De la douceur au foyer
« Moi et ma maison nous servirons l’Éternel ! » (Josué 24.15)
La douceur doit être visible au sein du foyer avant de se transmettre à l’extérieur.
« Moi et ma maison nous servirons l’Éternel ! » (Josué 24.15)
La douceur doit être visible au sein du foyer avant de se transmettre à l’extérieur.
« C’est lui aussi qui vous affermira jusqu’à la fin, pour que vous soyez irréprochables au jour de notre Seigneur Jésus Christ. » (1 Corinthiens 1.8)
Le signe visible de la tranche du fruit de l’Esprit appelée « douceur » implique la chose suivante : penser à l’intérêt d’autrui avant le vôtre ! Cela paraît souvent difficile, mais la douceur qui reflète le fruit de l’Esprit inspire de la retenue devant autrui, quel qu’il soit, pour le faire exister et l’encourager dans son cheminement. Ce renoncement est une forme d’humilité active, surtout dans l’exercice des dons spirituels que Dieu confie à chacun de ses enfants.
« Que chacun de nous complaise au prochain pour ce qui est bien en vue de l’édification. »
(Romains 15.2)
J’ai grandi dans un foyer où nous avons appris à aider le prochain. Nos parents nous demandaient toujours d’être attentifs aux besoins des autres, des personnes seules ou âgées. Il ne pouvait en être autrement, à partir du moment où notre famille invoquait le nom du Seigneur ! Et c’est ainsi que nous avons compris la nécessité d’agir au sein de notre église locale…
« Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous… » (Jean 14.16)
Nous ne pouvons pas toujours expliquer le processus de l’action de l’Esprit dans notre vie mais nous pouvons croire qu’il agit puisque c’est lui qui maintient notre foi éveillée.
« Ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres. Puisque nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été accordée, que celui qui a le don de prophétie l’exerce selon l’analogie de la foi ». (Romains 12.5,6)
Le fruit de l’Esprit, portant une tranche de douceur, devient un signe constructif d’unité…
« Quand il sera venu, il vous baptisera de feu et d’esprit. » (Matthieu 3.11).
Jean-Baptiste reconnaissait ses propres limites et il voulait tout faire pour que son action en face du Messie reflète la volonté de ce dernier.
« Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour réfuter, pour redresser, pour éduquer dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli, équipé pour toute œuvre bonne. » (2 Timothée 3.16,17)
Apprendre à découvrir Dieu pour porter du fruit !
« Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche ; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit. » (Jean 15.1-11)
J’aime bien cultiver des vignes. Je ne suis pas pour autant viticulteur mais j’ai appris à tailler les sarments pour espérer plus de fruits. C’est toujours délicat d’enlever ces sarments qui auraient pu porter des fruits mais qui doivent absolument être coupés. Il m’arrive de les brûler. Mais j’apprécie le résultat à la vendange : des grappes et des raisins plus gros portés par la vigne.
« Si quelqu’un dit : « J’aime Dieu », et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur. En effet, celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit, ne peut pas aimer Dieu, qu’il ne voit pas. Et voici le commandement que nous tenons de lui : celui qui aime Dieu, qu’il aime aussi son frère. » (1Jean 4.20,21)
La douceur dans le comportement est une manière de dire que nous aimons Dieu.
« Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent et priez pour ceux qui vous maltraitent et vous persécutent. » (Matthieu 5.44)
La douceur peut ne pas être visible dès le premier abord, mais vous finirez par en témoigner rapidement. Grâce au Saint-Esprit.