Une musique céleste

« Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites. » Matthieu 25 : 40

Le Christ dira à son peuple racheté : «Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; j’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus vers moi.» (Mat. 25 : 34.36.)

Prières, exhortations, discours sont des fruits très répandus, mais de peu de valeur. Tandis que les bonnes œuvres, le secours apporté aux orphelins, aux veuves, aux nécessiteux, sont des fruits véritables, qui se développent naturellement sur de bons arbres. … Quand nous sympathisons avec les âmes abattues et découragées, quand notre main dispense de la nourriture aux pauvres, quand nous habillons ceux qui sont nus, quand nous ouvrons à l’étranger notre foyer et notre cœur, alors les anges s’approchent et des hymnes sont entonnés dans le ciel. Tout acte de bonté, de justice, de miséricorde, de bienveillance fait retentir là-haut de doux accords. De son trône, le Père contemple ses enfants et les met au nombre de ses plus précieux trésors. «Ils sont à moi, dit le Seigneur des armées, et j’en ferai mes joyaux.»

Notre Père céleste dépose sur notre chemin des bénédictions cachées que certaines personnes ne peuvent s’approprier parce qu’elles refusent de renoncer au moindre de leurs plaisirs. Les anges regardent si nous saisissons les occasions qui nous sont offertes de faire du bien, car ils désirent nous bénir dans la mesure où nous sommes en bénédiction à autrui. Le Seigneur lui-même nous a voulus différents les uns des autres, certains pourvus de richesses, d’autres pauvres ou affligés, afin que chacun puisse développer son caractère. Dans le dessein de Dieu, la présence des pauvres est destinée à nous éprouver et nous obliger à révéler les sentiments de notre cœur.

Être bon et miséricordieux envers ceux qui souffrent, c’est l’être envers Jésus lui-même. Quand vous soulagez le pauvre, quand vous sympathisez avec l’affligé et l’opprimé, quand vous accueillez l’orphelin, vous entrez en communion plus étroite avec le Christ. (E.G.White – Pour mieux connaître Jésus-Christ)