« Le juste vivra par la foi » (Romains 1.17)
Ce texte était crucial pour Martin Luther. En 1519, deux ans après avoir affiché les thèses sur la porte de l’église et deux ans avant de faire sa confession « Me voici debout » à la Diète de Worms, Luther prêcha sur les « Deux types de justice ».
« Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. » (Matthieu 6.21)
L’argent ne fait pas le bonheur mais il y contribue largement !
« Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux. » (Ecclésiaste 3.1)
Le temps ne vous appartient pas, quel que soit le nombre de montres que vous ayez en votre possession.
« Il donna à chacun selon sa capacité. » (Matthieu 25.15)
Parmi les fruitiers de mon jardin, il y a un poirier qui ne donna que trois poires à sa première portée. J’étais déçu certes mais je dus accepter cette réalité : il ne pouvait pas donner plus ! Dieu ne nous demande pas de produire ce qui ne correspond pas à notre don spirituel.
« Et celui qui nous a formés pour cela, c’est Dieu, qui nous a donné les arrhes de l’Esprit. Nous sommes donc toujours pleins de confiance […] car nous marchons par la foi et non par la vue. » (2 Corinthiens 5.5-7).
Lorsque nous nous absentons pour des vacances, mon épouse confie ses plantes à l’une de nos voisines. Sachant comment elle-même en prend soin chaque jour, je me dis que c’est toujours un signe de confiance…
« Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas la même fonction, ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres. » (Romains 12.4,5)
Paul a compris que le chrétien doit être actif pour son Seigneur !
« Son maître lui répondit : Serviteur méchant et paresseux, tu savais que je moissonne où je n’ai pas semé, et que j’amasse où je n’ai pas vanné ; il te fallait donc remettre mon argent aux banquiers, et, à mon retour, j’aurais retiré ce qui est à moi avec un intérêt. » (Matthieu 25.26,27)
La parabole des talents nous apprend plusieurs leçons :
Chaque serviteur reçoit au moins un talent ; certains en reçoivent plus mais personne n’est oublié. C’est l’une des vérités essentielles enseignées par Jésus concernant le service dans sa maison, assimilée à l’Église.
« En effet, il en va comme d’un homme qui, partant en voyage, appela ses serviteurs et leur confia ses biens. A l’un il remit cinq talents, à un autre deux, à un autre un seul, à chacun selon ses capacités ; puis il partit. » (Matthieu 25.14,15)
Les talents qui sont évoqués ici représentent une somme très importante dans le contexte monétaire de l’époque. Un talent valait entre trente et quarante kilos d’or et le maître a confié en tout entre deux cent quarante et trois cent vingt kilos d’or à ses serviteurs. Un talent valait plus de dix-huit années de salaire à un simple ouvrier.
« On donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a. Et le serviteur inutile, jetez-le dehors, dans les ténèbres, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. » (Matthieu 25.29, 30)
Cohéritiers du Christ, nous avons un patrimoine à gérer !
« Simon lui répondit : Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je jetterai le filet. » (Luc 5.5)
Il n’est pas facile de croire encore lorsque vous avez l’impression d’avoir fait tous vos efforts… Le récit de la pêche miraculeuse rapporté par les évangiles synoptiques montre que l’homme a encore des choses à apprendre en matière de foi. Les premiers disciples sont appelés dans un contexte où la Parole de Jésus déclenche la foi des hommes.
