« Quand les montagnes s’éloigneraient, quand les collines chancelleraient, mon amour ne s’éloignera point de toi, et mon alliance de paix ne chancellera point, dit l’Éternel, qui a compassion de toi. » Ésaïe 54 : 10
Nous ne devons pas penser que Dieu est seulement notre juge et oublier qu’il est aussi notre Père plein d’,mour. Rien ne serait plus funeste à notre âme, car notre vie spirituelle est fortement influencée par la conception que nous avons de Dieu et de son caractère.
« Voici donc comment vous devez prier : Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ; pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ; ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen ! » Matthieu 6 : 9-13.
(Extrait du journal personnel du 2 août 1902.)
Ce matin, j’ai remercié le Seigneur de ses riches grâces. Je n’ai jamais commencé une journée sans avoir reçu l’assurance que Jésus est mon secours, et que je possède la richesse de la grâce qu’il met si libéralement à ma disposition.
« Jésus priait un jour en un certain lieu. Lorsqu’il eut achevé, un de ses disciples lui dit : Seigneur, enseigne-nous à prier comme Jean l’a enseigné à ses disciples. » Luc 11 : 1
Souvent le Seigneur, s’adressant à ses disciples, avait insisté sur la nécessité de la prière. Un jour, il leur enseigna à prier. Il ne les engagea pas à étudier des livres afin d’apprendre par cœur une forme de prière. Ils ne devaient pas non plus s’adresser aux hommes, mais faire connaître leurs besoins à Dieu. Il leur apprit que la prière agréable à Dieu est la simple demande d’une âme qui sent son besoin de secours.
« Espère en l’Éternel ! Fortifie-toi et que ton cœur s’affermisse ! Espère en l’Éternel ! » Psaume 27 14
Personne n’a eu une vie aussi remplie et chargée de responsabilités que celle de Jésus ; cependant il consacrait beaucoup de temps à la prière. Il était constamment en communion avec Dieu.
« En ce temps-là, Jésus se rendit sur la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu. » Luc 6 : 12
La Majesté du ciel, au cours de son ministère terrestre, était souvent en prière fervente. Fréquemment Jésus y passait une nuit entière. Son esprit était rempli de tristesse devant la puissance de ce monde. Il quittait la ville affairée et la foule bruyante pour se retirer à l’écart et communier avec son Père.
« Nous savons, du reste, que toutes choses concourent eu bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. » Romains 8: 28
L’espérance du chrétien n’est pas édifiée sur le sable mouvant des sentiments.
« Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône. » Apocalpse 3 : 21
Voilà les paroles de notre Substitut. Le Chef de l’Église, le grand Vainqueur, rappelle à ses disciples sa vie, ses peines, ses renoncements, ses luttes et ses souffrances. Sur le chemin du Calvaire et lors de la crucifixion, il a subi le mépris, la trahison, le ridicule, la moquerie, l’insulte et le mensonge. Combien ce souvenir doit nous encourager à courir vers le but pour obtenir la récompense du vainqueur !
« Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu’on peut dire: Aujourd’hui ! afin qu’aucun de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché. » Hébreux 3 : 13
«Le salaire du péché, c’est la mort.» (Rom. 6 : 23.)
« Prenez garde, frères, que quelqu’un de vous n’ait un cœur mauvais et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant. » Hébreux 3 : 12
Quand le Rédempteur du monde marcha parmi les hommes, quelques-uns se considérèrent comme ses disciples mais l’abandonnèrent ensuite et devinrent ses ennemis les plus acharnés. Le Seigneur éprouva leur foi, et mit en évidence le caractère de ceux qui paraissaient les plus fervents en leur enseignant certaines vérités spirituelles destinées à leur cœur.
« Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ !« 1 Corinthiens15 : 57
Rien ne peut être plus faible, rien ne peut être plus dépendant que l’âme envahie par le sentiment de sa nullité, et qui s’appuie entièrement sur les mérites d’un Sauveur crucifié et ressuscité. La vie chrétienne est un combat continuel, un conflit, une marche. Mais tout acte d’obéissance ou de renoncement fait pour l’amour du Christ, toute épreuve supportée, toute victoire remportée sur la tentation est un pas vers la gloire de la victoire finale.
