Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale du 03 Décembre

3 décembre 2025

Le naufrage du Titanic

« Ainsi donc, que celui qui pense être debout prenne garde de tomber ! » (1 Corinthiens 10.12)

Le 15 avril 1912 le Titanic sombra au milieu de l’Atlantique après avoir percuté un iceberg. Il transportait avec lui 1 500 vies. Seules 705 survécurent. La collision se produisit de façon imprévisible du côté droit, générant une brèche de 75 à 90 mètres ; deux heures et quarante minutes plus tard, il fut submergé par l’océan. Les restes de cette embarcation considérée par la technologie de l’époque comme insubmersible, reposent à 4 000 mètres de profondeur, comme le témoignage fantôme d’un excès de confiance.

Une organisation de consultants sur la gestion patronale, HayGroup, a extrait dix leçons de la tragédie du Titanic que je voudrais résumer ici en cinq principes applicables à nous qui naviguons dans ce monde de tourments, d’écueils et de dangers, en direction du port du salut :

  1. L’arrogance a un prix. « Insubmersible ! », dirent les constructeurs. Au point de défier Dieu en blasphémant. L’humilité, la dépendance de Dieu, sont toujours bonnes et nous protègent.
  2. L’expérience peut s’avérer dangereuse. Le capitaine du Titanic, M. Edward J. Smith, réalisait sa dernière traversée avant sa retraite. Aucun accident ne figure dans son parcours ; mais, sûr de lui, ce jour-là, il ne prit pas en considération les radiogrammes qui signalaient la présence d’icebergs dans la zone.
  3. Le plus dangereux ne se voit pas. L’iceberg impacta brusquement le dessous de la ligne de flottement. Les dimensions réelles à l’intérieur n’étaient pas visibles. Souvent, les plus grands dangers qui menacent la vie spirituelle ne sont pas perceptibles et, parfois, ils surviennent avec une grande violence qui nous détruit.
  4. Le respect des normes n’est pas toujours suffisant. Le navire avait passé toutes les inspections règlementaires. Mais au moment du naufrage, on constata avec horreur que le nombre de canots de sauvetage exigé était insuffisant, En remplissant tous les canots, seule la moitié des passagers et de l’équipage pouvait être sauvée.
  5. Les moments difficiles sont une épreuve pour notre loyauté. Les trois-quarts de l’équipage ont péri dans le naufrage. Ils aidaient les passagers. C’est dans les moments de sérieuse difficulté que nous montrons notre loyauté. Parfois, une crise est nécessaire pour découvrir notre vraie condition.

Soyez prudents avec l’excès de confiance. Demandez aujourd’hui au Seigneur qu’il vous aide à être humble.

(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)

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