Aimer ou obéir

« Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. » Matthieu 22.37, 38

Faut-il obéir aux commandements pour plaire à Dieu ?

La question se pose souvent. De nombreux chrétiens sont tourmentés à l’idée de ne pas plaire suffisamment au Seigneur, car ils ont le sentiment de ne pas en faire assez en ce qui concerne les commandements divins. Mais est-ce facile d’obéir ou difficile d’aimer ? L’homme éprouve souvent une aversion naturelle contre l’obéissance, pensant qu’il y perd l’essentiel de sa liberté. Pourtant « l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles… » (1 Jean. 5.3). Et, en plus, Jésus nous livre le secret d’une joie parfaite ! (Jean. 15.11). En somme, la liberté est vraie quand elle s’organise et surtout quand elle connaît ses limites raisonnables.

La tranche du fruit de l’Esprit dont nous parlons ce mois-ci est un don de Dieu. Ce que je veux dire par là, c’est que Dieu nous accorde le don d’aimer. C’est un cadeau, une force, un patrimoine que nous devons apprendre à gérer, à expérimenter, parce que Dieu ne nous confie pas un don si précieux pour que nous le laissions dans un coin.

Que ressentez-vous en ce moment même, dans votre relation avec Dieu ? Qu’est-ce qui remplit et anime votre cœur, vos motivations, ou la manière même d’organiser votre vie ? Quand nous exprimons notre amour à notre conjoint, nous n’obéissons pas aux directives du maire qui nous a mariés devant la loi ou du pasteur qui a donné une dimension spirituelle à notre engagement réciproque. Nous aimons parce que nous avons choisi d’aimer, nous avons décidé de « confier » toute notre affection à l’être qui nous est le plus proche, le plus intime.

Avant d’obéir aux commandements, Dieu nous demande d’aimer.

Prière du jour : « Merci Seigneur, d’éclairer ma vie, mes choix, mon engagement. Apprends-moi à aimer, à t’aimer, à aimer mon prochain. Amen ! »