Avancer en confiance
« Je veux faire ta volonté, mon Dieu
Et ta loi est au fond de mon cœur. »
(Psaume 40.9)
Le plus long des voyages commence toujours par un premier pas !
« Je veux faire ta volonté, mon Dieu
Et ta loi est au fond de mon cœur. »
(Psaume 40.9)
Le plus long des voyages commence toujours par un premier pas !
« Il y a un temps pour tout…Un temps pour semer et un temps pour moissonner. » (Ecclésiaste 3.1, 3b)
A la lumière de l’ordre de mission donné par Jésus lui-même, il n’est pas difficile de comprendre le désir du chrétien de parler de Dieu et de son espérance. Mais tout est dans la manière.
« Je suis l’Éternel, le Dieu d’Abraham, ton père, et le Dieu d’Isaac. La terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité. Ta postérité sera comme la poussière de la terre ; tu t’étendras à l’occident et à l’orient, au septentrion et au midi ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta postérité. Voici, je suis avec toi, je te garderai partout où tu iras, et je te ramènerai dans ce pays ; car je ne t’abandonnerai point, que je n’aie exécuté ce que je te dis. Jacob s’éveilla de son sommeil et il dit : Certainement, l’Éternel est en ce lieu, et moi, je ne le savais pas ! » (Genèse 28.13-15)
Jacob est un exemple de l’homme pressé. Il a tout fait, par ruse, pour avoir le droit d’aînesse et conduire la famille. C’est un calculateur qui faisait ses projets sans Dieu et c’est seulement à l’approche de difficultés qu’il cherchait parfois à se mettre sous la protection du Seigneur.
« C’est pour cela que nous aussi, depuis le jour où nous en avons été informés, nous ne cessons de prier Dieu pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle, pour marcher d’une manière digne du Seigneur et lui être entièrement agréables, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres et croissant par la connaissance de Dieu, fortifiés à tous égards par sa puissance glorieuse, pour que vous soyez toujours et avec joie persévérants et patients. » (Colossiens 1.9-11)
S’il est difficile de pratiquer la patience, le dicton rappelé plus haut laisse entendre que le résultat en est souvent très appréciable. Il arrive qu’un individu ait de bonnes raisons d’être patient et de mauvais arguments pour défendre son impatience… Vous l’avez compris : la patience est une dimension inévitable dans l’expérience spirituelle. Il n’y a pas de témoignage chrétien sans patience, de même qu’il n’y a pas de vrai bonheur sans joie.
« Enseigne-moi tes voies, ô Éternel ! Je marcherai dans ta fidélité. Dispose mon cœur à la crainte de ton nom. » (Psaume 86.11)
Quelle est la dernière fois où vous avez dû marcher pendant des kilomètres ? Nous sommes tellement habitués à nos voitures ou aux transports en commun, que souvent nous oublions que des centaines de millions d’individus se déplacent sur de longues distances simplement en marchant, ce qui exige de la patience et de l’endurance. Les deux termes se retrouvent souvent dans des aspects pratiques de l’existence humaine.
« Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l’épreuve, et cette victoire l’espérance. » (Romains 5.3)
Par ailleurs, il faut également tenir compte d’un autre terme qui renvoie à la notion de patience ou de persévérance.
« Nous vous en prions aussi, frères, avertissez ceux qui vivent dans le désordre, consolez ceux qui sont abattus, supportez les faibles, usez de patience envers tous ». (1Thessaloniciens 5.14)
Le fruit spirituel est visible chez l’homme de foi lorsqu’il fait preuve de patience à l’égard de ses frères. En parlant de l’amour (le premier morceau du fruit spirituel) Paul dit avec conviction qu’il sait faire preuve de patience (makrothumia) envers autrui (1 Corinthiens 13.4).
« Jésus, à nouveau, leur adressa la parole : « Je suis la lumière du monde. Celui qui vient à ma suite ne marchera pas dans les ténèbres ; il aura la lumière qui conduit à la vie. » (Jean 8.12)
Quand vous avez rendez-vous avec quelqu’un pour la première fois, vous faites de votre mieux pour être à l’heure. Quand vous attendez quelqu’un, vous trouvez que le temps est long. Attendre n’est pas le fort de tout le monde. Quand nous attendons, nous trouvons le temps interminable et cela se ressent même lorsque nous ne voyons pas l’exaucement de certaines de nos prières. En cherchant le Seigneur, nous ne serons pas déçus. Il sera au rendez-vous : il nous connaît déjà !
« Sur ces paroles du roi, ils se mirent en route ; et voici que l’astre, qu’ils avaient vu à l’Orient, avançait devant eux jusqu’à ce qu’il vînt s’arrêter au-dessus de l’endroit où était l’enfant. A la vue de l’astre, ils éprouvèrent une très grande joie. ». (Matthieu 2. 9,10)
L’évangéliste Matthieu raconte le périple des mages venus d’Orient. Ils avaient été divinement avertis de la venue du Messie, l’enfant-roi.
« Recommande ton sort à l’Éternel, Mets en lui ta confiance, et il agira. Il fera paraître ta justice comme la lumière, Et ton droit comme le soleil à son midi. Garde le silence devant l’Éternel, et espère en lui ; Ne t’irrite pas contre celui qui réussit dans ses voies, Contre l’homme qui vient à bout de ses mauvais desseins. » (Psaume 37.5-7)
Vous est-il déjà arrivé de vouloir vous venger d’une situation injuste ? Avez-vous connu la douleur devant l’attitude haineuse, impitoyable de personnes proches de vous ? Ce n’est pas toujours facile n’est-ce pas, de maîtriser ses émotions lorsque de telles situations surviennent dans notre environnement ?