Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

EXPLICATION EN PROFONDEUR SUR LA NATURE DE L’HOMME

18 février 2016

L’HOMME A L’IMAGE DE DIEU. Les êtres vivants créés par Dieu le sixième jour de la création ont été faits «à l’image de Dieu» (Genèse 1 : 27). Qu’est-ce que cela implique ?

CRÉÉ A L’IMAGE ET A LA RESSEMBLANCE DE DIEU. On dit couramment que les dimensions morale et spirituelle de l’homme peuvent nous aider à imaginer la nature morale et spirituelle de Dieu. Mais puisque la Bible enseigne que l’homme représente une unité de corps, d’âme et d’esprit, on peut en déduire que les traits physiques de l’homme doivent aussi, dans un certain sens, refléter l’image de Dieu. Mais Dieu n’est-il pas un esprit ? Comment un être spirituel pourrait-il avoir une forme, une apparence ?

Les anges sont, comme Dieu, des êtres spirituels (Hébreux 1 : 7, 14). Pourtant, quand ils apparaissent c’est dans une forme humaine (Genèse 18 : 1 – 19 : 22 ; Daniel 9 : 21 ; Luc 1 : 11 – 38 ; Actes 12 : 5-10). Un être spirituel pourrait-il avoir un «corps spirituel» et une apparence physique ? (1 Corinthiens 15 : 44).

D’après la Bible, certaines personnes ont pu apercevoir en partie la personne de Dieu. Moïse, Aaron, Nadab, Abihu et les soixante-dix anciens ont vu ses pieds (Exode 24 : 9-11). Bien qu’il ait toujours refusé de montrer son visage, Dieu après avoir couvert Moïse de ses mains lui permit de le voir de dos une fois passé (Exode 33 : 20-23). Dieu apparut à Daniel sous les traits de l’Ancien des jours assis sur son trône au cours d’une vision présentant la scène du jugement (Daniel 7 : 9, 10). Le Christ est décrit comme «l’image du Dieu invisible» (Colossiens 1 : 15) et comme «l’empreinte de sa personne» (Hébreux 1 : 3). Ces passages semblent démontrer que Dieu est un être personnel et qu’il a une forme personnelle. Cela ne devrait pas nous surprendre puisque l’homme a été créé à l’image de Dieu.

L’homme a été créé «de peu inférieur aux anges» (Hébreux 2 : 7). D’après cet argument, l’homme aurait reçu des dons spirituels et intellectuels. Bien qu’Adam ait manqué d’expérience, de discernement et de maturité, il a été créé «droit» (Ecclésiaste 7 : 29), ce qui souligne sa droiture morale [7]. Étant créé à l’image morale de Dieu, il était juste autant que saint (cf. Éphésiens 4 : 24) et représentait une partie de cette création que Dieu avait estimé très bonne (Genèse 1 : 31).

Ayant été créé à l’image morale de Dieu, l’homme a eu la possibilité de prouver son amour et sa loyauté envers son Créateur. Comme Dieu, il avait le pouvoir de choisir — la liberté de penser et d’agir selon certains impératifs moraux. Il était donc libre d’aimer et d’obéir ou de trahir et de désobéir. Dieu prit le risque que l’homme fasse un mauvais choix, parce que seule la liberté de choix pouvait permettre à l’homme de développer un caractère qui puisse démontrer le principe de l’amour, essence même de la nature de Dieu, l’essence même de sa nature (1 Jean 4 : 8). Son destin était d’atteindre l’expression la plus élevée de l’image de Dieu : aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme, de toute sa pensée et aimer son prochain comme soi-même (Matthieu 22 : 36-40).

CRÉÉ POUR COMMUNIER AVEC LES AUTRES. Dieu dit : «Il n’est pas bon que l’homme soit seul» (Genèse 2 : 18). Il donna le jour à Eve. Tout comme les trois personnes de la divinité sont unies dans une relation d’amour, nous avons été créés nous aussi pour vivre une communion à travers l’amitié ou le mariage (Genèse 2 : 18). Dans ce type de relation, l’occasion nous est offerte de vivre pour les autres. Être un homme signifie s’orienter vers une relation. Le développement de cet aspect de l’image de Dieu fait partie intégrante de l’harmonie et du bonheur du royaume de Dieu.

CRÉÉS POUR GÉRER NOTRE ENVIRONNEMENT. Dieu dit : «Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.» (Genèse 1 : 26). Dans ce texte, Dieu fait allusion à l’image divine de l’homme et à la domination qu’il est appelé à exercer sur la création. L’homme a été placé à un niveau supérieur à celui des autres créatures en qualité de représentant de Dieu. Le règne animal ne peut discerner la souveraineté de Dieu ; beaucoup d’animaux sont cependant capables d’aimer et de servir l’homme.

David, parlant de cette domination de l’homme, déclare : «Tu lui as donné la domination sur les œuvres de tes mains, tu as tout mis sous ses pieds.» (Psaume 8 : 7). La position élevée de l’homme était à la mesure de la gloire et de  l’honneur dont il avait été couronné (Psaume 8 : 6). Il devait régner sur le monde dans un esprit de miséricorde, reflétant ainsi le règne bienveillant de Dieu sur l’univers. De cette façon, nous ne pouvons pas nous estimer victimes des circonstances ou écrasés par les forces qui nous environnent. Dieu, au contraire, nous a confié le mandat de façonner notre environnement et de tirer parti de toute situation qui se présente à nous pour accomplir la volonté de Dieu.

Ces remarques peuvent nous aider à améliorer nos relations humaines dans un monde marqué par toutes sortes de ruptures. Elles fournissent également une réponse au problème posé par la consommation égoïste des ressources naturelles et par la pollution inconsidérée de l’air et de l’eau. Ces nuisances conduisent à une détérioration grandissante de la qualité de la vie.L’adoption des principes bibliques relatifs à la nature humaine fournit la seule assurance valable d’un avenir prospère.

CRÉÉ POUR IMITER DIEU. En tant qu’êtres humains, nous sommes appelés à agir comme Dieu parce que nous avons été créés en vue de lui ressembler. Bien que nous soyons humains et non divins, nous devons refléter l’image de celui qui nous a créés à travers la domination que nous exerçons dans quelque domaine que ce soit. Le quatrième commandement nous y invite : nous sommes appelés à suivre l’exemple de notre Créateur en travaillant six jours de la semaine et
en nous reposant le septième jour (Exode 20 : 8-11).

CRÉÉ POUR UNE IMMORTALITÉ CONDITIONNELLE. A la création, l’immortalité fut accordée à nos premiers parents, bien qu’elle fût conditionnée par leur obéissance. Parce qu’ils avaient accès à l’arbre de vie, ils étaient destinés à vivre éternellement. La seule manière possible de compromettre leur situation d’immortalité consistait à transgresser le commandement qui leur défendait de manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. La désobéissance les conduirait à la mort (Genèse 2 : 17 ; cf. 3 : 22).

Vigile matinale 18 février

18 février 2016

« Bien-aimés, aimons nous les uns les autres; car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu… Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour… Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres… Si quelqu’un dit: J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas? » 1 Jean 4.7, 8, 11, 20

Cette nature pécheresse qui est transformée lorsqu’on accepte Jésus dans sa vie, nous demande de marcher en nouveauté de vie. Cette transformation opérait par le Saint-Esprit, nous pousse à considérer l’autre comme son prochain. Cette étape de notre vie est très difficile pour nous tous, surtout quand l’autre nous a blessé ou nous a trahi.

Au risque de me tromper, quand on nous demande d’aimer ceux qui nous fait du mal, on a tendance à faire marche arrière. On aurait bien voulu que cette aspect ne fasse pas partie du package de la transformation. Or même si Dieu sait comme c’est difficile pour tout un chacun de pardonner et d’aimer nos ennemis, Il veut que nous ressemblions à Jésus.

Ainsi Dieu nous aide quotidiennement à revoir notre relation envers autrui à la lumière de sa Parole et de l’action de Jésus sur la croix. Jésus pardonna à ses ennemis et par extension à nous aussi. Aimer l’autre malgré les difficultés dans les relations humaines, c’est la marque de fabrique de Dieu pour l’homme transformé.

Arrêtons-nous un seul instant, et dressons une liste de personne que nous n’aimons pas et que nous offensons. Qu’allons-nous faire avec ses personnes ? Allons-nous continuer à agir comme notre ancienne nature ? Ou bien allons-nous remettre ces relations difficiles entre les mains de notre Seigneur Jésus Christ. Car celui qui aime, c’est celui qui accepte de pardonner et de demander pardon.

Vigile matinale 17 février

17 février 2016

« Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n’imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc les fonctions d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous; nous vous en supplions au nom de Christ: Soyez réconciliés avec Dieu! » 2 Corinthiens 5.19-20

Le péché a fait de nous les enfants des ténèbres, loin de l’idéal que le Créateur avait prévu pour la race humaine. Or pour pouvoir rencontrer Dieu, il aurait fallu que l’homme passe par une transformation radicale. Le péché avait annulé toutes tentatives de l’homme à retourner vers Dieu par lui. Même si l’homme faisait pénitence ou bien s’il se mortifiait le corps ou même qu’il fasse de long pèlerinage, rien ne pouvait l’aider.

C’est ainsi que Dieu dans son amour envoya son fils pour nous sauver de la malédiction du péché. Ainsi ce texte de Paul aux Corinthiens, nous rappelle que, quand nous acceptons le sacrifice de Jésus, nous sommes réconciliés avec Jésus. Dans cette réconciliation est comprise le pardon et l’effacement de nos péchés. Notre nature pécheresse est transformée lorsque nous acceptons Jésus dans nos vies.

Alors ne restons avec Jésus et laissons LUI le champ libre pour nous faire grandir spirituellement. Et s’il arrive que nous chutons, ça peut arriver à tous, revenons à lui comme le fils prodigue.

Vigile matinale 16 février

16 février 2016

« C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché, car jusqu’à la loi le péché était dans le monde. Or, le péché n’est pas imputé, quand il n’y a point de loi. Cependant la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui n’avaient pas péché par une transgression semblable à celle d’Adam, lequel est la figure de celui qui devait venir. Mais il n’en est pas du don gratuit comme de l’offense; car, si par l’offense d’un seul il en est beaucoup qui sont morts, à plus forte raison la grâce de Dieu et le don de la grâce venant d’un seul homme, Jésus Christ, ont-ils été abondamment répandus sur beaucoup. Et il n’en est pas du don comme de ce qui est arrivé par un seul qui a péché; car c’est après une seule offense que le jugement est devenu condamnation, tandis que le don gratuit devient justification après plusieurs offenses. Si par l’offense d’un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice régneront ils dans la vie par Jésus-Christ lui seul. » Romains 5.12-17

Ce texte nous rappelle ce que l’homme a perdu avec l’entrée du péché dans sa vie. Il dit aussi que dorénavant la nature de l’homme ne sera plus parfaite mais pécheresse. Ainsi « l’immortalité promise à l’homme à condition qu’il obéisse étant compromise, Adam ne pouvait transmettre à sa postérité ce qu’il ne possédait plus. » {VMA 33.1} Le péché est gravé dans le cœur de l’homme, impossible de l’enlever par soi-même. Il apporta une transformation chez l’homme qui ne ressemble gère à ce que Satan avait promis à Adam. Dorénavant il devra vivre avec tout le restant de sa vie sur terre.

« Et si Dieu n’avait, au prix du sacrifice de son Fils, remis l’immortalité à sa portée, l’humanité se fût trouvée sans espérance. La « mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché », mais Jésus-Christ « a mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile ». Romains 5:12; 2 Timothée 1:10. Nous ne pouvons obtenir cette dernière que par lui. Jésus dit: « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie ». Jean 3:36. Quiconque veut se conformer aux conditions peut entrer en possession de ce don inestimable. Tous ceux qui, par la persévérance à faire le bien, « cherchent l’honneur, la gloire et l’immortalité » recevront « la vie éternelle ». Romains 2:7. » {VMA 33.1}

Vigile matinale 15 février

15 février 2016

« Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui s’y trouve, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans des temples faits de main d’homme; il n’est point servi par des mains humaines, comme s’il avait besoin de quoi que ce soit, lui qui donne à tous la vie, la respiration, et toutes choses. Il a fait que tous les hommes, sortis d’un seul sang, habitassent sur toute la surface de la terre, ayant déterminé la durée des temps et les bornes de leur demeure; il a voulu qu’ils cherchassent le Seigneur, et qu’ils s’efforçassent de le trouver en tâtonnant, bien qu’il ne soit pas loin de chacun de nous, car en lui nous avons la vie, le mouvement, et l’être. C’est ce qu’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes: De lui nous sommes la race. » Actes 17.24-28

La leçon la plus difficile et humiliante que l’homme a besoin d’apprendre c’est qu’il est complètement incapable par lui-même, qu’il ne peut compter sur la sagesse humaine pour déchiffrer correctement les secrets de la nature. Parce que le péché a troublé sa vision, il ne sait interpréter la nature sans l’élever au-dessus de Dieu. Il ne peut y découvrir Dieu, ni Jésus-Christ, que Dieu a envoyé. Il ressemble à ces Athéniens qui dressaient leurs autels pour adorer la nature. Debout sur la colline de Mars, Paul leur présenta la majesté du Dieu vivant en contraste avec leur culte idolâtre. {MC1 343.2}

« Athéniens, je vous trouve à tous égards extrêmement religieux. Car, en parcourant votre ville et en considérant les objets de votre dévotion, j’ai même découvert un autel avec cette inscription: À un dieu inconnu! Ce que vous révérez sans le connaître, c’est ce que je vous annonce…Ainsi donc, étant la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, à de l’argent, ou à de la pierre, sculptés par l’art et l’industrie de l’homme. » (Actes 17:22-23,29) Paul voulait faire comprendre aux Athéniens et à nous par extension, que nous sortons de la main du Créateur. Ce texte balaie d’un seul trait la théorie de l’évolutionnisme.

Merci Seigneur Jésus pour tout.

Vigile matinale 14 février

14 février 2016

« Car je reconnais mes transgressions, Et mon péché est constamment devant moi. J’ai péché contre toi seul, Et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, En sorte que tu seras juste dans ta sentence, Sans reproche dans ton jugement. Voici, je suis né dans l’iniquité, Et ma mère m’a conçu dans le péché. » Psaume 51.5-7

Parmi les différents psaumes qui abordent la question de la repentance (6, 32, 38, 51, 102, 130 et 141), celui-ci (51) occupe une position centrale ; c’est probablement le psaume qui traite le mieux ce sujet si important. Nulle part la douleur du coupable, qui s’accuse lui-même sans chercher à atténuer sa faute, ne s’exprime aussi fortement et d’une manière si complète. Après avoir transgressé successivement trois commandements de la loi (Ex. 20 : 17, 14, 13), David donne l’impression que sa conscience ne le reprend pas. Plus tard, au moment de sa restauration, il parlera des graves conséquences dans son âme de l’interruption de sa communion avec Dieu : « Ma vigueur s’est changée en une sécheresse d’été » (Ps. 32 : 3 4). Un certain temps s’écoule sans changement ; il faut que dans sa grâce, Dieu lui envoie Nathan. La touchante parabole de l’unique brebis volée à un pauvre était bien de nature à atteindre le cœur de celui qui dans sa prime jeunesse s’était montré un berger dévoué  auprès du troupeau de son père. Va-t-il se reconnaître et mesurer enfin l’horreur de ses fautes ? Il n’en est rien : rempli de colère, il stigmatise sans pitié la conduite de cet homme riche en disant : « L’Éternel est vivant que l’homme qui a fait cela est digne de mort, et il rendra la brebis au quadruple ». Alors le doigt de Dieu, par le moyen de Nathan, le désigne : « Tu es cet homme » (2 Sam. 12 : 5-7) ! David répond alors aussitôt : « J’ai péché contre l’Éternel » (v. 13).

Quel effondrement ! Sa conscience longtemps endormie, est saisie à présent par une profonde conviction de péché. Il exprime alors dans le Psaume 51 les sentiments qu’il éprouve. http://www.bible-notes.org/

Ainsi ce psaume relate parfaitement, la nature de l’homme après la chute d’Adam. Nature s’est davantage empirait avec le temps. Mais grâce soit rendue à Dieu, du fait, qu’il envoya Jésus pour nous sauver du péché.

Vigile matinale 13 février

13 février 2016

« Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, La lune et les étoiles que tu as créées: Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui? Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui? Tu l’as fait de peu inférieur à Dieu, Et tu l’as couronné de gloire et de magnificence. Tu lui as donné la domination sur les œuvres de tes mains, Tu as tout mis sous ses pieds, Les brebis comme les bœufs, Et les animaux des champs, Les oiseaux du ciel et les poissons de la mer, Tout ce qui parcourt les sentiers des mers. » Psaume 8.4-9

« Qu’est-ce que l’homme… » : Ce thème est d’une importance capitale pour tous ceux qui désirent connaître la Vérité et en tirer le maximum de bénéfice afin qu’elle ait une influence sur leurs cœurs et leurs vies. Le point de vue biblique à propos de l’homme n’est pas une spéculation.

Au contraire, comme il se doit, la Bible en tant que la voix ou révélation de Dieu parle avec autorité et emphase, proclamant le commencement, le passé et le futur de l’homme. C’est pourquoi le point de vue biblique est le seul qui soit conséquent, la seule manière purement scientifique et orthodoxe de comprendre le sujet.

Le véritable point de vue biblique rend gloire à Dieu pour sa création originelle, celle d’Adam, à l’image divine. « Dieu dit : Faisons l’homme notre image, selon les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre… » (Genèse 1:26).

Ici la Bible montre clairement que dans le plan d’origine de Dieu l’humanité était appelée à être parfaite, à l’image de Dieu, et qu’elle devait être couronnée de gloire et de magnificence. L’apôtre Paul, parlant du Psaume 8, nous dit : « Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ? » (Hébreux 2:6). Dieu se souvint de son dessein originel exprimé en Genèse 1:26 et de ce qu’à une époque à venir il enverrait Jésus-Christ afin de restaurer ce qui avait été perdu par la chute d’Adam. (Actes 17:31).

Le Psalmiste David reconnaît la beauté complexe de la création particulière de Dieu, de l’homme. Il dit : « Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse, tes œuvres sont admirables, et mon âme le reconnaît bien » (Psaume 139:49). David reconnut clairement en lui-même, malgré l’éloignement de la perfection originelle, l’œuvre d’un créateur puissant et en conséquence il glorifia Dieu.

Vigile matinale 12 février

12 février 2016

LA NATURE DE L’HOMME
L’homme et la femme furent créés à l’image de Dieu et dotés d’une individualité, du pouvoir et de la liberté de penser et d’agir. Bien que créé libre, chacun d’eux, constitué d’une unité indivisible, corps, âme et esprit, était dépendant de Dieu pour la vie, dans tous les aspects de l’existence. Quand nos premiers parents désobéirent à Dieu, ils refusèrent de dépendre de Dieu et furent déchus de la position élevée qu’ils occupaient auprès de Dieu. L’image divine fut altérée en eux et ils devinrent mortels. Leurs descendants participent de cette nature déchue et en supportent les conséquences. Ils naissent avec des faiblesses et des tendances au mal. Mais Dieu – en Christ – a réconcilié le monde avec lui-même, et, par son Esprit, il rétablit chez les mortels repentants l’image de Celui qui les a faits. Créés pour la gloire de Dieu, ils sont appelés à l’aimer, à s’aimer les uns les autres et à prendre soin de leur environnement.

« Puis Dieu dit: Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Genèse 1.26-28

Aucun sculpteur humain n’eût été capable de ciseler un être aussi noble. Peut-être un Michel-Ange eût-il pu modeler une forme exceptionnelle, mais eût-il été capable de reproduire une anatomie et une physiologie aussi harmonieuses et fonctionnelles ? La réponse est NON. La sculpture parfaite était là, allongée sur le sol, pourvue de cheveux, de cils et d’ongles ; l’œuvre de Dieu n’était cependant pas terminée. Cet homme n’avait pas été créé pour être couvert de poussière mais pour vivre, pour penser, pour créer et pour croître dans la gloire. Se penchant sur cette forme magnifique, le Créateur « souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint une âme vivante » (Genèse 2:7 ; cf. 1:26). Prenant conscience du besoin de compagnie ressenti par l’homme, Dieu lui fit « une aide semblable à lui ».

Aujourd’hui, beaucoup de gens croient que l’homme tire son origine des formes simples de la vie animale et qu’il est le résultat d’un processus naturel qui se déroula au cours de milliards d’années. Une telle vision des choses est totalement étrangère au récit biblique. Il affirme au contraire que les êtres  humains ont été soumis à un processus de dégénérescence.

Cette vision des choses est essentielle quand on considère l’approche biblique de la nature de l’homme. L’homme sort de la main du Créateur qui lui insuffla le souffle de vie.

Vigile matinale 11 février

11 février 2016

« C’est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu’on voit n’a pas été fait de choses visibles. » Hébreux 11.3

Par la foi, nous reconnaissons que l’univers a été fait par la parole de Dieu, afin que ce qui se voit n’eût pas été fait de choses qui paraissent. Même dans sa manifestation première et la plus générale, la foi, en tant que telle, nous persuade que le monde créé par la parole de Dieu, est une vue de l’invisible. En observant le monde sensible, l’homme ne discerne qu’une chaîne non interrompue de causes et d’effets, et rien ne lui prouve que cette chaîne n’ait jamais eu un commencement.

Par la foi, se fondant sur une révélation positive de Dieu, il considère, comprend, reconnaît que toutes les choses visibles ont eu, en leur temps, une cause invisible, que l’univers (grec les siècles, les périodes que l’univers doit parcourir et tout ce qui les remplit) a été fait, formé, construit par une ou par la parole créatrice de Dieu.

L’auteur fait allusion à Genèse 1.1-4. (Psaumes 33.6. Comparer Jean 1.1-3)
Et il ne faut pas à la foi un petit effort pour admettre ce miracle des miracles, cet acte de la toute-puissance par lequel l’univers fut tiré du néant, construit par la parole de Dieu, afin que, comme l’auteur ajoute, marquant l’intention divine, ce qui se voit n’eût point été fait de choses qui parussent, c’est-à-dire eût une cause invisible, immatérielle, le Dieu éternel lui-même, et fût appelé à l’existence par sa seule parole créatrice.

Vigile matinale 10 février

10 février 2016

 « Mon âme, bénis l’Éternel! Éternel, mon Dieu, tu es infiniment grand! Tu es revêtu d’éclat et de magnificence! Il s’enveloppe de lumière comme d’un manteau; Il étend les cieux comme un pavillon. Il forme avec les eaux le faîte de sa demeure; Il prend les nuées pour son char, Il s’avance sur les ailes du vent. Psaume 104.1-3

Ce psaume qui est long (35 versets) chante la création du monde par Dieu. Splendeurs du ciel, de la terre, de l’eau, des astres, de la mer, de la vie et de la mort … « Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur ! » Et ce panorama de louange est encadré par la bénédiction : « Bénis le Seigneur, ô mon âme ! »

Le Psaume 104 est connu depuis longtemps comme le « Psaume de la création. » Ce psaume présente un poème sur la création du monde, et il contient plusieurs passages clés qui contiennent des indices sur des sujets clés liés à la création, comme les inondations, mort avant la chute de l’homme et l’âge de la terre.

Première strophe : le ciel (v. 1b-4)
C’est d’abord la grandeur divine que mentionne le psalmiste. Dieu s’habille d’un immense manteau de lumière, puis érige sa demeure princière et gigantesque au-dessus de la coupole du firmament. Ainsi, la salle du trône de Dieu est-elle installée au-delà des régions les plus élevées. Mais, contrairement aux dieux qui se tenaient immobiles dans leurs temples, lui vole sur les ailes du vent d’un bout à l’autre du cosmos dont il a la charge, sur un char dans les nuages (cf. Éz 1; Ps 68,5.34).

Ainsi « le poète rejette les concepts de l’athéisme et du panthéisme. Par sa parole, Dieu a créé le monde et le soutient. Le parallèle entre ce psaume et l’histoire de la création de Genèse 1 est remarquable. Au moment de la rédaction de ce psaume, l’histoire de la création était connue et acceptée. Dieu est loué, lui qui renouvelle la face de la terre (v. 30) et accomplit des miracles de fertilité et de croissance… Le psaume 104 est donc une forte défense contre les mélanges de religions et un engagement clair pour le Créateur (v. 3). Croire au Créateur est devenu un message renouvelé pour Israël et les nations voisines. Toute réalité créée porte le sceau de son Créateur, et montre, au-delà d’elle-même, la main divine. » Christoph Berger