1 Psaume d’Asaph. Dieu se tient dans l’assemblée de Dieu; Il juge au milieu des dieux.
2 Jusques à quand jugerez-vous avec iniquité, Et aurez-vous égard à la personne des méchants? Pause.
3 Rendez justice au faible et à l’orphelin, Faites droit au malheureux et au pauvre,
4 Sauvez le misérable et l’indigent, Délivrez-les de la main des méchants.
5 Ils n’ont ni savoir ni intelligence, Ils marchent dans les ténèbres; Tous les fondements de la terre sont ébranlés.
6 J’avais dit: Vous êtes des dieux, Vous êtes tous des fils du Très-Haut.
7 Cependant vous mourrez comme des hommes, Vous tomberez comme un prince quelconque.
8 Lève-toi, ô Dieu, juge la terre! Car toutes les nations t’appartiennent.
COMMENTAIRE
Le verset d’ouverture de ce psaume évoque l’image d’un tribunal. Dieu préside dans une grande assemblée, et juge ; chose intéressante, ce sont les juges d’Israël qui sont traduits en justice. Le Juste Juge réprimande ces juges pour leur manque d’objectivité face aux méchants, et les implore de protéger les besoins et les droits de ceux qui sont sans défense.
Quand je lis la supplication de Dieu de défendre l’orphelin et le faible et de secourir le nécessiteux, mes pensées se projettent au temps de la vie et des enseignements de Jésus. Luc nous dit : « Il se rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et selon sa coutume, il entra dans la synagogue le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture, et on lui remit le livre du prophète Esaïe. L’ayant déroulé, il trouva l’endroit où il était écrit : ‘l’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour publier une année de grâce du Seigneur.’ » (Luc 4 v. 16-19).
Ce même Jésus qui a conseillé son peuple dans l’Ancien Testament montre maintenant par l’exemple de sa vie sans tâche comment traiter celui qui est sans défense, les veuves et les orphelins, et les pauvres. Je vois Jésus, défendant tendrement la veuve avec ses deux deniers. Je vois Jésus, faisant signe aux enfants alors qu’il insistait auprès de ses amis en disant : « Laissez venir à moi les enfants. » Je vois Jésus, le regard posé sur sa mère désespérée, et la confiant aux soins de Jean. Quelle magnifique déclaration d’amour ! Quelle vision pénétrante de la manière dont Jésus traitait les gens, et comment il veut que nous traitions notre prochain. Quelle histoire démontrant la tendresse de Jésus envers ceux qui avaient besoin de Lui préférez-vous ?
« Heureux les pauvres en esprit car le royaume des cieux est à eux. » Amen.
Kimberly Bobenhausen
Éducatrice en Foyer
Traduction : Charles & Carole SAINT-LOUIS
Commentaires
Pas de commentaire
RSS