Le témoin oculaire : inspiré pour témoigner

« Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que, vous aussi, vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils, Jésus-Christ. » 1 Jean 1.3

L’œuvre commencée dans la faiblesse et l’obscurité n’a cessé de croître et de se fortifier. Des maisons d’édition et des stations missionnaires confirment cette croissance dans de nombreux pays. En lieu et place de la publication de notre premier journal confié au bureau de poste dans un sac de toile, ce sont à présent des centaines de milliers d’exemplaires de nos divers périodiques qui sont envoyés chaque mois par nos services de publication. La main de Dieu a accompagné son œuvre, la faisant prospérer et grandir.

L’histoire récente de ma vie implique également celle de nombreuses entreprises qui ont vu le jour parmi nous et avec lesquelles mon existence est intimement liée. En ce qui concerne le lancement de ces institutions, mon mari et moi-même avons travaillé par la plume et par la voix. Retracer, même brièvement, les expériences de ces années bien remplies dépasserait de loin les limites de cet entretien. Les efforts de Satan déployés en vue d’entraver l’œuvre et de détruire les ouvriers ne se sont pas relâchés; mais Dieu a pris soin de ses serviteurs ainsi que de son œuvre.

En revoyant notre passé, alors que nous avons progressé pas à pas jusqu’aujourd’hui, je puis dire: « Loué soit Dieu!» Quand je vois ce que le Seigneur a accompli, je suis remplie d’étonnement et de confiance en Christ, notre conducteur. Nous n’avons rien à craindre pour l’avenir, excepté d’oublier le chemin que le Seigneur nous a aidés à parcourir et les enseignements tirés de notre passé.

Nous sommes redevables envers Dieu de l’usage de chaque faveur qu’il nous a accordée en vue de magnifier la vérité par la sainteté de notre caractère et pour adresser des messages d’avertissement et de consolation, d’espoir et d’amour à ceux qui vivent dans les ténèbres de l’erreur et du péché. (Ellen G. White – Life sketches, p. 195, 196.)