Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale du 24 février

24 février 2020

S’épanouir au bon endroit

Car Jonathan a fait alliance avec la maison de David.
1 Samuel 20.16

«Toute mauvaise herbe est une plante qui pousse là où l’on ne veut pas», m’a dit mon père. Quant à moi, je souhaitais laisser là le plant de maïs qui s’était «invité» parmi les pois, mais mon père, m’a cependant demandé de l’arracher car il ne ferait qu’étouffer les pois et leur voler leurs nutriments.

Les êtres humains ne sont pas des plantes – nous avons un esprit et Dieu nous a donné le libre arbitre. Il nous arrive néanmoins parfois d’essayer de pousser là où Dieu ne voulait pas nous voir nous enraciner.

Or, cela aurait pu être le cas de Jonathan, le fils guerrier du roi Saül, car il avait toutes les raisons de s’attendre à lui succéder. Il a cependant vu la bénédiction de Dieu reposer sur David, de même qu’il a reconnu l’envie et l’orgueil qu’elle suscitait chez son père
(1 S 18.12-15). Ainsi, au lieu de se saisir d’un trône qui ne serait jamais le sien, Jonathan est devenu le meilleur ami de David, allant jusqu’à lui sauver la vie (19.1-6; 20.1-4).

Certains diraient que Jonathan a trop sacrifié, mais quel meilleur souvenir préférerait-on laisser de soi-même ? Celui de l’ambitieux Saül, qui s’est cramponné à son royaume pour finir par le perdre, ou celui de Jonathan, qui a protégé la vie d’un homme qui allait devenir l’honorable ancêtre de Jésus ?

Le plan divin surpasse le nôtre. Nous pouvons le combattre et ressembler à une mauvaise herbe indésirable ou le suivre et devenir des plantes florissantes qui donnent du bon fruit. À nous de choisir ! — Timothy Gustafson

Dieu nous invite à apporter son Évangile avec lui à notre monde.

Vigile matinale du 23 février

23 février 2020

La miséricorde avant tout

Parlez et agissez comme devant être jugés par une loi de liberté.
Jacques 2.12

Lorsque mes enfants se chamaillaient et venaient me rapporter les méfaits l’un de l’autre, je prenais chacun à part pour entendre sa version du problème. Comme les deux s’étaient rendus coupables, au terme de notre entretien, je demandais à chacun quelle serait, à son avis, la conséquence qui conviendrait le mieux aux actions de l’autre. Les deux me suggéraient une punition rapide. Or, à leur grand étonnement, j’imposais plutôt à chacun la conséquence que celui-ci destinait à l’autre. Soudain, chacun se mettait à se plaindre de «l’injustice» de cette punition maintenant qu’elle lui était infligée – même si chacun avait jugé la sienne appropriée lorsqu’elle était destinée à l’autre.

Mes enfants avaient prononcé le genre de «jugement […] sans miséricorde» duquel Dieu avait voulu dissuader ses enfants (Ja 2.13). Jacques nous rappelle qu’au lieu d’user de favoritisme envers les plus nantis, ou encore envers nous-mêmes, Dieu désire que nous aimions les autres comme nous-mêmes (v.8). Selon Jacques, plutôt que d’utiliser autrui dans notre propre intérêt ou de ne faire aucun cas de quiconque n’occupe pas de poste nous avantageant, nous devrions nous comporter comme des gens qui savent combien ils ont reçu et été pardonnés – ainsi que d’étendre cette miséricorde aux autres.

Dieu nous a généreusement fait don de sa miséricorde. Dans toutes nos interactions avec autrui, n’oublions jamais la miséricorde dont il a fait preuve envers nous et transmettons-la à notre prochain. — Kristen Holmberg

La miséricorde de Dieu nous pousse à nous montrer miséricordieux.

Vigile matinale du 22 février

22 février 2020

Bouclez votre ceinture !

Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins. Hébreux 4.16

Après avoir allumé le voyant indiquant qu’il fallait boucler notre ceinture, le commandant de bord a annoncé : «Veuillez retourner à votre siège immédiatement et bien boucler votre ceinture.» Les agents de bord donnent cette consigne parce qu’en zone de turbulence, les passagers ayant négligé de s’attacher risquent de se faire blesser. Bien en sécurité dans leur siège, ils peuvent traverser en sûreté cette zone.

La vie nous prévient rarement des expériences troublantes qui nous attendent. Par contre, notre Père céleste connaît nos combats, s’en soucie et nous invite à lui soumettre nos inquiétudes, nos souffrances et nos craintes. La Bible nous dit : «Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins » (Hé 4.15,16.)

En période de turbulence, nous présenter à notre Père en prière est le mieux que nous puissions faire. L’expression «trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins» signifie qu’en sa présence, nous pouvons rester bien «attachés» en périodes de danger, car nous offrons nos préoccupations à celui qui transcende tout ! Si nous nous sentons dépassés, nous pouvons prier. Dieu nous aidera à traverser la tempête.
— Bill Crowder

Prions toujours notre Père, qui connaît déjà nos futures épreuves.

Vigile matinale du 21 février

21 février 2020

Araignées et présence de Dieu

[Afin] qu’il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur.
Éphésiens 4.16

Les araignées. Je ne connais aucun enfant qui les aime. Du moins pas dans leur chambre… à l’heure du coucher. Or, en s’apprêtant à se glisser entre les draps, ma fille en a vu une dangereusement près du lit. « Papaaa ! Araignéeee ! » a-t-elle hurlé. Malgré ma détermination, je ne suis pas parvenu à trouver l’intruse à huit pattes.

«Elle ne te fera aucun mal», ai-je rassuré ma fille. Elle n’en était toutefois pas convaincue. Ce n’est que lorsque je lui ai dit que je resterais à côté de son lit superposé, à y monter la garde, qu’elle a accepté de se glisser entre les draps.

Tandis que ma fille s’y installait pour dormir, je lui ai tenu la main en lui précisant : «Je t’aime tant. Je suis là. Mais tu sais quoi ? Dieu t’aime encore plus que papa et maman ne t’aiment. Et il est très proche. Tu peux toujours le prier quand tu as peur.» Cela a semblé la réconforter, si bien qu’elle s’est endormie rapidement.

La Bible nous rassure souvent quant au fait que Dieu est toujours près de nous (Ps 145.18; Ro 8.38,39; Ja 4.7,8), mais il nous arrive parfois d’avoir du mal à y croire. Cela explique d’ailleurs peut-être que Paul ait prié que les croyants d’Éphèse aient la force et la puissance nécessaires pour saisir cette vérité (Ép 3.16). Il savait que, dans la crainte, nous risquons d’oublier que Dieu est là, tout près. Par contre, comme j’ai tenu avec amour la main de ma fille sur le point de s’endormir, de même notre Père céleste et bienveillant ne reste jamais plus loin de nous que d’une prière. — Adam Holz

Dieu est toujours près de nous, en dépit de nos craintes.

Vigile matinale du 20 février

20 février 2020

Le grand Médecin

Demeurez en moi, et je demeurerai en vous.
Jean 15.4

Lorsque le docteur Rishi Manchanda demande à ses patients : «Où vivez-vous ?» il s’attend à recevoir en réponse plus qu’une simple adresse. Il a pu observer un schéma. Ceux qui viennent solliciter son aide habitent souvent un milieu stressant. La moisissure, les parasites et les toxines les rendent souvent malades. Le docteur Manchanda s’est donc fait le défenseur de ce qu’il appelle les Médecins en amont. Il s’agit de professionnels de la santé qui, tout en prodiguant des soins médicaux, travaillent auprès des collectivités et des patients atteints, de manière à remonter jusqu’à la source d’une meilleure santé.

Tout en guérissant ceux qui venaient à lui (Mt 4.23,24), Jésus leur faisait voir au-delà de leurs besoins physiques et matériels urgents. Par son sermon sur la montagne, il a offert plus qu’un miracle médical (5.1-12). Sept fois, Jésus a décrit les attitudes d’esprit et de cœur reflétant un bien-être qui commence par une nouvelle vision et une nouvelle promesse de bien-être spirituel (v. 3-9). Deux fois de plus, il a dit que ceux qui vivent d’incessantes persécutions et qui trouvent espoir et refuge en lui sont bénis (v. 10-12).

Or, ces paroles de Jésus me laissent perplexe. Où est-ce que je vis ? Dans quelle mesure suis-je conscient de mon besoin d’un bien-être transcendant la réponse à mes besoins physiques et matériels urgents ? En aspirant à un miracle avec ardeur, est-ce que j’adopte le cœur démuni, brisé, affamé, miséricordieux et pacifique que Jésus dit être béni ? — Mart Dehaan

Si Dieu est notre demeure, notre espoir réside en lui

Pour l’unité des saints, 4 février

4 février 2020

Je vous exhorte donc […] à marcher d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec charité, vous efforçant de conserver l’unité de l’esprit par le lien de la paix. Ephésiens 4:1-3.

Pour le perfectionnement des saints, 3 février

3 février 2020

Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ. Ephésiens 4:11-13.

Une vie remplie de l’Esprit, 1er février

1 février 2020

Et moi, je prierai le père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. Jean 14:16, 17.