Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Luc 15

25 mars 2018

1 Tous les publicains et les gens de mauvaise vie s’approchaient de Jésus pour l’entendre.

2 Et les pharisiens et les scribes murmuraient, disant: Cet homme accueille des gens de mauvaise vie, et mange avec eux.

3 Mais il leur dit cette parabole:

4 Quel homme d’entre vous, s’il a cent brebis, et qu’il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve?

5 Lorsqu’il l’a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules,

6 et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit: Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue.

7 De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance.

8 Ou quelle femme, si elle a dix drachmes, et qu’elle en perde une, n’allume une lampe, ne balaie la maison, et ne cherche avec soin, jusqu’à ce qu’elle la retrouve?

9 Lorsqu’elle l’a retrouvée, elle appelle ses amies et ses voisines, et dit: Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la drachme que j’avais perdue.

10 De même, je vous le dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent.

11 Il dit encore: Un homme avait deux fils.

12 Le plus jeune dit à son père: Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien.

13 Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche.

14 Lorsqu’il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin.

15 Il alla se mettre au service d’un des habitants du pays, qui l’envoya dans ses champs garder les pourceaux.

16 Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait.

17 Etant rentré en lui-même, il se dit: Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim!

18 Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi,

19 je ne suis plus digne d’être appelé ton fils; traite-moi comme l’un de tes mercenaires.

20 Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa.

21 Le fils lui dit: Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.

22 Mais le père dit à ses serviteurs: Apportez vite la plus belle robe, et l’en revêtez; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds.

23 Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous;

24 car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir.

25 Or, le fils aîné était dans les champs. Lorsqu’il revint et approcha de la maison, il entendit la musique et les danses.

26 Il appela un des serviteurs, et lui demanda ce que c’était.

27 Ce serviteur lui dit: Ton frère est de retour, et, parce qu’il l’a retrouvé en bonne santé, ton père a tué le veau gras.

28 Il se mit en colère, et ne voulut pas entrer. Son père sortit, et le pria d’entrer.

29 Mais il répondit à son père: Voici, il y a tant d’années que je te sers, sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis.

30 Et quand ton fils est arrivé, celui qui a mangé ton bien avec des prostituées, c’est pour lui que tu as tué le veau gras!

31 Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi;

32 mais il fallait bien s’égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu’il est revenu à la vie, parce qu’il était perdu et qu’il est retrouvé.

COMMENTAIRE

Quel type de relation les saints devraient-ils avoir avec les pêcheurs ? Peut-être un collègue de travail ou un voisin qui n’est pas un chrétien vous a invité à une fête. Ou on vous a demandé d’assister au mariage d’une connaissance on ne peut plus laïque. Nombre d’entre nous se sentent mal à l’aise avec des personnes qui ne partagent pas nos valeurs. Nous nous inquiétons de ce qu’on va manger ou boire et aussi des sujets de conversation.

Jésus passait tellement de temps avec les pécheurs que les Pharisiens et les scribes lui reprochaient : « Cet homme accueille des gens de mauvaise vie et mange avec eux » Luc 15:2. Jésus répondit avec trois des plus célèbres paraboles : La brebis égarée, la pièce égarée et le fils égaré. Chacune répond à la question : « Quelle relation entretient le Seigneur avec les pêcheurs ? » Dans ses paraboles Jésus donne des précisions sur sa mission et décrit le plan de salut de Dieu. Chacune des trois paraboles se décline en trois parties : 1) La perte d’une chose de valeur; 2) La recherche de ce qui a été perdu et 3) La fête quand ce qui a été perdu a été retrouvé.

Jésus inclus autant les hommes que les femmes dans cette parabole : « Quel homme d’entre vous… » (Luc 15:4). 3Quelle femme… (Luc 15:8). Alors que vous lisez Luc 15, imaginez-vous à la place du berger qui cherche sa brebis égarée, ou imaginez-vous comme la brebis égarée en pleine nature. Sentez l’anxiété de la femme alors qu’elle cherche sa pièce et son soulagement quand elle la retrouve. Comme le père qui se précipite à la rencontre du fils prodigue, souvenez-vous que la réponse de Dieu aux personnes égarées est la compassion, l’approbation et l’allégresse.

À propos de quoi nous réjouissons-nous ? C’est une question importante que tout chrétien doit considérer, notre réponse indique nos priorités. Plutôt que de nous réjouir lorsqu’un pêcheur est remis sur le droit chemin et est sauvé, nous, comme le frère du fils prodigue, sommes en colère lorsqu’un pêcheur reçoit de la compassion et le pardon et non une juste sanction pour ce qu’il a fait. Nous pourrions être en accord avec la réponse du frère ainé quand son père l’a invité à se joindre à la fête en l’honneur du retour de son frère : « Je n’ai jamais transgressé tes ordres… jamais tu ne m’as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis. Et quand ton fils est arrivé, celui qui a dilapidé son héritage avec des prostitués, tu festoies » (Luc 15:29, 30)

Si vous retrouvez votre propre attitude en vers les pêcheurs, dans la réponse du frère ainé, écoutez la réponse pleine de compassion que lui fait le père. » Mon fils, tu es toujours avec moi et tout ce que j’ai est à toi. Mais il fallait bien s’égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu’il est revenu à la vie, parce qu’il était perdu et qu’il est retrouvé. (Luc 15:31, 32) Quelle relation entretient Dieu avec les pêcheurs ? Il les recherche jusqu’à ce qu’il les retrouve, fête leur retour et les accepte comme ses enfants. Il a agi ainsi pour nous, pouvons-nous faire moins pour les autres ?

Douglas Jacobs, D. Min.

Traduction : Raoul MENDY

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