« Car tu es mon espérance, Seigneur éternel ! En toi, je me confie dès ma jeunesse. » Psaume 71.5
Il y a parmi nous bien des jeunes gens et des jeunes filles qui ne sont pas ignorants de notre foi, mais dont les cœurs n’ont pas été touchés par la puissance de la grâce divine. Comment pouvons-nous prétendre que nous sommes les serviteurs de Dieu et rester, jour après jour, semaine après semaine, indifférents à leur égard ? S’ils devaient mourir dans leurs péchés sans recevoir d’avertissement, leur sang serait redemandé à la sentinelle qui ne les a pas avertis. {PG 270.2}
Pourquoi le travail en faveur de la jeunesse de nos églises n’est-il pas considéré comme l’œuvre missionnaire par excellence ? C’est là qu’il faut le plus de tact, la considération la plus vigilante, la prière la plus ardente, afin d’obtenir la sagesse d’en haut. La jeunesse est l’objet des attaques particulières de Satan ; mais la bonté, l’amabilité, la sympathie qui émanaient du cœur aimant de Jésus, gagneront leur confiance et en sauveront un grand nombre des pièges de l’ennemi. {PG 270.3}
La jeunesse mérite mieux qu’une attention passagère, plus qu’une parole d’encouragement dite occasionnellement. Elle a besoin qu’on prenne de la peine pour elle, qu’on prie pour elle et qu’on s’en occupe avec soin. Souvent, celui auprès duquel nous passons avec indifférence parce que nous le jugeons d’après les apparences a en lui les qualités d’un serviteur de Dieu qui rendrait au centuple ce qu’on aurait fait pour lui. {PG 270.4}