La foi persévérante
« L’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde ; et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi ». 1 Jean 5.4
Nous l’avons déjà dit, la foi implique la fidélité. Ceux qui ont accepté Jésus comme Sauveur l’acceptent également comme Seigneur de leur vie. Ils sont désireux de voir la volonté de Dieu s’accomplir dans leur vie et, à travers eux, la voir s’accomplir dans le monde. Dans ce sens, nous pouvons dire que la foi devient de la soumission, voire de l’humilité.
Accomplir la volonté divine, c’est accepter que Dieu dirige notre vie, pour l’aider à se développer, et atteindre ainsi la maturité spirituelle, évoquée plus haut. Je ne crois pas que la dépendance et l’humilité soient synonymes de faiblesse et de mollesse. Lorsque le croyant apprend à faire confiance au Seigneur, il apprend à reconsidérer ses priorités et à les lui soumettre. Une telle démarche n’est pas assimilable à de la résignation ou au fatalisme, et encore moins à des excuses pour ne rien faire. Se soumettre à la volonté divine, c’est sortir du statu quo, c’est refuser de stagner, de tourner en rond, de vivre de manière routinière et pessimiste.
La loi morale devient ici un critère d’évaluation de notre obéissance et de notre soumission à la volonté divine. Nous pourrions nous demander si ce n’est pas là une manière un peu « austère » parce que nous vivons dans une société qui a pris ses distances avec les commandements prescrits par Dieu. Or, notre expérience spirituelle ne peut pas chercher une autre recommandation que celle de Jésus lui-même. Comment énoncer un autre principe de référence que celui voulu de Jésus ?
Le fruit de l’Esprit demande une fidélité à la Parole de Dieu !
Prière du jour : « Merci Seigneur, d’éclairer tes enfants par la loi morale. T’aimer, c’est également t’obéir et garder tes commandements. Donne-nous la joie de t’aimer et la force de t’obéir. Amen ! »
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