Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Galates 1

6 juillet 2018

1 Paul, apôtre, non de la part des hommes, ni par un homme, mais par Jésus-Christ et Dieu le Père, qui l’a ressuscité des morts,

2 et tous les frères qui sont avec moi, aux Eglises de la Galatie:

3 que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu le Père et de notre Seigneur Jésus-Christ,

4 qui s’est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous arracher du présent siècle mauvais, selon la volonté de notre Dieu et Père,

5 qui soit la gloire aux siècles des siècles! Amen!

6 Je m’étonne que vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre Evangile.

7 Non pas qu’il y ait un autre Evangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l’Evangile de Christ.

8 Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Evangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème!

9 Nous l’avons dit précédemment, et je le répète à cette heure: si quelqu’un vous annonce un autre Evangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème!

10 Et maintenant, est-ce la faveur des hommes que je désire, ou celle de Dieu? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ.

11 Je vous déclare, frères, que l’Evangile qui a été annoncé par moi n’est pas de l’homme;

12 car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ.

13 Vous avez su, en effet, quelle était autrefois ma conduite dans le judaïsme, comment je persécutais à outrance et ravageais l’Eglise de Dieu,

14 et comment j’étais plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge et de ma nation, étant animé d’un zèle excessif pour les traditions de mes pères.

15 Mais, lorsqu’il plut à celui qui m’avait mis à part dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce,

16 de révéler en moi son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les païens, aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang,

17 et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui furent apôtres avant moi, mais je partis pour l’Arabie. Puis je revins encore à Damas.

18 Trois ans plus tard, je montai à Jérusalem pour faire la connaissance de Céphas, et je demeurai quinze jours chez lui.

19 Mais je ne vis aucun autre des apôtres, si ce n’est Jacques, le frère du Seigneur.

20 Dans ce que je vous écris, voici, devant Dieu, je ne mens point.

21 J’allai ensuite dans les contrées de la Syrie et de la Cilicie.

22 Or, j’étais inconnu de visage aux Eglises de Judée qui sont en Christ;

23 seulement, elles avaient entendu dire: Celui qui autrefois nous persécutait annonce maintenant la foi qu’il s’efforçait alors de détruire.

24 Et elles glorifiaient Dieu à mon sujet.

COMMENTAIRE

L’Épitre aux Galates est une petite lettre fascinante. Elle semble être la plus récente épître que Paul écrivit, juste avant le Concile de Jérusalem en l’an 50. Elle nous offre une fenêtre intéressante dans les premiers jours de l’église quand les Gentils commencèrent à répondre à l’évangile en grand nombre. Alors que l’expansion de l’église était manifeste, certains étaient mécontents. Il se trouvait dans l’église des personnes qui considéraient que les Gentils devaient devenir des Juifs avant d’être chrétiens. Cela signifiait qu’ils devaient être circoncis (réf. Actes 15 : 1).

Bien que Paul ne fût pas opposé à l’obéissance, il réalisa que ce genre de théologie sapait le fondement même de l’Évangile, la toute-suffisance du Christ pour le salut. En insistant sur la circoncision, ces personnes au sein de l’église ont par inadvertance rendu une pratique humaine en une condition préalable pour le salut, ce qui est du légalisme. L’épitre aux Galates est un appel passionné de Paul aux nouveaux croyants Gentils à rester à fidèle à l’Évangile.

Dans ses salutations d’ouverture, Paul nous rappelle que le salut est enraciné en Jésus-Christ dans ce qu’Il fit pour la race humaine en donnant sa vie comme un sacrifice expiatoire pour nos péchés. Ce sacrifice consenti apporte non seulement le pardon des péchés, mais libère de son pouvoir asservissant (v. 4). Ce message de l’Évangile n’est pas inventé par Paul. Il le reçut directement du Jésus-Christ ressuscité quand il lui apparut sur la route de Damas, le transformant de persécuteur à un disciple du Christ (v. 11-24).

Qu’en est-il de nous ? À travers nos actions et nos paroles nous remplaçons par inadvertance la toute suffisante de Jésus pour le salut de l’humanité avec des comportements humains ? Peut-être que le temps passé à considérer l’épitre de Paul nous rappellera que l’évangile est toujours à propos de ce que Christ a fait pour nous et non de ce que nous devons faire.

Carl P. Cosaert
Walla Walla University
États-Unis

Traduction : Steeve et Jeanina LENOGUE

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