« Il leur dit alors : « Mon âme est triste jusqu’à la mort. Demeurez ici et veillez avec moi. » Et allant un peu plus loin et tombant la face contre terre, il priait, disant : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Pourtant, non pas comme je veux, mais comme tu veux ! » (Matthieu 26.38, 39)
Jésus se trouve devant un dilemme : poursuivre sa mission ou tout arrêter, en évitant la croix.
« Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? » (Matthieu 6.26,27)
Il suffit d’une nuit d’orage pour voir pousser certains champignons ou même une toute petite fleur. Mais il faut trente ans pour que certains arbres, comme les pins ou le cèdre du Liban, atteignent l’âge adulte. On devient ce que l’on est, on est en constante croissance spirituelle avec Jésus parce que nous nous préparons en vue de son royaume.
« Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais que tous arrivent à la repentance. » (2 Pierre 3.9)
Les croyants sont souvent frustrés quand ils découvrent que le temps de Dieu n’est pas le temps de l’homme. J’ai envie de dire que Dieu ne s’embarrasse ni de montre ni de calendrier. Cela ne veut pas dire qu’il n’est pas organisé, puisqu’il contrôle le temps, à commencer par celui de la création (il marqua le temps par le sabbat) et de la rédemption Paul dira qu’« au temps marqué, Dieu envoya son Fils » (Galates 4.4).
« L’Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles. Il restaure mon âme, Il me conduit dans les sentiers de la justice, A cause de son nom. » (Psaume 23.1-3)
Qu’est-ce que la foi sinon la capacité de dépasser le réel, sans le nier, sans le mépriser ? Dépasser le réel tout en l’assumant, à l’image du Christ. Une telle foi apprend à lui faire confiance, à s’appuyer sur lui car Jésus, en venant dans ce monde, n’a pas nié ou méprisé le réel, il l’a assumé pour mieux nous comprendre, pour mieux nous sauver.
« Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m’as-tu abandonné, Et t’éloignes-tu sans me secourir, sans écouter mes plaintes ? Mon Dieu ! je crie le jour, et tu ne réponds pas ; La nuit, et je n’ai point de repos. » (Psaume 22.2,3)
Nous n’avons pas fini d’apprendre à accepter la manière dont Dieu agit dans nos vies. Comme David, qui crie sa déception dans le psaume 22, nous avons envie de crier certaines de nos déceptions devant ce que nous qualifions souvent comme étant le silence de Dieu.
« Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien.» (Jacques 1.2-4)
Avez-vous remarqué que le temps semble long quand on est obligé d’attendre ? Chez le médecin, à la station de métro, face à un guichet administratif…
« Il s’assit sous un genêt, et demanda la mort, en disant : C’est assez ! Maintenant, Éternel, prends mon âme, car je ne suis pas meilleur que mes pères. « (1 Rois 19.4)
Après quelques jours de marche dans le désert pour sauver sa vie menacée par Jézabel, Élie s’arrête, complètement épuisé moralement et physiquement. La peur l’amène à oublier sa victoire sur les prophètes de Baal et il se laisse envahir par un profond sentiment d’échec, et sombre dans la dépression et le désespoir. Il n’ose même pas se lever pour défier qui que ce soit. Il cherche plutôt à fuir, à éviter la réalité de la situation et le prophète de Dieu demande l’impensable : la mort !
« Je voudrais habiter toute ma vie dans la maison de l’Éternel ! » (Psaume 27.4b)
Le chemin de foi est une aventure qui nous projette inévitablement dans le futur. Avec le Christ, il n’y a pas de surplace, ni de routine. Chaque jour devient une nouvelle occasion de vie, d’espérance et de grâce. Je veux dire par là que chaque jour est une nouvelle proposition de pratiquer les enseignements du divin Maître.
« Quel est donc le serviteur fidèle et prudent, que son maître a établi sur ses gens, pour leur donner la nourriture au temps convenable ? (Matthieu 24.45)
Les paraboles eschatologiques mettent en avant une idée générale, celle du départ du Maître ou du Roi et son retour après un temps relativement long (Matthieu 25.19 ; Luc 19.12). Cela exige donc de la part des disciples une patience solide et fidèle.
« Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, Qui donne son fruit en sa saison… » (Psaume 1.3a)
Avez-vous envie de planter un arbre aujourd’hui ? Vous n’en voyez peut-être pas l’utilité immédiate mais sachez que des régions entières ont besoin d’être reboisées. Un arbre est porteur d’espoir et de vie !
