Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale du 22 Décembre

22 décembre 2025

Il n’y a pas de place pour eux dans la salle

« Et elle mit au monde son fils premier-né. Elle l’emmaillota et l’installa dans une mangeoire, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans la salle. » (Luc 2.7)

Les habitants de Bethléem étaient très affairés. Le recensement qu’Auguste César avait décrété consistait à relever dans un cahier le nom de toutes les personnes et de leurs biens pour faciliter la récolte des impôts. Tous devaient le faire dans leur lieu d’origine et non dans celui de leur résidence, de façon que, en certains lieux comme Bethléem, il y avait un transit et une accumulation de gens arrivés de toutes parts de la Palestine, auxquels il fallait prodiguer nourriture et logement. C’étaient des jours chargés de travail pour les villageois, et à la fois porteurs d’énormes gains. Joseph et Marie arrivèrent de Nazareth et cherchèrent un lieu où se reposer. Elle avait atteint les neuf mois de grossesse et la possibilité que l’accouchement ait lieu les pressait. Ils frappèrent aux portes, firent appel à l’hospitalité des gens de Bethléem, mais les portes et les cœurs se fermèrent avec indifférence et, probablement, avec égoïsme. Le texte dit : « II n’y avait pas de place pour eux dans la salle. »

Les maisons de l’époque étaient de grandes enceintes construites avec des pierres. Elles étaient pourvues d’une cour en leur centre, où étaient logés les animaux, et qui était entourée de pièces. Mais tout était occupé. Personne ne leur offrit ne fut-ce qu’un petit coin où se mettre. Personne n’eut compassion du saint couple. Et l’angoisse du couple allait en s’accroissant parce que Marie commençait déjà à sentir les contractions de l’accouchement. Chaque pas, chaque réponse négative, chaque geste d’indifférence, chaque douleur de Marie et chaque angoisse de Joseph les rapprochaient de la naissance de Jésus et du salut du monde. Finalement, quelqu’un leur offrit une étable dans les grottes qui étaient adossées aux maisons pour héberger les animaux durant les nuits très froides. Là, naquit le Dieu du ciel, Roi des rois, et Seigneur des seigneurs.

À quoi étaient dus l’insensible rejet et l’indifférence des habitants de Bethléem ? En ces jours de rassemblement des voyageurs, les cœurs des villageois étaient trop occupés par les soucis de cette vie, par leurs travaux et gains, que pour découvrir l’urgence pressante du couple. Des cœurs chargés du matérialisme, capables de rejeter et mettre hors de leurs vies et foyer le Sauveur du monde. Combien sont aujourd’hui animés de ce même esprit !

Aujourd’hui, je vous invite à préparer votre cœur à recevoir Jésus dans votre vie. Ne le laissez pas passer au loin !

(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)

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