Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Explication en profondeur sur le Mariage et la famille

2 juin 2016

«Dieu veut délivrer la famille des influences diaboliques et lui redonner l’idéal qu’il avait pour elle à l’origine.»

La famille a été créée par Dieu. Cette magnifique invention est née de beaucoup d’amour, de sagesse et de soins, et Dieu désire ce qu’il y a de mieux pour elle. Mais Satan, lui, a résolu de la détruire.

La Bible nous révèle le plan maléfique qu’il a élaboré pour cela, dès le commencement du monde. Un éminent auteur chrétien dénonce ses ruses : «Satan est à l’œuvre dans la famille. Sa bannière flotte jusque sur les foyers soi-disant chrétiens.»(La Tragédie des siècles, p.635) et il ajoute : «constamment sur les traces de ceux qui ignorent ses desseins, ce vigilant ennemi s’introduit partout […] il trouble, trompe et séduit hommes, femmes et enfants […] il divise les familles.» (La Tragédie des siècles, p.552)

En effet, quand Satan veut détourner de Dieu une société ou une nation, ses premières attaques se font toujours contre la famille, nous en avons de nombreux exemples dans le tout premier Livre de la Bible, la Genèse.

Dès le troisième chapitre, on voit Adam et Ève désobéir et introduire ainsi le péché dans le monde ; dans le quatrième chapitre, la rivalité entre Caïn et Abel aboutit au meurtre d’Abel par son frère. Dans Genèse 6, on assiste à la domination totale des antédiluviens par Satan. Même lorsque Dieu recommence tout avec Noé et sa famille, il ne faut pas attendre très longtemps avant qu’un fils de Noé, Cham, donne la preuve que Satan est encore à l’œuvre dans la famille (Genèse 9.20-25).

Dans le but de créer une nouvelle lignée sainte, Dieu fait appel à Abraham, mais celui-ci non plus ne réussit pas à échapper à l’intrusion de Satan à la famille. Son manque de foi en Dieu  le conduit à mentir pour protéger sa vie (Genèse 16). Son neveu Lot, fait le mauvais choix en décidant de vivre dans la ville corrompue de Sodome, où il perd sa famille, séduite par cet environnement corrompu. Les deux filles qui échappent avec lui aux flammes du jugement de Dieu sur Sodome ont une relation incestueuse avec leur père, donnant ainsi naissance aux deux nations les plus cruelles de l’antiquité, les Amonites et les Moabites.

Abraham avait reçu de Dieu la promesse d’un héritier ; mais dans son zèle impatient, il a devancé Dieu dans son exaucement et, avec la complicité de sa femme, il a cohabité avec sa servante Agar, qui lui a donné un fils (Genèse 21). Ce manque de foi en Dieu a été source de problèmes, non seulement pour Abraham, mais aussi pour toute sa descendance, et même jusqu’à aujourd’hui. Dans Genèse 27, nous pouvons constater, du reste, que les soucis de famille ont continué avec Isaac. Les préférences que lui et sa femme ont montrés, l’un pour Ésaü, et l’autre pour Jacob, ont créé des tensions entre leurs deux fils. À tel point que Jacob a dû fuir pour aller se réfugier chez son oncle Laban. Là, il a récolté les fruits de ses propres tromperies en étant trompé à son tour par Laban le soir de son mariage: croyant épouser Rachel, sa bien-aimée, «le matin venu, Jacob vit que c’était Léa» (Genèse 29.25).

Les problèmes de famille de Jacob s’étendent sur une grande partie du livre de la Genèse (chapitre 29 à 33). On y découvre les rivalités entre ses femmes ; la trahison de ses enfants – qui ont vendu son fils favori, Joseph, comme esclave aux Ismaélites, puis ont menti en prétendant qu’une bête sauvage l’avait tué- ; le viol de sa fille Dina et la vengeance de ses fils contre l’agresseur. Jacob a été littéralement submergé par les ennuis familiaux. Cette famille, conçue par Dieu pour être une source de bénédictions, a subi constamment les attaques de Satan.

Toutefois, le livre de la Genèse se termine sur une note d’espoir, alors que la famille de Jacob est à nouveau réunie et que Joseph offre à ses frères un pardon remarquable.

Ce Joseph qui avait été humilié, déshonoré, séparé de son père et exilé à cause de ses frères, jeté en prison pour avoir refusé de commettre l’adultère avec la femme de son maître, Dieu lui a rendu justice à cause de sa fidélité, en le sortant de sa prison et en le plaçant à la droite de Pharaon pour être en charge de toutes les affaires d’Égypte.

Dieu veut délivrer la famille des influences diaboliques et lui redonner l’idéal qu’il avait pour elle à l’origine.

Dans le livre de l’Exode, l’histoire des enfants d’Israël réduits en esclavage en Égypte montre de quelle manière Satan cherche à éloigner les familles de Dieu, mais aussi comment Dieu, de son côté, fait tout pour défendre ces dernières. Il a suscité Moïse, le libérateur- un type du Christ afin qu’il demande à Pharaon de relâcher les israélites: « Laisse partir mon peuple» (Exode 5.1 ; 9.1).

Malgré les compromis que Pharaon chercha à obtenir (faites vos sacrifices dans tout le pays ; que les hommes seuls partent sacrifier ; que les troupeaux en arrière), Moïse ne s’est pas laissé fléchir et il a déclaré catégoriquement : «Nous irons avec nos jeunes gens et nos vieillards, nous irons avec nos fils et nos filles, avec notre petit et notre gros bétail.»(Exode 10.9) Ce que Dieu veut, en effet, c’est un rétablissement total et complet !

Pas de compromis!

«À bras fort et à main étendue», Dieu a humilié Pharaon et a fait sortir les familles d’Israël hors d’Égypte pour les conduire en Terre promise.

Le peuple d’Israël avait une importante leçon à apprendre : la véritable sauvegarde d’une famille se fait par le sang de Jésus. La nuit où Israël allait être délivrée de l’esclavage, chaque famille devait tuer un agneau et mettre son sang sur les poteaux et le linteau de la porte de sa maison. Car Dieu avait promis : «Je verrai le sang, je passerai au-dessus de vous» (Exode 12.2-13). De même, sa volonté est que toutes les familles de la terre soient délivrées de la servitude Satan pour être conduites dans leur demeure céleste quand Jésus reviendra.

Mais cela n’est possible que grâce au sang de Jésus-Christ versé sur la croix du calvaire.

Pour que nos familles soient délivrées et guéries, nous avons notre part à faire : accepter tout simplement cette offre magnifique. Comme le démoniaque du pays des Gérasésiens dont parle Luc 8.38-40, nous sommes incapables de nous aider nous-mêmes.

Mais le plus faible d’entre nous qui criera : «Seigneur, sauve-moi» verra que Jésus veut et peut le délivrer, et sans tarder.

«Comme pour tous les dons que Dieu a confiés à l’homme, le péché a posé sa sombre empreinte sur le mariage ; aussi le but de l’évangile est-il de lui rendre sa beauté et sa pureté… Seule la grâce du Christ peut faire de cette institution ce que Dieu désirait qu’elle fût : une source de bénédictions et d’édification pour l’humanité. Et c’est ainsi que, par leur union, leur paix et leur amour, les membres d’une famille peuvent dès ici-bas représenter la famille céleste… Sous l’influence de la grâce divine, des cœurs indifférents ou même hostiles pourront se rapprocher et s’unir par les liens solides et éternels d’un amour idéal qui triomphera de toutes les épreuves.» (Heureux ceux qui, p.56, 57)

C’est là le message que Dieu veut faire connaître à toutes les familles de la terre. Il croit dans la famille et il désire des foyers qui soient heureux. Dans ce qu’on appelle «Le message d’Élie », dans Malachie3.22, 23, il nous apporte une bonne nouvelle, il nous dit qu’avant le retour de notre Seigneur Jésus-Christ il  y aura un mouvement en faveur du renouveau de la famille :Les cœurs, les vies seront transformés et nous serons ainsi préparés à nous unir à la famille céleste.

[Tiré de la famille, l’épicentre de tout, de Jansen Trotman, Gloria Trotman et Karen-Mae Trotman Mitchell]

Pour aller plus loin :Jean2.1-11 ; Éphésiens 5.21, 23; Proverbes 22.6

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