Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 18 Mai

18 mai 2016

« Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité : c’est là ce qu’il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses. » Matthieu 23.23

Une religion légaliste a été considérée comme normale pour notre temps. C’est là une erreur. Le reproche adressé aux pharisiens par le Christ est applicable à ceux qui ont perdu leur premier amour. Une religion froide, légaliste, n’amènera jamais des âmes à Christ, étant dépourvue d’amour et sans Christ. Quand des jeûnes et des prières sont pratiqués dans un esprit de propre justice, ils sont en abomination aux yeux de Dieu. Les assemblées de culte solennelles, le cycle des cérémonies religieuses, une humiliation de façade, un sacrifice imposé — tout ceci clame au monde que l’on est propre juste. Ces choses ont pour but d’attirer l’attention sur celui qui s’impose des devoirs rigoureux, comme pour dire : en voilà un qui mérite le ciel. Mais tout cela n’est qu’illusion. Les œuvres ne nous paieront pas l’entrée dans le ciel.

Le grand Sacrifice qui a été offert est suffisant pour tous ceux qui voudront croire. L’amour du Christ communiquera une vie nouvelle au croyant. Celui qui se désaltère à la source de vie sera rempli du vin nouveau du royaume. La foi en Christ fera que le croyant sera animé d’un bon esprit et inspiré par des mobiles élevés ; celui qui regarde à Jésus, chef et consommateur de la foi, n’aura que des sentiments célestes et pleins de bonté. Regardez à Dieu et non pas à l’homme. Dieu est votre Père céleste, toujours prêt à supporter vos infirmités, à vous pardonner et vous guérir. « Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » Jean 17: 3. En contemplant le Christ, vous serez transformés; vous en viendrez à détester l’orgueil, la vanité, l’estime de vous-mêmes, votre propre justice et votre incrédulité d’autrefois. Vous rejetterez loin de vous ces péchés, comme un fardeau inutile, vous marcherez humblement devant Dieu, avec douceur et confiance. Vous vous conduirez avec amour, patience, amabilité, bonté, miséricorde, et avec toutes les grâces qui habitent dans un enfant de Dieu ; pour finir, vous trouverez une place parmi les sanctifiés. {MC1 454.1}

Vigile matinale 17 Mai

17 mai 2016

« Écoutez donc ceci, chefs de la maison de Jacob, et princes de la maison d’Israël, vous qui avez en horreur la justice, et qui pervertissez tout ce qui est droit, vous qui bâtissez Sion avec le sang, et Jérusalem avec l’iniquité ! Ses chefs jugent pour des présents, ses sacrificateurs enseignent pour un salaire, et ses prophètes prédisent pour de l’argent ; et ils osent s’appuyer sur l’Éternel, ils disent : L’Éternel n’est-il pas au milieu de nous ? Le malheur ne nous atteindra pas. C’est pourquoi, à cause de vous, Sion sera labourée comme un champ, Jérusalem deviendra un monceau de pierres, et la montagne du temple une sommité couverte de bois. » Michée 3.9-12

De nombreux textes de la Bible condamnent le mensonge, la corruption, les « cadeaux » donnés et acceptent pour faire dévier le droit et la justice ou pour écraser les humbles et les faibles – ceux que Dieu aime et protège.
Dieu demande la clarté, la transparence, la droiture et la vérité. Cette exigence s’exprime de diverses manières, à travers des lois et des commandements, des paroles de sagesse, les protestations véhémentes des prophètes, ou des récits de situations renvoyant chacun à ses responsabilités.

La corruption se décline, dans la Bible comme aujourd’hui, de multiples manières. Les uns trichent, d’autres trafiquent pour s’enrichir au mépris des plus fragiles et des pauvres, d’autres achètent tout ce qui ne doit pas se vendre, pour fausser la justice à leur profit ou prendre la vie de ceux qui leur déplaisent… Parfois ils réussissent, et c’est la nuit, les ténèbres qui détruisent une société tout entière. Certains s’imaginent même qu’ils pourraient acheter la sagesse ou l’Esprit que Dieu donne gratuitement à ceux qui le demandent, ou qu’un mensonge suffisamment rétribué pourrait arrêter l’essor de la foi au Christ ressuscité.

À l’opposé de ces attitudes troubles et de ces activités inavouables ou inavouées, le Dieu de la Bible invite sans cesse à vivre dans la lumière.

 

Vigile matinale 16 Mai

16 mai 2016

« Vous semez beaucoup, et vous recueillez peu, vous mangez, et vous n’êtes pas rassasiés, vous buvez, et vous n’êtes pas désaltérés, vous êtes vêtus, et vous n’avez pas chaud ; le salaire de celui qui est à gages tombe dans un sac percé. Ainsi parle l’Éternel des armées : considérez attentivement vos voies ! Montez sur la montagne, apportez du bois, et bâtissez la maison : j’en aurai de la joie, et je serai glorifié, dit l’Éternel. Vous comptiez sur beaucoup, et voici, vous avez eu peu ; vous l’avez rentré chez vous, mais j’ai soufflé dessus. Pourquoi ? dit l’Éternel des armées. À cause de ma maison, qui est détruite, tandis que vous vous empressez chacun pour sa maison. C’est pourquoi les cieux vous ont refusé la rosée, et la terre a refusé ses produits. J’ai appelé la sécheresse sur le pays, sur les montagnes, sur le blé, sur le moût, sur l’huile, sur ce que la terre peut rapporter, sur les hommes et sur les bêtes, et sur tout le travail des mains. » Agée 1.6-11

À ceux qui se laissaient aller au découragement, le prophète Aggée demandait : « Est-ce le temps pour vous d’habiter vos demeures lambrissées, quand cette maison est détruite ? Ainsi parle maintenant l’Éternel des armées : considérez attentivement vos voies ! » Pourquoi avez-vous fait si peu pour moi ? Pourquoi vous inquiétez-vous au sujet de vos demeures et vous désintéressez-vous de la maison de l’Éternel ? Où est le zèle que vous témoigniez autrefois pour la reconstruction du temple ? Qu’avez-vous gagné en ne vous occupant que de vous-mêmes ? Votre désir d’échapper à la pauvreté vous a conduits à négliger le temple, mais cette négligence vous a apporté ce que vous redoutiez. « Vous semez beaucoup, et vous recueillez peu, vous mangez, et vous n’êtes pas rassasiés, vous buvez, et vous n’êtes pas désaltérés, vous êtes vêtus, et vous n’avez pas chaud ; le salaire de celui qui est à gages tombe dans un sac percé. » 8 {PR 434.3}

Dieu révéla au peuple la cause de sa misère par des paroles qui ne pouvaient prêter à confusion. « Vous comptiez sur beaucoup, et voici, vous avez eu peu ; vous l’avez rentré chez vous, mais j’ai soufflé dessus. Pourquoi ? dit l’Éternel des armées. À cause de ma maison qui est détruite, tandis que vous vous empressez chacun pour sa maison. C’est pourquoi les cieux vous ont refusé la rosée, et la terre a refusé ses produits. J’ai appelé la sécheresse sur le pays, sur les montagnes, sur le blé, sur le moût, sur l’huile, sur ce que la terre peut rapporter, sur les hommes et sur les bêtes, et sur tout le travail des mains. » 9 « Considérez attentivement vos voies ! suppliait le Seigneur. Montez sur la montagne, apportez du bois et bâtissez la maison : j’en aurai de la joie, et je serai glorifié. » 10 {PR 434.4}.

Le message délivré par Aggée toucha le cœur des chefs israélites et celui du peuple. Ils comprirent que les paroles de Dieu étaient graves, et ils n’osèrent pas rejeter les instructions répétées qui leur étaient adressées. Ils savaient que la prospérité matérielle et les bénédictions spirituelles dépendaient de leur obéissance aux commandements de Dieu. Touchés par les paroles du prophète, Zorobabel et Josué, ainsi que « tout le reste du peuple, entendirent la voix de l’Éternel, leur Dieu ». 11 {PR 435.1}

dès qu’Israël se décida à obéir, le message de reproche fut suivi par des paroles de réconfort. « Aggée… dit au peuple, d’après l’ordre de l’Éternel : je suis avec vous, dit l’Éternel. L’Éternel réveilla l’esprit de Zorobabel… et l’esprit de Josué… et l’esprit de tout le reste du peuple. Ils vinrent et ils se mirent à l’œuvre dans la maison de l’Éternel des armées, leur Dieu. » 12 {PR 435.2}.

Vigile matinale 15 Mai

15 mai 2016

« Car qui suis-je et qui est mon peuple, pour que nous puissions te faire volontairement ces offrandes ? Tout vient de toi, et nous recevons de ta main ce que nous t’offrons. » 1 Chroniques 29.14

Les décisions d’un roi sont largement affectées par la tonalité spirituelle de sa propre nation et de ses dirigeants. Sachant cela, David tenu une réunion publique afin d’encourager les plus hauts représentants de la nation à être loyal et reconnaissant envers Dieu.

Le temps de passer le flambeau était arrivé. David demanda aux plus hauts dirigeants de la nation de soutenir Salomon, encore jeune et inexpérimenté, mais choisit par Dieu (1 Chroniques 29:1).

Lors de cette réunion, David illustra que la dévotion à Dieu grandit proportionnellement à l’expression de nos louanges et de nos dons financiers. Puis, de ses ressources personnelles, il donna généreusement pour la construction du Temple.

L’exemple est le meilleur professeur. David fut perçu par ses partisans comme une personne généreuse et reconnaissante au Seigneur. Motivés par l’exemple du roi, les dirigeants donnèrent également généreusement. Des tonnes d’or et d’argent et d’autres métaux précieux furent offerts pour la construction du temple, et non sous la contrainte ou l’obligation, mais volontairement et de plein gré. Les offrandes généreuses étaient une preuve de la consécration des dirigeants et les aidèrent à se sentir encore plus fervents.

Lors de la réunion, David fit une prière inspirée de louange, vantant la grandeur de Dieu. Des chants de reconnaissance et de louange suivirent, chantés avec enthousiasme par toute l’assemblée.

Dans cette atmosphère intense en spiritualité et en gratitude envers Dieu, Salomon fut couronné roi pour la seconde fois. Le résultat ne pouvait pas être différent. Le récit biblique dit que le règne de Salomon prospéra et tout Israël lui obéit.

Les louanges et la générosité au moyen d’offrandes importantes en temps et en argent, accroissent notre amour pour Dieu et protègent nos cœurs contre le péché. Lorsque nous créons des moments mémorables où le Seigneur est exalté dans la beauté de la sainteté, nous nous assurons un avenir brillant à nous-mêmes et nos enfants.

Cher Dieu, apprends-moi à aimer et à servir de tout mon cœur !

Jobson Santos Adventist Media Center Brazil

Vigile matinale 14 Mai

14 mai 2016

« L’Éternel Dieu prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Éden pour le cultiver et pour le garder. » Genèse 2.15

À Adam et Ève avait été confié le soin du jardin, « pour le cultiver et pour le garder ». Genèse 2 :15. Quoique riches de tout ce que le possesseur de l’univers pouvait leur accorder, ils ne devaient pas rester inactifs. Une tâche utile leur avait été confiée, véritable bénédiction, pour fortifier leur corps, développer leur esprit, former leur caractère. {Éd 24.3}

Le livre de la nature, qui leur prodiguait des leçons vivantes, se révélait être un manuel inépuisable et merveilleux. Sur chaque feuille de la forêt, sur chaque rocher des montagnes, sur chaque étoile scintillante, sur la terre, la mer, le ciel, était écrit le nom de Dieu. Avec toutes les créatures, animées ou inanimées, avec la feuille, la fleur et l’arbre, le Léviathan des mers, le grain de poussière dansant au rayon de soleil, les habitants d’Éden pouvaient s’entretenir ; ils pouvaient demander à chacun les secrets de sa vie. La gloire de Dieu dans les cieux, les mondes innombrables aux révolutions ordonnées, « les nuages […] en équilibre » (Job 37:16), les mystères de la lumière et du son, du jour et de la nuit — tout s’offrait à l’étude des élèves de la première école terrestre. {Éd 24.4}

Le Créateur de toute chose permettait que leur esprit accède aux lois et au fonctionnement de la nature, aux grands principes de vérité qui régissent l’univers spirituel. À la lumière de « la connaissance de la gloire de Dieu » (2 Corinthiens 4:6), leurs facultés mentales et spirituelles se déployaient et ils prenaient conscience des immenses joies que leur procurait leur existence sainte. {Éd 25.1}

Sortant de la main du Créateur, non seulement le jardin d’Éden, mais aussi la terre entière éclatait d’une beauté infinie. Les taches du péché, l’ombre de la mort ne défiguraient pas la création. La gloire de Dieu « couvre [ait] les cieux et sa louange remplit [ait] la terre ». Habakuk 3:3. « Ensemble les étoiles du matin éclataient en chants de triomphe, et tous les fils de Dieu lançaient des acclamations. » Job 38:7. Ainsi la terre était l’emblème parfait de celui qui est « riche en bienveillance et en fidélité » (Exode 34:6); c’était un excellent sujet d’étude pour ceux qui avaient été créés à son image.

Dieu souhaitait que la terre entière suivît l’exemple du jardin d’Éden, et que, au fur et à mesure qu’elle s’agrandirait, la famille humaine crée d’autres foyers, d’autres écoles semblables à ceux qu’il lui avait donnés. Ainsi, au fil du temps, la terre entière abonderait en foyers et en écoles où l’on étudierait les paroles et les œuvres de Dieu, et où les élèves pourraient de plus en plus, de mieux en mieux, refléter la lumière de la connaissance de Dieu, à travers l’éternité. {Éd 25.2}

Vigile matinale 13 Mai

13 mai 2016

La Gestion de la Vie chrétienne

Nous sommes les économes de Dieu, le Seigneur nous ayant confié du temps, des occasions, des aptitudes, des possessions, les biens de la terre et les ressources du sol. Nous sommes responsables devant lui de leur bon usage. Nous reconnaissons ses droits de propriété en le servant fidèlement, ainsi que nos semblables, en lui rendant les dîmes et en lui apportant des offrandes, pour la proclamation de l’Évangile, le soutien et le développement de son Église. Une gestion chrétienne de la vie est un privilège que Dieu nous accorde afin de nous faire grandir dans l’amour et de nous aider à vaincre l’égoïsme et la convoitise. Le bon économe se réjouit des bénédictions accordées à ses semblables comme fruits de sa fidèle gestion

 « Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Genèse 1.27-28

Créés pour être « l’image et la gloire de Dieu » (1 Corinthien 11 : 7), Adam et Ève avaient reçu des dons à la mesure de leur haute destinée. Par leur grâce et leur équilibre, leurs beaux traits réguliers, leur visage rayonnant de santé, de joie et d’espoir, ils ressemblaient de toute évidence à leur Créateur. Mais cette ressemblance n’était pas seulement physique. Chacune des facettes de leur esprit et de leur âme reflétait la gloire de Dieu. Adam et Ève, dotés de haute qualité intellectuelle et spirituelle, n’étaient qu’« un peu inférieurs [s] aux anges » (Hébreux 2 : 7) ; aussi pouvaient-ils non seulement reconnaître les merveilles manifestes de l’univers, mais aussi saisir les responsabilités et les engagements moraux qui leur incombaient. Éducation, p.20 ; éducation, pp. 23, 24.

L’homme formait le couronnement de la création de Dieu, fait à la ressemblance de Dieu, destiné à en être une image. … E.G.White, Review and Herald, June 18, 1895, § 2

Vigile matinale 12 Mai

12 mai 2016

«C’était le jour de la préparation, et le sabbat allait commencer.  Les femmes qui étaient venues de la Galilée avec Jésus accompagnèrent Joseph, virent le sépulcre et la manière dont le corps de Jésus y fut déposé, et, s’en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums. Puis elles se reposèrent le jour du sabbat, selon la loi. » Luc 23.54-56

Dieu nous demande d’observer son saint jour aussi scrupuleusement qu’au temps d’Israël. Chaque chrétien devrait considérer l’ordre donné aux Hébreux comme le concernant personnellement. Le jour qui précède celui du repos est un jour de préparation. Nos affaires ne doivent en aucun cas empiéter sur les heures sacrées. Mais les soins donnés aux malades sont une œuvre de miséricorde qui ne constitue pas une violation du jour de repos et ne doit pas être négligée. En revanche, il faut éviter tout travail non indispensable. Bien des personnes renvoient jusqu’au commencement du jour de repos de petits devoirs qui devraient être accomplis le jour de la préparation. C’est une erreur. Que ces travaux inachevés restent tels quels jusqu’à la fin du jour de repos. Ce sera un bon moyen de rafraîchir la mémoire de mainte personne oublieuse. {PP 268.1

Vigile matinale 11 Mai

11 mai 2016

« Ce sera pour vous un sabbat, un jour de repos, et vous humilierez vos âmes; dès le soir du neuvième jour jusqu’au soir suivant, vous célébrerez votre sabbat. » Lévitique 23.32 :

Quand les Écritures traitent de quelque aspect du quatrième commandement, elles y associent le plus souvent — outre la fidélité envers le Dieu Créateur — la notion de sanctification. Selon Ez. 20:12, le sabbat est un signe entre Dieu et les hommes — donc une convention, une alliance — « pour qu’ils connaissent que je suis l’Éternel qui les sanctifie ». Si la sanctification est obtenue « par l’offrande du corps de Jésus-Christ » (Héb. 10:10), nous pouvons déduire de ces deux textes que le sabbat est un signe par lequel l’homme reconnaît que l’Éternel le sanctifie par l’offrande du corps du Christ.

Le sabbat se présente donc d’emblée comme étant intimement lié à la mort du Christ sur la croix et à son œuvre sacerdotale dans le sanctuaire céleste. Il est un témoignage de foi, de reconnaissance et d’amour envers l’œuvre d’expiation et d’intercession du Christ. C’est la raison pour laquelle « le message du troisième ange demande que soit présenté le sabbat du quatrième commandement en rapport avec l’œuvre du Christ ». (« Messages choisis », I, p.449). Il est déclaré par Mme White « être en vérité le message de la justification par foi ». (« Id. », p. 437). Le message du troisième ange — le dernier avant le retour du Christ — qui est à la fois prédication de la justification par la foi et présentation du sabbat de l’Éternel, n’est pas contradictoire, mais complémentaire, car le quatrième commandement est le « signe de l’œuvre rédemptrice du Christ » (« Éducation », p. 256). C’est en ce sens qu’on a pu dire aussi que le sabbat est le signe de la nouvelle alliance que Dieu propose, par le sang du Christ, à tout homme repentant et obéissant dans la foi et dans l’amour.

Marcel Fernandez

Vigile matinale 10 Mai

10 mai 2016

« Il y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu.  Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses œuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes.  Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance. » Hébreux 4.9-11 :

Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes, car ils sont vierges ; ils suivent l’agneau partout où il va. Ils ont été rachetés d’entre les hommes, comme des prémices pour Dieu et pour l’agneau ; et dans leur bouche il ne s’est point trouver de mensonge, car ils sont irrépréhensibles. Apocalypse 14:4, 5. Mais notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ. Philippiens 3:20.

Soyez donc patients, frères, jusqu’à l’avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend le précieux fruit de la terre, prenant patience à son égard, jusqu’à ce qu’il ait reçu les pluies de la première et de l’arrière-saison. Vous aussi, soyez patients, affermissez vos cœurs, car l’avènement du Seigneur est proche. Jacques 5:7, 8. {PE 30.3-5}

Qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses. Philippiens 3:21. {PE 31.1}

Je regardai, et voici, il y avait une nuée blanche, et sur la nuée était assis quelqu’un qui ressemblait à un fils d’homme, ayant sur sa tête une couronne d’or, et dans sa main une faucille tranchante. Et un autre ange sortit du temple, criant d’une voix forte à celui qui était assis sur la nuée : Lance ta faucille, et moissonne; car l’heure de moissonner est venue, car la moisson de la terre est mûre. Et celui qui était assis sur la nuée jeta sa faucille sur la terre. Et la terre fut moissonnée. Et un autre ange sortit du temple qui est dans le ciel, ayant, lui aussi, une faucille tranchante. Apocalypse 14:14-17. {PE 31.2}

Vigile matinale 09 Mai

9 mai 2016

« Il se rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et, selon sa coutume, il entra dans la synagogue le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture, » Luc 4.16

Jésus n’abolit pas le Sabbat, mais il en réforme l’observance, car « la multitude des règles casuistiques (1521, selon Rabbi Johanan) avaient fait de cette observance un rituel juridique en plus qu’un service d’amour. […] Cette dimension originelle du Sabbat, jour où Dieu est honoré par l’intérêt et la compassion que l’on a envers ses semblables, avait été généralement oubliée au temps de Jésus » (p. 29). « Le programme de réforme sabbatique du Christ doit être replacé dans le contexte d’ensemble de son attitude vis-à-vis de la Loi. Dans le sermon sur la montagne, il explique que sa mission est de replacer les diverses prescriptions de la Loi dans leur esprit d’origine (Mat. 5 :17 et suivants). Il était absolument nécessaire de clarifier ainsi les intentions sous-jacentes aux préceptes, depuis que l’accumulation des traditions avait le plus souvent obscurci leur visée originelle » (p. 30).

Parce qu’il fait des guérisons ce jour-là, les Juifs l’accusent de transgresser le Sabbat (Jean 5 :16,18 ; 9 :15), « mais c’est précisément cette accusation que le Christ a constamment repoussée. […] Jésus n’admet jamais avoir transgressé le Sabbat » (p. 38).

La « relation entre le Sabbat et le salut est bien soulignée par Jean dans le récit des deux miracles opérés par le Christ un jour de Sabbat (Jean 5 :1-18 ; 9 :1-41) » (p. 33), qui montrent que ces guérisons sont légitimes, car « de même que le prêtre, le jour du sabbat [Jean 7: 22, 23], étend au nouveau-né la bénédiction de l’alliance par la circoncision, ainsi le Christ doit-il, ce même jour, travailler au salut de l’homme tout entier » (p. 45), comme son Père qui « est encore à l’œuvre à présent » (Jean 5:17) pour sauver les pécheurs. « En identifiant sa mission avec le Sabbat, le Christ révèle la raison d’être divine du précepte : la communion de l’homme avec son Dieu. Par le Christ, le Sabbat devient non seulement un temps de commémoration de la création passée, mais aussi un temps d’expérience du salut par le service d’autrui » (p. 45).

Dans Marc 2 : 27, 28, on lit que « le Sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le Sabbat, de sorte que le Fils de l’homme est maître même du Sabbat » : par cette phrase Jésus affirme aux pharisiens que « le Sabbat est venu à l’existence (egeneto) après la création de l’homme, non pas pour le rendre esclave de règles, mais pour assurer son bien-être physique et spirituel. Son observance ne restreint pas ce bien-être, elle le garantit » (p. 47); et « lorsqu’il se proclame Seigneur du Sabbat, le Christ n’accorde pas une liberté totale à ses disciples vis-à-vis du Sabbat ; mais il affirme plutôt qu’il a autorité pour déterminer comment le Sabbat doit être observé, pour l’honneur de Dieu et le bien-être de l’homme » (p. 50) face aux « traditions rabbiniques souvent absurdes » (p. 51).