Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 15 septembre

15 septembre 2017

Donner la bonne direction pour les enfants…

Comme les flèches dans la main d’un guerrier, Ainsi sont les fils de la jeunesse. Psaumes 127:4

Le psaume 127 commence par donner la base du succès : la présence de Dieu est source bienfaitrice, son absence rend toute action (on pourrait dire toute agitation) inutile et finalement improductive. Et le texte place ce principe dans le contexte du foyer.
En effet, la maison doit être bâtie avec Dieu pour tenir (verset 1) ; tandis que certains négligent leur famille pour se tuer au travail afin de gagner plus, le pain consommé au foyer est donné par Dieu à ceux qui se confient en lui pendant leur sommeil dans ce même foyer (verset 2).
Il est clair que la maison dont il est question dans le verset 1 n’est pas un simple bâtiment mais représente la famille qui s’appuie sur Dieu pour sa réussite. Les enfants de cette famille sont eux aussi des cadeaux : si le terme récompense (verset 3) pourrait induire une notion de mérite de la part de celui qui reçoit, le terme héritage (verset 3) montre bien qu’il n’y a aucune action méritante expliquant ces cadeaux, sinon le fait d’être enfant de Dieu.

Le verset 4 utilise une image particulièrement pertinente : les enfants sont des flèches dans la main d’un guerrier. Les parents sont donc des guerriers impliqués dans une bataille ; qui dit bataille dit au moins deux camps opposées, deux forces qui s’affrontent : il faut donc choisir son camp. Et si les enfants sont les flèches, ils ne peuvent par eux-mêmes choisir la direction et la cible à atteindre. Ce sont bien les parents, par l’éducation qu’ils donnent, les valeurs qu’ils transmettent, leur exemple, et par leurs prières, qui choisissent la cible, bandent l’arc avec la force qu’il faut, et déterminent la bonne direction. Quand la flèche est lancée, il est très difficile de la rattraper : il fallait faire les choix quand elle était encore dans le carquois et sur l’arc…Bien sûr, un vent puissant, un projectile peut toujours essayer de faire dévier la flèche : est-ce un hasard si l’un des termes hébreux pour désigner le péché signifie manquer…la cible ?

Et c’est là que le fait que Dieu est celui qui a bâti la maison prend tout son sens : Il est capable, Lui, de ramener la flèche, si elle se laisse faire, dans la bonne direction. Alors les enfants, ces fameuses flèches, pourront à leur tour choisir le bon camp et rentrer dans la bataille : ils n’auront ni peur, ni honte ni confusion quand ils parleront avec des ennemis à la porte…
Seigneur, sois notre guide dans cette guerre et sauve nos familles !

Sébastien RÉGIS

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