« Jusqu’à votre vieillesse je serai le même, jusqu’à votre vieillesse je vous soutiendrai; je l’ai fait, et je veux encore vous porter, vous soutenir et vous sauver. » Ésaïe 46.4
Rien ne dispose mieux à la santé du corps et de l’âme qu’un esprit de reconnaissance et de louange. Notre devoir formel est de résister à la mélancolie, aux pensées sombres et au mécontentement: il est aussi impérieux que celui de prier. Pourrions-nous ressembler à un convoi funèbre, nous lamentant et nous plaignant tout le long du chemin alors que nous sommes en route pour la maison du Père? {MG 216.3}
Les soi-disant chrétiens qui geignent sans cesse et qui donnent l’impression de croire que la joie et le bonheur sont des péchés ne connaissent pas la vraie religion. Ceux qui trouvent un plaisir maladif dans tout ce qui est mélancolique, qui préfèrent considérer les feuilles mortes plutôt que de cueillir les fleurs épanouies, qui ne trouvent aucune beauté aux cimes majestueuses ou aux vallées verdoyantes, qui restent sourds aux voix joyeuses de la nature, si douces et si musicales à l’oreille attentive, ceux-là ne sont pas réellement chrétiens. Ils se complaisent dans les ténèbres et la désolation, alors qu’ils pourraient jouir du Soleil de justice, qui porte la guérison dans ses rayons. {MG 216.4}
Il se peut que la souffrance vienne souvent assombrir votre esprit. Ne vous forcez pas à réfléchir. Dites-vous que Jésus vous aime et qu’il comprend votre faiblesse. Reposez-vous simplement dans ses bras. {MG 216.5}
Une loi naturelle veut que les sentiments et les pensées se renforcent en les exprimant. Mais si les mots suivent les pensées, il est vrai aussi qu’ils les font naître. Si nous extériorisions mieux notre foi, si nous nous réjouissions davantage des bénédictions dont nous sommes les objets — la miséricorde et l’amour de Dieu — cette foi serait plus grande et notre joie plus intense. Aucune langue ne saurait exprimer, aucun esprit concevoir les bienfaits qui découlent de l’appréciation de la bonté et de l’amour de Dieu. Même ici-bas, notre joie peut ressembler à une source intarissable parce qu’elle est alimentée par les eaux vives qui s’échappent du trône de Dieu. {MG 216.6}
Enseignons donc à nos cœurs et à nos lèvres à louer le Seigneur pour son amour incomparable. Enseignons à nos âmes à avoir l’espérance et à vivre à la lumière de la croix du Calvaire. N’oublions jamais que nous sommes les enfants du Roi des cieux, des fils et des filles de l’Éternel des armées. C’est notre privilège de rester calmes en Dieu. {MG 217.1}
“Que la paix de Christ… règne dans vos cœurs. Et soyez reconnaissants.” Colossiens 3:15.