Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Jour 6 : Les dons de l’Esprit

13 janvier 2020

« Or il y a diversité de dons de la grâce, mais c’est le même Esprit ; diversité de services, mais c’est le même Seigneur ; diversité d’opérations, mais c’est le même Dieu qui opère tout en tous. Or à chacun la manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité commune » (1 Corinthiens 12:4-7).

Témoignage

« L’Esprit de Dieu forme les ouvriers, hommes et femmes, à devenir pasteurs du troupeau de Dieu… Ceux qui font confiance à cette sentinelle divine (le Saint-Esprit) progresseront. Ils seront doués de puissance pour revêtir le message de vérité dont la beauté est sacrée » (Ellen White, Gospel Workers, pp. 96, 97).

Le téléphone sonna dans mon bureau à Albany, Oregon. « Vous êtes le pasteur de l’Église adventiste du septième jour ? » demanda une voix féminine. « Oui, c’est bien moi », répondis-je. « Vous devez venir à l’hôpital immédiatement. Nous avons ici une patiente qui souffre d’arythmies cardiaques graves. Elle est sur le point de mourir, mais elle ne nous laissera rien faire avant que le pasteur de l’Église adventiste ne prie pour elle. Elle n’arrête pas d’insister sur le fait que si ce pasteur prie pour elle, elle sera guérie. Venez vite, s’il vous plaît ! »

Alors que je me rendais à l’hôpital en voiture, je priais : « Seigneur, cette visite m’inquiète un peu. Cette patiente n’arrête pas de dire à tout le monde que si le pasteur de l’Église adventiste prie pour elle, elle ira mieux. Toi et moi savons que tu ne choisis pas toujours de guérir quelqu’un. Que diront les infirmières et les médecins si tu ne guéris pas cette dame ? » Le Seigneur semblait me répondre en disant : « Qu’est-ce qui te tracasse ? » et à moi de lui dire « Je m’inquiète pour ta réputation ». « Maintenant, que je comprenne bien », semblait dire le Seigneur, « Tu t’inquiètes pour ma réputation ? » « C’est bien ça !, » » poursuivis-je, « je me rends compte que ça a l’air idiot, mais que diront les gens, que dira cette dame, si tu ne la guéris pas ? » L’Éternel parla à mon cœur : « Ta responsabilité est d’être obéissant, ma responsabilité est de m’occuper de ma réputation » « Tu as raison », lui ai-je répondu. « Je te fais confiance, car tu sais quel est le mieux à faire. »

À l’hôpital, j’ai rencontré quatre infirmières devant la chambre de la patiente. « Êtes-vous le pasteur adventiste ? » demanda une infirmière. « Dépêchez-vous ! Entrez et priez pour qu’on puisse faire quelque chose ! » Je savais déjà, d’après le nom que m’avait donné l’infirmière, que cette patiente n’était pas un membre de mon Église ou d’une autre Église voisine. Je me demandais pourquoi elle insistait pour qu’un pasteur adventiste prie pour elle, mais ce n’était pas le moment d’entamer une conversation. Son électrocardiogramme révélait un rythme cardiaque irrégulier. Je savais qu’elle avait des ennuis. J’ai marché jusqu’à son chevet et j’ai pris sa main droite dans la mienne. Elle se retourna légèrement, ouvrit les yeux et demanda : « Êtes-vous le pasteur adventiste ? » « Oui », ai-je répondu. « Si vous priez pour moi, je sais que je serai guérie », ajouta-t-elle.

Ce n’était pas le moment de faire un sermon ou une étude biblique sur la prière en faveur des malades. J’ai simplement demandé : « Ma sœur, êtes-vous prête à laisser Jésus décider de ce qui se passe ici aujourd’hui ? » « Oh, oui, pasteur, dit-elle, mais je sais que si vous priez pour moi, je serai guérie ! » Alors j’ai fermé les yeux et j’ai demandé au Seigneur dans les cieux de manifester sa puissance et sa miséricorde à l’égard de cette dame. Je lui ai demandé de glorifier son nom devant les infirmières et les médecins de l’hôpital, et que sa guérison soit un témoignage pour beaucoup de personnes. J’ai demandé au Seigneur de la guérir si telle était sa volonté, si cela pouvait rendre gloire à son nom, et si cette décision était la meilleure, pour son bien. J’ai terminé ma prière au nom de Jésus et j’ai dit « Amen. » En ouvrant les yeux, j’ai regardé l’écran de l’électrocardiographe, et celui-ci révélait un rythme cardiaque parfait ! La patiente saisit ma main avec vigueur et dit : « Je me sens bien. Je suis guérie » ! Je savais que si le pasteur adventiste priait pour moi, je guérirais ! »

J’ai pensé aux expériences semblables vécues par Jésus, alors j’ai dit : « Ma sœur, ta foi t’a guérie ! » Je suis sorti de la pièce après avoir rendu grâce à Dieu. L’une des infirmières me demanda : « Pouvons-nous entrer maintenant ? » Et je répondis : « Oui, mais je crois qu’elle n’a plus besoin de vous. » Leurs yeux s’élargirent considérablement, et elles se précipitèrent dans la pièce. Je ne peux pas vous dire ce qui s’est passé par la suite parce que je suis reparti pour éviter que les infirmières ou la patiente me voient comme un guérisseur. C’était le don de guérison accordé par le Saint-Esprit pour cette dame, à ce moment-là.

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