plus de soin à sculpter une statue de marbre qu’à construire un bonhomme de neige » [11]. Le chrétien qui se prépare à vivre pour l’éternité construira sa vie avec plus d’application que celui qui pense ne devoir vivre qu’un temps, étant né seulement pour être ensuite mis au rebut.

Se préoccuper des valeurs célestes, comme le suggère le Saint-Esprit, est une école de développement personnel. Par elle, l’âme s’élève et s’ennoblit. Son rayonnement et la puissance de sa vision s’élargissent. Les proportions et la valeur des choses visibles et invisibles se perçoivent plus clairement.

ELLE RÉVÈLE LE CARACTÈRE DE DIEU.
Le monde tel que nous le connaissons aujourd’hui dénature le caractère de Dieu et son plan à l’égard de la planète. Le péché a tellement bouleversé les écosystèmes physiques de la terre que l’on peut à peine imaginer qu’une relation quelconque puisse exister entre ce monde et le paradis tel qu’il est décrit dans les deux premiers chapitres de la Genèse. À présent, la vie se caractérise par une lutte constante pour la survie. Même la vie du croyant, alors que celui-ci doit livrer un combat quotidien contre le monde, la chair et le diable, ne reflète pas comme il conviendrait le plan originel de Dieu. Dans les projets que Dieu a nourris pour les rachetés — un monde préservé de l’influence de Satan, un monde dans lequel seul le plan de Dieu se réalisera — nous trouvons une plus fidèle représentation de son caractère.

 

ELLE M’ATTIRE À DIEU.
Finalement, la Bible décrit la nouvelle terre afin d’attirer au Christ le non-croyant. En entendant dire que « la terre restaurée dans sa beauté édénique, aussi réelle que peut l’être la nôtre, devait devenir la demeure finale des élus » où ils seraient « libérés de tout souci, de toute larme, de la mort et où ils verraient Dieu face à face », quelqu’un objecta violemment : « Tout ceci est impossible, parce que c’est exactement ce qui conviendrait au monde actuel ; c’est ce que les pécheurs attendent. » Certains « semblent penser que la religion, avec (…) sa récompense finale, doit offrir quelque chose que le monde ne puisse désirer ; c’est pourquoi lorsqu’un état de bonheur quelconque est mentionné, auquel aspire le cœur humain dans sa condition de déchéance, ils pensent qu’il n’appartient pas à une véritable religion ». Cette idée est cependant contraire à la vérité.

 

L’objectif de Dieu en faisant connaître ce qu’il a préparé en faveur de ceux qui l’aiment est d’arracher les hommes à leur attachement à ce monde — en vue de les aider à discerner la valeur de l’autre monde et de leur faire entrevoir les choses merveilleuses conçues par un Père rempli d’amour.

Croître en Christ

Par sa mort sur la croix, Jésus a triomphé des forces du mal. Lui qui subjugua les esprits démoniaques pendant son ministère terrestre a brisé leur pouvoir et rendu certain leur sort final. La victoire de Jésus nous donne la victoire sur les forces mauvaises qui cherchent encore à nous contrôler, alors que nous marchons avec lui dans la paix, la joie et l’assurance de son amour. Maintenant, le Saint-Esprit demeure en nous et nous donne plein pouvoir. Continuellement engagés avec Jésus, notre Sauveur et Seigneur, nous sommes libérés du fardeau de nos actions passées. Nous ne vivons plus dans les ténèbres, la peur des puissances mauvaises, l’ignorance et l’absence de sens de notre ancien mode de vie. Dans cette nouvelle liberté en Jésus, nous sommes appelés à croître dans la ressemblance avec son caractère, en entrant chaque jour en communion avec lui par la prière, en nous nourrissant de sa Parole, en méditant sur elle et sur sa providence, en chantant ses louanges, en nous rassemblant pour le culte et en participant à la mission de l’Église. Lorsque nous nous adonnons à un service d’amour en faveur de ceux qui nous entourent et au témoignage de son salut, sa présence constante avec nous à travers l’Esprit transforme chaque moment et chaque tâche en une expérience spirituelle.

Vigile matinale 07 juillet

7 juillet 2016

 « Le septième ange sonna de la trompette. Et il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient : le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ ; et il régnera aux siècles des siècles. » Apocalypse 11.15

Ap 11. 15. « Le septième ange sonna de la trompette. Et il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient : Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ ; et il régnera aux siècles des siècles. » Ce verset fait très précisément allusion au « Royaume du monde » qui est remis au Seigneur et à son Christ. Le règne éternel en sera la conséquence comme l’a déjà annoncé le prophète Daniel. Da 2. 44. Jean parle donc du retour merveilleux de Christ tout comme son prédécesseur. Sans ce retour, sa venue sur la terre n’aurait aucun sens. Le monde serait comme une maison sans toit et donc inachevée et inutile. Le retour du Christ viendra achever l’œuvre de Dieu avec le rétablissement du royaume éternel de justice et d’amour. Les chrétiens découvrent enfin l’aboutissement de l’histoire du salut grâce entre autres à ce passage qui présente la louange et l’adoration céleste. Le voyant de Patmos présente ici le jour du règlement des comptes, qui est non plus le jugement « crisis », mais le jugement exécutif, à savoir le jugement « crima. » Ce jugement n’est donc plus une enquête comme lors de la fête des trompettes, jugement d’investigation appelé en grec « crisis », mais le jugement d’exécution dénommé pour le différencier du premier, le jugement « crima. »

Ce texte qui permet de découvrir que le temple céleste est ouvert met en lumière l’arche d’alliance. Il est intéressant et essentiel de se rappeler que cette dernière contenait certains éléments qui devraient évoquer plusieurs enseignements cardinaux pour les chrétiens. En relisant Hé 9. 4, il est facile de nous constater que le Décalogue se trouvait dans l’arche comme je l’ai expliqué dans la première étude sur le sanctuaire. C’est pour toutes les créatures humaines, le contrat de salut avec Dieu. C’est le texte de la condition absolue de la relation de l’homme avec le Seigneur. http://dunkerque.adventiste.org