« Si donc tu présentes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviens que ton frère à quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; puis, viens présenter ton offrande. » Matthieu 5.23-24
L’amour de Dieu est plus qu’une simple négation ; c’est un principe positif et actif, une source vive et jaillissante toujours prête à venir en aide à autrui. Si l’amour du Christ demeure en nous, non seulement nos cœurs ne pourront plus abriter de haine envers nos semblables, mais nous chercherons par tous les moyens à leur témoigner de l’intérêt et de l’affection. {HCQ 52.1}
Jésus a dit : « Si donc tu présentes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; puis, viens présenter ton offrande. » L’offrande de celui qui se présentait devant l’autel était un acte de foi par lequel il déclarait croire qu’en son Sauveur il avait part à la miséricorde et à l’amour de Dieu. Mais exprimer sa foi en un amour divin qui pardonne, alors qu’on entretient en soi un esprit dur et implacable, ne serait qu’une comédie. {HCQ 52.2}
Lorsqu’un soi-disant enfant de Dieu lèse un frère ou l’offense, il présente à ce frère le caractère de Dieu sous un faux aspect. Pour que l’harmonie règne entre Dieu et le pécheur, il faut que l’homme avoue et reconnaisse ses torts. Il est possible que notre frère soit plus coupable à notre égard que nous ne le sommes vis-à-vis de lui, mais cela ne diminue en rien notre responsabilité. Si, au moment de nous présenter devant Dieu, nous nous souvenons que quelqu’un nourrit envers nous quelque rancœur, laissons là notre requête ou notre Action de grâces et allons trouver la personne avec laquelle nous avons eu un différend. Confessons-lui humblement notre faute et demandons-lui pardon. {HCQ 52.3}