Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 03 Juin

3 juin 2016

Le Ministère du Christ dans le Sanctuaire Céleste

Il y a dans le ciel un sanctuaire, le véritable tabernacle, dressé par le Seigneur et non par un homme. Dans ce sanctuaire, le Christ accomplit un ministère en notre faveur, mettant ainsi à la disposition des croyants les bienfaits découlant de son sacrifice rédempteur offert une fois pour toutes sur la croix. Lors de son ascension, il fut intronisé comme souverain sacrificateur et commença son ministère d’intercession après son ascension. En 1844, au terme de la période prophétique des 2300 jours, il entra dans la seconde et dernière phase de son ministère de réconciliation. Celle-ci consiste en une instruction du jugement, qui prépare l’élimination définitive du péché; cette œuvre était symbolisée par la purification de l’ancien sanctuaire hébreu le jour des Expiations. Au cours de cette cérémonie symbolique, le sanctuaire était purifié avec le sang d’animaux sacrifiés, tandis que les réalités célestes sont purifiées par le sacrifice parfait du sang de Jésus. L’instruction du jugement révèle aux intelligences célestes quels sont parmi les morts ceux qui dorment en Christ, et qui par conséquent sont jugés dignes en lui de participer à la première résurrection. Cette instruction du jugement fait aussi apparaitre ceux qui, parmi les vivants, demeurent en Christ, gardant les commandements de Dieu et la foi en Jésus, prêts par là même et en lui à être transmués et introduits dans son royaume éternel. Ce jugement réhabilite la justice de Dieu en sauvant ceux qui croient en Jésus. Il proclame que ceux qui sont restés fidèles recevront le royaume. L’achèvement de ce ministère du Christ marquera l’expiration du temps de grâce pour l’humanité, avant sa seconde venue.

 

« Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde, et qui, étant le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s’est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts, » Hébreux 1.2-3

“Après avoir autrefois, plusieurs reprises et de plusieurs manières, nos pères les prophètes, qu’il établit héritiers de toutes choses, lequel il aussi créé monde, et qui, étant reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses sa parole puissante, faite la purification des péchés et s’est assis la droite de la majesté divine les lieux très hauts, devenus d’autant supérieur aux anges qu’il hérité d’un nom plus excellent que leur. Car auquel des anges a-t-il jamais dit : Tu es mon fils, je t’ai engendré aujourd’hui ? Et encore : Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils ?” Hébreux 1:1-5. Dieu est le Père du Christ; le Christ est le Fils de Dieu. Au Christ a été donnée une position élevée. Il a été fait l’égal du Père. Tous les conseils de Dieu sont ouverts à son Fils. {TE3 317.3-4}

Jésus dit aux Juifs : “Mon Père agit jusqu’à présent ; moi aussi, j’agis… Le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père ; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait.” Jean 5:17-20. {TE3 318.1}

Explication en profondeur sur le Mariage et la famille

2 juin 2016

«Dieu veut délivrer la famille des influences diaboliques et lui redonner l’idéal qu’il avait pour elle à l’origine.»

La famille a été créée par Dieu. Cette magnifique invention est née de beaucoup d’amour, de sagesse et de soins, et Dieu désire ce qu’il y a de mieux pour elle. Mais Satan, lui, a résolu de la détruire.

Vigile matinale 02 Juin

2 juin 2016

« Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne. » Exode 20.12

Le verbe « honorer » veut littéralement dire « donner du poids ». C’est une façon d’inviter les enfants au respect des parents. Les parents devenaient fragiles à un certain âge et il n’y avait pas de caisse de retraite. Pour plusieurs, le respect des parents est une affaire culturelle or la bible fait de cela une affaire éthique. « Honore tes parents » (cela fait partie du passé) « afin que tes jours se prolongent » (cela fait partie de l’avenir). En d’autres mots, valorise tes racines afin que tu ailles loin. Ou encore, il ne peut y avoir d’avenir si le passé n’est pas honoré. Malgré les conflits de générations, sache que tu dois la vie à tes parents.

C’est en respectant tes parents que tu apprendras tes enfants à te respecter. Nous pouvons voir dans la terminologie « parente » un terme générique pour regrouper tous ceux qui ont vu grandir l’enfant. Un bonjour à tes aînés ne fera de mal à personne. Des paroles polies envers ceux qui n’arrivent pas à marcher à ton rythme contribueront à améliorer les relations.

Notons que la parole sur le sabbat et celle qui concerne le respect dû aux parents sont les seules deux formules à l’impératif. Le sabbat rattache l’individu aux événements de la création et le respect des parents concerne l’avenir dans le pays de la promesse. Sabbat et famille sont étroitement liés, les deux sont utiles à l’épanouissement de l’individu qui les respecte. http://www.dunkerque.adventiste.org

Vigile matinale 01 Juin

1 juin 2016

« Tu aimeras l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Et ces commandements, que je te donne aujourd’hui, seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. Tu les lieras comme un signe sur tes mains, et ils seront comme des fronteaux entre tes yeux. Tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes.– Deutéronome 6.5-9

« Tu aimeras l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Et ces commandements, que je te donne aujourd’hui, seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. » (Deut. 6:5-7) Ces paroles définissent clairement le devoir des parents et des moniteurs; s’ils suivent ces instructions, ils ne manqueront pas de voir les meilleurs résultats. Combien différente aurait été l’histoire d’Israël, cette nation si hautement favorisée du Seigneur, si elle avait pratiqué les instructions qui lui avaient été données du haut de la colonne de nuée par le Fils du Dieu vivant ! Mais les israélites n’ont pas suivi fidèlement les admonestations reçues. Ils n’enseignèrent pas les commandements de Dieu à leurs enfants et l’histoire de cette nation rejetée de Dieu en fut la triste conséquence.

Ils se séparèrent de la sagesse de Dieu à tel point que lorsque Jésus, le Rédempteur du monde, apparut, ils s’écrièrent : « Ôte, ôte, crucifie-le. » La tradition humaine était en plus grand honneur chez eux que les commandements de Dieu. Des pratiques mensongères et des inventions humaines avaient pris la place du pur enseignement de Dieu. Ce qui aurait dû être une partie de leur vie n’avait à leurs yeux que peu d’importance et de valeur

Témoignages sur l’école du sabbat, p. 40, 41

Vigile matinale 31 Mai

31 mai 2016

« Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre ; et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas. » Proverbes 22.6

Il y a un temps pour instruire et un temps pour éduquer, et il est essentiel que l’école sache équilibrer les deux disciplines. Les enfants peuvent être entraînés au service du péché ou à celui de la justice. La première éducation des jeunes forme le caractère pour la vie du siècle aussi bien que pour la vie religieuse. Salomon dit: “Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre; et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas.” Proverbes 22:6. Ce langage est positif. Salomon recommande de diriger, d’éduquer, de former. Pour que les parents et les maîtres accomplissent cette œuvre, il faut qu’ils sachent eux-mêmes quelle voie l’enfant doit suivre. Cela implique autre chose qu’une simple connaissance livresque. Il s’agit de tout ce qui est bon, vertueux, juste et saint. Cela comprend la pratique de la tempérance, de la piété, de l’amour fraternel et de l’amour de Dieu. Pour atteindre ce but, il faut accorder son attention à l’éducation à la fois physique, mentale, morale et religieuse. {TE1 358.2}

L’éducation des enfants, à la maison comme à l’école, ne devrait pas ressembler au dressage des animaux. Les enfants ont une volonté consciente qui doit être entraînée à contrôler toutes leurs facultés. Les animaux subissent un dressage, car ils ne sont pas doués de raison. Mais il faut apprendre à l’esprit humain à se contrôler et à contrôler l’être tout entier, tandis que les animaux sont sous l’autorité d’un maître et sont entraînés à lui obéir. Le maître est l’esprit, le jugement et la volonté de la bête. Si un enfant était dressé à la façon des animaux, il n’aurait pas de volonté propre. Sa personnalité même serait anéantie par celle de l’homme qui l’éduque ; sa volonté, ses intentions et ses buts seraient soumis à la volonté de son maître. {TE1 359.1}

Vigile matinale 30 Mai

30 mai 2016

« A ceux qui sont mariés, j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point de son mari. » 1 Corinthiens 7.10

Le mariage, un contrat pour la vie
Dans l’esprit des jeunes, le mariage est auréolé de romantisme ; on a du mal à le dépouiller de cet aspect dont l’imagination le revêt, et à faire comprendre tout le poids des responsabilités inhérentes aux vœux de mariage. Cet engagement unit les destinées de deux êtres par un lien que seule la mort devrait briser.

On devrait réfléchir sérieusement avant de se marier, car le mariage est un pas que l’on franchit pour la vie. Que l’homme et la femme s’interrogent avec soin pour savoir s’ils pourront rester fidèlement attachés l’un à l’autre au travers des vicissitudes de l’existence, aussi longtemps qu’ils seront tous deux en vie.

Jésus a redressé certaines idées fausses sur le mariage
Les Juifs permettaient à un homme de répudier sa femme pour les motifs les plus futiles ; après quoi, la femme pouvait se remarier. Cette coutume entraînait bien des misères et bien des péchés. Dans le Sermon sur la montagne, Jésus déclare nettement que les liens du mariage sont indissolubles, excepté en cas d’infidélité. Il dit : “Celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d’infidélité, l’expose à devenir adultère, et… celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère.”

Lorsque, plus tard, les pharisiens questionnèrent Jésus au sujet de la légitimité du, le Maître leur rappela l’institution du mariage telle qu’elle avait été fondée à la création. Il leur dit: “C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes; au commencement, il n’en était pas ainsi.” Jésus évoqua les jours bénis du jardin d’Éden où Dieu avait déclaré que “tout était très bon”. C’est alors que le mariage et le sabbat furent instaurés. Ces deux institutions fondées le même jour étaient destinées à la gloire de Dieu et au bonheur de l’humanité. Le couple saint s’étant donné la main, le Créateur dit: “L’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair”, énonçant ainsi la loi du mariage pour les enfants d’Adam jusqu’à la fin des temps. Ce que le Père éternel lui-même avait déclaré bon était pour l’homme la condition de son développement et la source de ses plus grandes bénédictions. {FC 327.1-4}

Vigile matinale 29 Mai

29 mai 2016

« Il leur dit : Celui qui répudie sa femme et qui en épouse une autre, commet un adultère à son égard ; et si une femme quitte son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère. » Marc 10.11-12

Les Juifs permettaient à un homme de répudier sa femme pour les motifs les plus futiles, et à la femme de se remarier. Cette coutume entraînait bien des misères et bien des péchés. Dans le sermon sur la montagne, Jésus déclare nettement que les liens du mariage sont indissolubles, excepté en cas d’infidélité aux vœux du mariage. Il dit : “Celui qui répudie sa femme sauf pour cause d’infidélité l’expose à devenir adultère, et… celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère.” Matthieu 5 :32. {CSAD 89.3}

Lorsque plus tard, les pharisiens questionnèrent Jésus au sujet de la légitimité du, Jésus les renvoya à l’institution du mariage, lors de la création. Il leur dit: “C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes; au commencement, il n’en était pas ainsi.” Matthieu 19 :8. Jésus rappela les jours bénis du jardin d’Éden où Dieu avait déclaré que “tout était bon”. C’est alors que le mariage et le sabbat furent institués. Ces deux institutions jumelles étaient destinées à la gloire de Dieu et au bien de l’humanité. En unissant le couple saint et en disant : “L’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair” (Genèse 2 :24), le Créateur énonça la loi du mariage pour les enfants d’Adam jusqu’à la fin des temps. Ce que le Père éternel lui-même avait déclaré bon était la loi assurant la plus haute bénédiction pour l’homme et son développement. — Heureux ceux qui 56. {CSAD 90.1}

Vigile matinale 28 Mai

28 mai 2016

« Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? ou quelle part le fidèle a-t-il avec l’infidèle ? » 2 Corinthiens 6.14-15

Ne s’unir qu’à des croyants
La femme de Lot, nature égoïste et irréligieuse, avait fait beaucoup pour séparer son mari d’Abraham. N’eût été cette femme, Lot ne serait jamais resté à Sodome, privé des conseils et de la sagesse de son oncle. Sans les enseignements reçus d’Abraham dans son enfance, le contact de cette femme et de la population dépravée de cette ville l’eût sûrement fait sombrer dans l’incrédulité. Le mariage de Lot et le choix de Sodome comme résidence furent ainsi les premiers anneaux d’une chaîne d’événements funestes qui affligèrent le monde durant plusieurs générations. {CSAD 7.1}

Nulle personne craignant Dieu ne peut sans danger s’unir à un conjoint qui n’a pas cette crainte. “Deux hommes marchent-ils ensemble sans s’être mis d’accord?” Amos 3:3. Le bonheur et la prospérité dans le mariage dépendent de l’union des deux époux. Or, entre le croyant et le non-croyant, il existe une divergence radicale de goûts, d’inclinations, de projets. Ils servent deux maîtres distincts et inconciliables. Les principes du conjoint croyant ont beau être irréprochables, la vie en commun l’attirera loin de Dieu… Mais les mariages entre chrétiens et infidèles sont interdits dans la Bible. L’ordre du Seigneur est formel : “Ne vous mettez pas sous un joug étranger en vous unissant aux infidèles.”, 17, 18. — Patriarches et prophètes, 171. {CSAD 7.2}

Qu’il n’y ait pas d’alliance non sanctifiée entre les enfants de Dieu et les amis du monde, entre croyants et incroyants. Que le peuple de Dieu tienne fermement pour la vérité et la justice. — The Review and Herald, 31 juillet 1894. {CSAD 8.1}

Les jeunes chrétiens devraient apporter un soin attentif au choix de leurs amis et de leurs camarades. Prenez garde de peur que ce que vous pensez être de l’or ne se trouve être du vil métal. Les relations mondaines mettent des obstacles en travers du chemin de ceux qui veulent servir Dieu ; bien des âmes sont ruinées par des unions malheureuses, soit dans les affaires, soit dans le mariage avec des personnes qui ne peuvent exercer une influence ennoblissante. Le peuple de Dieu ne doit jamais s’aventurer sur un terrain défendu. Dieu a interdit les mariages entre croyants et non-croyants. Trop souvent cependant, le cœur inconverti suit ses désirs, et l’on contracte des mariages que Dieu ne peut approuver. — Message à la jeunesse, 434. {CSAD 8.2}

Vigile matinale 27 Mai

27 mai 2016

Mariage et Famille

Le mariage a été institué par Dieu en Éden. Jésus a déclaré qu’il s’agit d’une union à vie entre un homme et une femme, union caractérisée par un climat d’amour. Aux yeux du chrétien, les vœux du mariage l’engagent aussi bien vis-à-vis de Dieu que vis-à-vis de son conjoint et ne devraient être échangés qu’entre des personnes qui partagent la même foi. L’amour, l’estime, la responsabilité et le respect mutuels constituent la trame des liens conjugaux qui ont à refléter l’amour, la sainteté, l’intimité et la permanence des liens unissant le Christ à son Église. Concernant le divorce, Jésus a enseigné que la personne qui – sauf pour impudicité – se sépare de son conjoint et en épouse un autre commet un adultère. Bien que certaines relations familiales puissent ne pas atteindre l’idéal, les époux qui se dévouent l’un à l’autre en Christ peuvent néanmoins réaliser leur unité d’amour grâce à la direction du Saint-Esprit et au ministère de l’Église. Dieu bénit la famille et désire que ses membres se prêtent mutuellement assistance en vue d’atteindre une pleine maturité. Les parents doivent élever leurs enfants de manière qu’ils aiment le Seigneur et lui obéissent. Par la parole et par l’exemple, ils leur enseignent que le Christ est un maître aimant, bienveillant et attentif à nos besoins, qui souhaite les voir devenir membres de son corps et appartenir à la famille de Dieu. Le resserrement des liens familiaux est l’un des signes distinctifs du dernier message évangélique.

 : « L’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena vers l’homme. Et l’homme dit : voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair! on l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair. Genèse 2.22-24

Cette compagne, Dieu la donna lui-même à Adam. Il lui fit “une aide semblable à lui”, un être qui pût vivre auprès de lui, partager ses joies et répondre à ses affections. Pour marquer qu’elle n’était pas destinée à être son chef, pas plus qu’à être traitée en inférieure, mais à se tenir à son côté comme son égale, aimée et protégée par lui, Ève fut tirée d’une de ses côtes. Os de ses os, chair de sa chair, la femme était une autre partie de lui-même, signe sensible et frappant de l’union intime et de l’attachement profond qui devaient caractériser leurs rapports. “Jamais un homme n’a haï sa propre chair; mais il la nourrit, et en prend soin.” “C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair.” 2 {FC 25.3}

Dieu célèbre le premier mariage — C’est Dieu qui célébra le premier mariage. Cette institution a ainsi pour fondateur le Créateur de l’univers. “Que le mariage soit respecté.” C’est l’un des premiers dons qu’Adam emporta avec lui lorsque, après sa chute, il franchit les portes du Paradis. Quand les principes divins sont respectés, le mariage est un bienfait. Il est la sauvegarde de la pureté et du bonheur de l’homme. Il pourvoit à ses besoins sociaux, il élève sa nature physique, intellectuelle et morale.3 {FC 25.4}

Celui qui donna Ève pour compagne à Adam, accomplit son premier miracle à un repas de noces, et c’est au cours de cette fête familiale qu’il commença son ministère public. Jésus sanctionna ainsi l’institution du mariage, qu’il avait lui-même fondée. Son dessein était qu’hommes et femmes s’unissent par ces liens sacrés pour former des familles dont les membres, couronnés d’honneur, fussent reconnus comme appartenant à la famille céleste. {FC 26.1}

Explication en profondeur sur l’Éthique Chrétienne

26 mai 2016

«La plupart des gens savent qu’ils devraient vivre de façon plus saine, mais il leur manque la force nécessaire pour faire les changements qui s’imposent. Quelle meilleure motivation pourrait-il avoir  que de comprendre ce que déclare l’apôtre Paul : «Votre corps est le temple du Saint-Esprit […] vous n’êtes pas à vous-même. Car vous avez été racheté à grand prix.Glorifiez donc Dieu dans votre corps.»

«N’aimez pas le monde ni ce qu’il y a dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie, ne vient pas du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait les volontés de Dieu demeure éternellement.»(1 Jean 2.15-17)

Bien qu’il ait été écrit à l’époque de Romaine, le conseil que l’apôtre Jean adresse à tous ceux qui ont reçu l’appel de Dieu pour une vie meilleure est toujours valable de nos jours, au XXIe siècle. La vraie religion est beaucoup plus qu’une expérience qui se vit une fois par semaine. Elle englobe toutes nos activités, même les divertissements, la musique, la lecture, l’habillement et l’alimentation (Éphésiens 5.1-3, 19 ; 2 Corinthiens 10.5 ; lévitique 11).

En ce qui concerne les divertissements ou les passe-temps, un chrétien sincère se demande :puis-je demander à Dieu de bénir l’usage que je fais de mon temps ? Est-ce que cette activité me fortifie sur les plans physique, mental, social et spirituel ? Est-ce qu’elle est saine, de qualité édifiante, ou est-ce qu’elle excite la passion, encourage le vice et affaiblit les principes élevés ? M’amène-t-elle à oublier Dieu ou à négliger sa parole, la prière et ce qui concerne l’éternité ? Est-ce qu’elle nourrit ma vie spirituelle ou est-ce qu’elle favorise mes tendances aux péchés et diminue ma résistance à la tentation ? Est-ce qu’elle me fait entrer dans un monde de rêves qui me rend incapable d’affronter les réalités de la vie ? Lorsque je suis engagé dans cette activité, est-ce que je peux envisager avec calme la mort et le retour du Christ?

Si on répond honnêtement à ces questions, on finit par renoncer à la plupart des spectacles (que ce soit au théâtre, au cinéma ou à la télévision) ,à la danse, aux romans, aux jeux de cartes, aux paris de toutes sortes et à la musique de type rock ou jazz. On remplace ces influences négatives par « tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation» (Philippiens 4.8).

On cherche à renforcer sa santé physique et spirituelle, et à garder une paix et une joie constantes, en choisissant des divertissements sains à l’air libre, des activités en rapport avec la nature, des lectures et des programmes intellectuellement et spirituellement enrichissants, et ce qu’il y a de mieux dans la musique de qualité.

Si on accepte le défi suivant : «Ne vous conformer pas au monde présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence», on peut réclamer l’accomplissement de la promesse qui s’y rattache-«Afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon, agréable et parfait.»(Romains 12.2)

La volonté du Seigneur pour nous concerne non seulement nos passe-temps, mais aussi notre aspect physique. Il désire que nous soyons beaux, et que par conséquent, il nous mette en garde contre ce qui est artificiel et masque la vraie beauté.

«Que les femmes, vêtues d’une manière décente, avec pudeur et modestie, se parent, non pas de tresses ou d’or, ou de perles, ou de toilettes somptueuses»(1 Timothée 2.9)

L’application de ces principes conduira les hommes aussi bien que les femmes à éviter les vêtements conçus pour attirer l’attention ou susciter l’admiration, ceux qui ne correspondent pas à leurs vrais besoins et ceux qui les obligent à faire de grosses dépenses pour rester à la mode. Les chrétiens seront plus satisfaits en utilisant des vêtements de qualité, confortables, pratiques et qui durent.

Tout en tenant compte du contexte culturel, nos vêtements devraient toujours être simples, décents, propres et de bon goût. La beauté, la qualité, l’ordre et la simplicité sont des principes du royaume des cieux. «N’ayez pas pour parure ce qui est extérieur : cheveux tressés, ornements d’or, manteaux élégants, mais la parure cachée du cœur, la parure personnelle inaltérable d’un esprit doux et tranquille ; voilà qui est d’un grand prix devant Dieu.» (1 Pierre 3.3, 4).

La santé améliore l’aspect physique

Une bonne santé aide également à avoir un physique agréable. Dieu désire que nous soyons en pleine forme : «Je souhaite […] que tu sois en bonne santé, comme prospère ton âme.»(3 Jean 2). Parmi les chrétiens, les adventistes du 7 septième jours sont connus pour insister sur ce sujet. Une large étude a démontré que seuls 20% d’entre eux sont atteint du cancer du poumon lié au tabac, que 13% meurent de cirrhose du foie lié à l’alcool et 48%, par suite d’autres causes affectant les gens en général. Il a été prouvé que les femmes adventistes vivent trois ans de plus que les non-adventistes et les hommes six ans de plus. Leur totale abstinence d’alcool, de tabac et de drogues nocives, leur recherche d’un régime sain (végétarien, de préférence) le fait d’éviter le café et le thé, de privilégier l’exercice physique, le repos régulier et la confiance en Dieu expliquent indubitablement ce qu’on appelle «l’avantage des adventistes ».

Combien ces bienfaits, sont à la portée de tous ceux qui acceptent l’invitation de Dieu : «Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, et quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu.» (1 Corinthiens 10.31).

Par exemple, les moines trappistes, qui ne mangent pas de viande, ne souffrent que d’un cinquième des maladies du cœur que l’on trouve chez les moines bénédictins, qui ont un régime alimentaire classique. Des recherches ont démontré qu’une alimentation végétarienne peut prévenir 97% des attaques cardiaques coronariennes, et, d’après l’Organisation mondiale de la santé (l’OMS), 85% de tous les cancers seraient dus à de mauvaises habitudes alimentaires.

Le manque d’exercice a probablement réduit, en l’espace de cinq ans, l’espérance de vie des hommes aux États-Unis. L’inspecteur général de la santé publique de ce pays est arrivé à la conclusion qu’une alimentation contenant moins de viandes, de graisses saturées, de sucre et de sel, mais davantage de fruits, de légumes verts, de céréales et de légumineuses, favorise une santé optimale. Or, c’est essentiellement le régime qu’ont adopté les adventistes depuis cent ans.

La meilleure motivation

La plupart des gens savent qu’ils devraient vivre de façon plus saine, mais il leur manque la force nécessaire pour faire des changements qui s’imposent. Quelle meilleure motivation pourrait-il avoir que celle de comprendre ce que déclare l’apôtre Paul : «Votre corps est le temple du Saint-Esprit […] vous n’êtes pas à vous même […] vous avez été rachetés à grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps ?»  (1 Corinthiens 6.19, 20)

Jésus a dit : «Je suis venu, afin que les brebis aient la vie et qu’elles l’aient en abondance.»(Jean 10.10).

La réforme de nos habitudes de vie sans le Christ n’est que du légalisme. Mais le Christ sans cette réforme n’est que du sentimentalisme. Dans sa sagesse Dieu nous affirme : «Car par moi, tes jours se multiplieront, et les années de ta vie s’augmenteront.» (Proverbes 9.11). Il s’agit d’une promesse qui nous donnera la puissance nécessaire pour jouir d’une vie plus heureuse et plus saine.

Pour aller plus loin: 2Corinthiens 7.1 ; Colossiens 4.1-3 ; 1 Thessaloniciens 5.22 ; Tite 2.11-14 ; 2 Pierre 3.11 ; 1 Jean 2.6.