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1 La part échue par le sort aux fils de Joseph s’étendait depuis le Jourdain près de Jéricho, vers les eaux de Jéricho, à l’orient. La limite suivait le désert qui s’élève de Jéricho à Béthel par la montagne.

2 Elle continuait de Béthel à Luz, et passait vers la frontière des Arkiens par Atharoth.

3 Puis elle descendait à l’occident vers la frontière des Japhléthiens jusqu’à celle de Beth-Horon la basse et jusqu’à Guézer, pour aboutir à la mer.

4 C’est là que reçurent leur héritage les fils de Joseph, Manassé et Ephraïm.

5 Voici les limites des fils d’Ephraïm, selon leurs familles. La limite de leur héritage était, à l’orient, Atharoth-Addar jusqu’à Beth-Horon la haute.

6 Elle continuait du côté de l’occident vers Micmethath au nord, tournait à l’orient vers Thaanath-Silo, et passait dans la direction de l’orient par Janoach.

7 De Janoach elle descendait à Atharoth et à Naaratha, touchait à Jéricho, et se prolongeait jusqu’au Jourdain.

8 De Tappuach elle allait vers l’occident au torrent de Kana, pour aboutir à la mer. Tel fut l’héritage de la tribu des fils d’Ephraïm, selon leurs familles.

9 Les fils d’Ephraïm avaient aussi des villes séparées au milieu de l’héritage des fils de Manassé, toutes avec leurs villages.

10 Ils ne chassèrent point les Cananéens qui habitaient à Guézer, et les Cananéens ont habité au milieu d’Ephraïm jusqu’à ce jour, mais ils furent assujettis à un tribut.

COMMENTAIRE

Caleb croit à la promesse de Dieu pour lui

Comme nous l’avons vu dans le chapitre précédent et maintenant dans Josué 16, Caleb et Josué étaient les seuls survivants de tous les adultes qui avaient fui l’Égypte, traversé la Mer Rouge, et erré dans le désert avec Israël pendant 40 ans. Or Josué donna à Caleb Hébron, la ville qui avait tant effrayé les espions à cause des géants Anakim qui vivaient là. Ayant confiance dans le Seigneur, à 85 ans Caleb chassa les fils d’Anak, puis marcha contre Kirjath-Sépher. Othniel, son neveu, prit la ville et réclama Acsa fille de Caleb comme récompense.

Malheureusement, d’autres, nombreux en Israël, ne partageaient pas la foi de Caleb. Les fils de Juda n’ont pas pu déloger les Jébusiens de Jérusalem ; et le verset 10 dit que les fils d’Ephraïm ne purent chasser les Cananéens. En laissant ces étrangers habiter en leur sein, les fils d’Ephraïm se mirent en danger spirituellement. Leur avenir les voyait sombrer dans l’idolâtrie au point que le Seigneur soit forcé de dire par l’intermédiaire de Son prophète, « Ephraïm est attaché aux idoles : laisse-le ! » (Osée 4 : 17) Dans les chapitres qui suivent, nous lisons que les fils de Manassé n’étaient pas en mesure d’occuper certaines de leurs villes, car les Cananéens « étaient déterminés à vivre dans cette région » (17 : 12) ; et les fils de Dan eurent du mal à prendre possession de leur territoire.

S’ils avaient eu la foi et fait des efforts, le Seigneur leur aurait donné la victoire comme Il le fit pour Caleb. Ainsi, la voie a été préparée pour une apostasie future. Est-ce que notre foi s’oppose au monde autour de nous ?

Ralph Neall
Professeur à la retraite et Missionnaire