« Éternel, enseigne-moi ta voie, conduis-moi dans le sentier de la droiture, à cause de mes ennemis. » (Psaume 27.11)
J’insiste : le fruit de l’Esprit n’a pas pour but d’accélérer votre croissance spirituelle. Il reflètera plutôt le véritable état de votre foi et de votre développement en Jésus-Christ.
« Quel est donc le serviteur fidèle et prudent, que son maître a établi sur ses gens, pour leur donner la nourriture au temps convenable ? » (Matthieu 24.45)
Le fruit de l’Esprit nous aide à développer une bonne gestion de notre temps. A l’instar du serviteur fidèle et sage évoqué par Jésus, dans ses enseignements sur les temps de la fin.
« Il y a un temps pour tout, un temps pour toutes choses sous les cieux. » (Ecclésiaste 3.1)
Il n’y a pas de raccourci sur le chemin de l’éternité !
« Ainsi donc, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez en lui. » (Colossiens 2.6)
Le bien-être de toute personne qui adhère à la cause du Christ se construit, de l’intérieur comme de l’extérieur, dans la patience et dans la durée. Un tel équilibre de vie ne se situe pas dans le manque, la privation, l’austérité, l’insatisfaction ou la frustration. Il n’est pas non plus dans la gourmandise, la satiété, la consommation sans modération. La tempérance est un regard lucide et maîtrisé, devant tous les possibles et les mille sollicitations de la vie sur terre…
Vous connaissez tous ce qu’est un thermomètre, bien sûr !
C’est un outil de mesure de la température d’un milieu, il peut s’agir de la température du corps humain comme de la température d’une pièce,. Un thermomètre, qu’il soit au mercure ou numérique, n’est rien d’autre qu’un instrument de mesure, en gros, il réagit à son environnement. Il est esclave de la température ambiante, il est obligé de réagir à cette température qu’il subit.
Un thermostat, lui est bien différent, il a pour fonction le maintien d’une température prédéfinie, c’est-à-dire qu’il mesure d’une part, via un thermomètre, la température d’un milieu, puis active un dispositif pour modifier cette température pour la ramener à une température de consigne. Ainsi, un thermostat est un dispositif qui agit sur son environnement sur la base d’un paramètre qui lui est propre. Certes, il tient compte de la température ambiante dans son action de régulation, mais n’est pas esclave de cette température puisqu’il cherche à la modifier. Un thermostat agit sur son environnement.
Quand est-il de notre cheminement avec Dieu ? Dieu nous appelle –t-il a être un thermomètre ou un thermostat ?
Thermomètre = suivre le courant ambiant du monde, ses modes etc …..
Ou à être des thermostats, c’est à dire avec le concours de Dieu, à agir sur notre environnement (famille, notre lieu de travail, nos amis, l’église…) pour diffuser le parfum du Christ , à être une odeur de vie, dans ce monde perturbé et à ne pas nous laisser perturber en absorbant comme une éponge et être ainsi un thermomètre….À la grâce de Dieu, avec le concours du Saint Esprit, nous serons ces thermostats et ainsi par nos comportements, nos modes de vie, nous véhiculerons le bon parfum de ce Dieu qui est l’Amour, qui aime l’humanité et n’a pas hésité à nous donner Son Fils Unique pour nous réconcilier avec Lui, non pas que c’est Lui qui nous a retranché de Lui, mais nous même, de par le péché, et le mystère de la piété est bien dans ce Dieu, qui à travers Son Fils est devenu le péché, la malédiction, PARCE QU’IL NOUS AIME, pour ce que nous sommes, là où nous sommes, Dieu nous rejoins et nous accompagne et c’est grâce à Son amour, qu’il nous transforme de jour en jour à son image (selon son Caractère) 2 Cor 3 :17-18.
Être des thermostats, nous permet aussi de réhabilité Dieu dans son caractère qui a été souille ….
Notre Père qui est aux cieux que ton nom soit sanctifié, c’est à dire que ton caractère soit rendu saint
Il est évident que de nous même cela n’est pas possible… Jésus n’a t-il pas dit que « sans moi vous ne pouvez rien faire » Jean 15.5
Aussi laissons-nous nous inspirer par la Parole de Dieu et participer à répandre cette bonne nouvelle et à hâter le retour de Notre Seigneur Jésus-Christ
Romains 12 :2 « Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.
Matthieu 5 :16 Que votre lumière brille ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres et glorifient (c’est à dire, donne de la crédibilité) votre Père qui est dans les cieux
Actes 26 : 17-18 : Je t’ai choisi du milieu de ce monde et du milieu des païens vers qui je t’envoie, afin que tu leur ouvres les yeux pour qu’ils passent des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu, pour qu’ils reçoivent par la foi en moi, le pardon des péchés et l’héritage avec les sanctifiés.
« Ce que les yeux voient est préférable à l’agitation des désirs : c’est encore là une vanité et la poursuite du vent. » (Ecclésiaste 6.9)
L’homme a des désirs de toutes sortes, il est rempli de pulsions qu’il cherche soit à satisfaire soit à refouler et tout lecteur doit comprendre que la Bible n’a jamais nié à l’homme ce qui correspond à sa nature.
« Il n’y a de bonheur pour l’homme qu’à manger et à boire, et à faire jouir son âme du bien-être, au milieu de son travail ; mais j’ai vu que cela aussi vient de la main de Dieu. » (Ecclésiaste 2.24)
La tempérance est sans doute le meilleur soutien (ou allié) du vrai bonheur !
« Un cœur joyeux est un bon remède, Mais un esprit abattu dessèche les os. » (Proverbes 17.22)
Cette ultime tranche du fruit de l’Esprit soulève la question du bonheur. L’expérience spirituelle est nécessairement liée au bonheur, même si cela n’est pas bien compris. L’important, certes, est de définir cette notion du bonheur et ses différentes implications dans notre vie.
« Du moment que vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez ce qui est en haut, là où se trouve le Christ, assis à la droite de Dieu ; c’est en haut qu’est votre but, non sur la terre. Vous êtes morts, en effet, et votre vie est cachée avec le Christ, en Dieu. Quand le Christ, votre vie, paraîtra, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui en pleine gloire. » (Colossiens 3.1-4)
Le croyant apprend ainsi à mettre de l’ordre en lui-même, à dominer ses passions et ses tentations d’éloignement de l’itinéraire de foi et d’espérance que Dieu lui propose.
« Garde mon âme et sauve-moi ! Que je ne sois pas confus, Quand je cherche auprès de toi mon refuge. » (Psaume 25.20)
Gardons-nous de toute méprise sur la question de la tempérance ou de la maîtrise de soi. Tempérance ne signifie pas abstinence et austérité. Tempérance ne signifie pas renoncement ou résignation. Tempérance ne signifie pas ascèse ou ermitage.
