« Car je reconnais mes transgressions, Et mon péché est constamment devant moi. J’ai péché contre toi seul, Et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, En sorte que tu seras juste dans ta sentence, Sans reproche dans ton jugement. Voici, je suis né dans l’iniquité, Et ma mère m’a conçu dans le péché. » Psaume 51.5-7
Parmi les différents psaumes qui abordent la question de la repentance (6, 32, 38, 51, 102, 130 et 141), celui-ci (51) occupe une position centrale ; c’est probablement le psaume qui traite le mieux ce sujet si important. Nulle part la douleur du coupable, qui s’accuse lui-même sans chercher à atténuer sa faute, ne s’exprime aussi fortement et d’une manière si complète. Après avoir transgressé successivement trois commandements de la loi (Ex. 20 : 17, 14, 13), David donne l’impression que sa conscience ne le reprend pas. Plus tard, au moment de sa restauration, il parlera des graves conséquences dans son âme de l’interruption de sa communion avec Dieu : « Ma vigueur s’est changée en une sécheresse d’été » (Ps. 32 : 3 4). Un certain temps s’écoule sans changement ; il faut que dans sa grâce, Dieu lui envoie Nathan. La touchante parabole de l’unique brebis volée à un pauvre était bien de nature à atteindre le cœur de celui qui dans sa prime jeunesse s’était montré un berger dévoué auprès du troupeau de son père. Va-t-il se reconnaître et mesurer enfin l’horreur de ses fautes ? Il n’en est rien : rempli de colère, il stigmatise sans pitié la conduite de cet homme riche en disant : « L’Éternel est vivant que l’homme qui a fait cela est digne de mort, et il rendra la brebis au quadruple ». Alors le doigt de Dieu, par le moyen de Nathan, le désigne : « Tu es cet homme » (2 Sam. 12 : 5-7) ! David répond alors aussitôt : « J’ai péché contre l’Éternel » (v. 13).
Quel effondrement ! Sa conscience longtemps endormie, est saisie à présent par une profonde conviction de péché. Il exprime alors dans le Psaume 51 les sentiments qu’il éprouve. http://www.bible-notes.org/
Ainsi ce psaume relate parfaitement, la nature de l’homme après la chute d’Adam. Nature s’est davantage empirait avec le temps. Mais grâce soit rendue à Dieu, du fait, qu’il envoya Jésus pour nous sauver du péché.