Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale du 05 mars

5 mars 2020

Revendications ou grâce ?

Lot choisit pour lui toute la plaine du Jourdain.
Genèse 13.11

A son retour de vacances, mon ami Archie a constaté que son voisin avait érigé une clôture de bois haute de 1,5 m qui empiétait sur son terrain. Pendant plusieurs semaines, Archie a tenté de convaincre son voisin de la retirer. Il lui a offert de l’y aider et d’assumer une partie des coûts de main-d’œuvre, mais en vain. Archie aurait pu faire appel aux autorités civiles, mais il a choisi plutôt de renoncer à ses droits dans ce cas-ci et de permettre à la clôture de rester là, afin de donner à son voisin un aperçu de la grâce de Dieu.
«Archie est une mauviette», dites-vous ? Non, c’était un homme d’une grande force intérieure, mais il a préféré la grâce à un bout de gazon.

Je repense à Abram et à Lot, qui se sont querellés parce que leurs troupeaux envahissaient tout le territoire: «Il y eut querelle entre les bergers des troupeaux d’Abram et les bergers des troupeaux de Lot. Les Cananéens et les Phérésiens habitaient alors dans le pays» (Ge 13.7). Lot a choisi les meilleures terres du pays, et il a fini par tout perdre. Se contentant de celles qui restaient, Abraham a obtenu la Terre promise (v. 12-17).

Nous avons des droits et nous pouvons les revendiquer, surtout quand ceux d’autrui sont en cause. Et nous devrions parfois insister pour les faire respecter. C’est d’ailleurs ce que Paul a fait lorsque le sanhédrin a violé la loi (voir Ac 23.1-3). Nous pouvons néanmoins choisir d’en faire fi pour montrer au monde une meilleure façon d’agir, que la Bible appelle «douceur», et non faiblesse. C’est une force que Dieu donne. — Dave Branon

Ma vie contribue à peindre l’image que mon prochain se fait de Dieu.

Vigile matinale du 04 mars

4 mars 2020

Lorsque Dieu nous remplit

Tu me feras connaître le sentier de la vie; il y a d’abondantes joies devant ta face, des délices éternelles à ta droite.
Psaume 16.11

Comme ils auraient dû être les moments les plus exaltants de ma vie, et non parmi les plus solitaires, je me suis demandé: Qu’est ce que j’ai fait là ? Je venais de décrocher mon premier «véritable» emploi après avoir fini l’université, à plusieurs centaines de kilomètres du lieu où j’avais grandi.

Reste que cette étape d’importance a vite perdu de son attrait à mes yeux. Je vivais dans un minuscule appartement. Je ne possédais aucun meuble. Cette ville m’était inconnue. Je n’y connaissais personne. Je trouvais mon emploi intéressant, mais la solitude me pesait énormément.

Une nuit, je suis resté assis à la maison, le dos contre le mur. En ouvrant ma Bible, je suis tombé sur le Psaume 16, où Dieu promet dans le verset 11 de nous remplir. J’ai alors prié ainsi: «Seigneur, je croyais que cet emploi était le bon pour moi, mais je me sens seul au monde ici. Je t’en prie, remplis-moi du sentiment de ta proximité.» Pendant des semaines, j’ai offert à Dieu diverses variations de cette supplique. Certaines nuits, ma solitude s’atténuait et je ressentais profondément alors la présence de Dieu. D’autres nuits, par contre, je souffrais encore de solitude.

Tandis que je retournais à ce verset nuit après nuit pour bien y ancrer mon cœur, Dieu a graduellement approfondi ma foi. Goûtant à sa fidélité comme jamais auparavant, j’ai compris qu’il me suffisait de déverser mon cœur devant lui… attendant humblement sa fidèle réponse et croyant fermement à sa promesse de me remplir de son Esprit. — Adam Holz

Ancrez votre cœur en Dieu.

Vigile matinale du 03 mars

3 mars 2020

Précieux aux yeux de Dieu

Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres; car l’amour est de Dieu.
1 Jean 4.11

Il se nommait David, mais la plupart des gens l’appelaient «le violoniste de rue». Ce vieux virtuose débraillé fréquentait régulièrement des endroits grouillants de notre ville, où il donnait la sérénade aux passants. En échange de sa musique, ses auditeurs mettaient parfois un billet d’un dollar dans l’étui ouvert posé sur le trottoir devant eux.

David leur souriait et les remerciait d’un signe de la tête tout en continuant de jouer.

Lorsque David est mort, il n’y a pas très longtemps, sa notice nécrologique parue dans le journal local nous a appris qu’il parlait plusieurs langues, qu’il était diplômé d’une université prestigieuse et qu’il avait même brigué le poste de sénateur d’un certain État plusieurs années auparavant. Certains se sont étonnés de l’ampleur de ses réalisations, car ils l’avaient jugé uniquement sur son apparence.

La Bible nous dit: «Dieu créa l’homme à son image» (Ge 1.27). Cette réalité nous indique la valeur inhérente à chacun de nous, quelles que soient notre apparence, nos réalisations et la perception que les gens ont de nous. Même si nous choisissons de tourner le dos à Dieu en péchant contre lui, il nous accorde un tel prix qu’il nous a envoyé son Fils unique pour nous montrer le chemin vers le salut et l’éternité avec lui.

Dieu nous aime et place autour de nous des gens qui ont tout autant de prix à ses yeux. Exprimons-lui donc notre amour en retour en transmettant son amour aux autres.
James Banks

Nous sommes tenus de partager l’amour de Dieu.

Vigile matinale du 02 mars

2 mars 2020

Zone téléphonique

Priez sans cesse.
1 Thessaloniciens 5.17

Un des avantages du portable, c’est qu’il nous donne un accès presque illimité auprès des gens. Résultat: beaucoup de gens parlent au téléphone ou envoient des SMS en conduisant, ce qui cause parfois de terribles accidents de voiture. Pour les éviter, on a rendu la conduite distraite illégale dans de nombreuses régions du monde.

Aux États-Unis, des panneaux de signalisation bordant les autoroutes indiquent aux automobilistes où se trouvent les zones réservées à l’emploi du portable, où ils peuvent donc s’arrêter en toute sécurité et envoyer autant de SMS qu’ils le désirent.

Si la communication par portable au volant est assujettie à des contraintes, ce n’est pas le cas d’un autre type de communication: la prière. Dieu nous invite à nous adresser à lui, que nous soyons en mouvement ou immobiles. L’apôtre Paul conseille à quiconque désire communiquer avec Dieu de «[prier] sans cesse» (1Th 5.17). Il met entre parenthèses cette politique d’ouverture divine par cette exhortation: «Soyez toujours joyeux» (v. 16) et: «Rendez grâces en toutes choses» (v. 18). Dieu nous appelle à la joie et à la gratitude, expressions de notre foi en Christ bien ancrées dans des prières continuelles.

Dieu se prête volontiers tant à de brefs cris à l’aide qu’à de longues conversations. Il nous accueille dans une relation avec lui, faite du partage constant et sans fin de tout ce qui nous habite: joies, gratitude, besoins, questions et préoccupations (Hé 4.15,16). Nous sommes toujours dans la zone de prière. — Bill Crowder

Nous avons accès au trône de Dieu en tout temps.

Vigile matinale du 1er mars

1 mars 2020

Toute ma personne

Je vous exhorte […] à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable.
Romains 12.1

Jeune, Isaac Watts regrettait que la musique laisse à désirer dans son Église. Son père l’a alors mis au défi de faire mieux, et c’est précisément ce qu’Isaac a fait. Son cantique intitulé «When I survey the Wondrous Cross » (Je vois ta croix, ô mon Sauveur) est ainsi considéré comme le meilleur en langue anglaise et a été traduit en plusieurs langues.

Son troisième verset empreint d’adoration nous fait entrer en présence de Christ à la croix «Voyez de son saint corps blessé, pour moi son sang pur a coulé. Où trouverais-je un tel amour, qui s’offre à moi jour après jour ?»

La crucifixion que Watts décrit avec une telle élégance marque un tournant dans l’Histoire. Nous aurions donc intérêt à nous arrêter au pied de la croix. Le Fils de Dieu est à bout de souffle et retenu au bois par d’horribles clous plantés dans sa chair. Torturé pendant des heures, il amorce sa descente surnaturelle dans les ténèbres. Puis le Seigneur de l’univers relâche enfin son esprit angoissé. Un tremblement de terre ébranle le paysage. En ville, l’épais rideau du Temple se déchire en deux. Des tombeaux s’ouvrent et des morts ressuscitent, marchant dans les rues (Mt 27.51-53). Ces événements poussent le centenier qui a crucifié Jésus à déclarer «Assurément, cet homme était Fils de Dieu» (v. 54).

«La croix réordonne toutes les valeurs et annule toutes les vanités», selon la Poetry Foundation, et Watts ne pouvait mieux finir que par «Toi qui pendis à cette croix, tu veux qu’entier je sois à toi.» — Timothy Gustafson

Tout ce qui est vain et me charme, je le sacrifie à ton sang.
Isaac Watts (1674-1748)

Vigile matinale du 29 février

29 février 2020

Sur les ailes d’un aigle

Mais ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leur force. Ils prennent leur vol comme les aigles.
Ésaïe. 40.31

Les paroles d’Ésaïe sur la confiance en l’Éternel nous incitent à envisager l’avenir avec une ferme assurance. Tant et si bien que, du sein de notre épreuve, nous attendons un salut qui est certain, selon ce que Jésus a promis à ses disciples : «Heureux les affligés, car ils seront consolés !» (Matthieu 5.4.)

Sachant que notre destinée est glorieuse, c’est-à-dire la ferme espérance du ciel, nous sommes en mesure de poursuivre notre route ici-bas. Malgré notre fatigue, nous pouvons étendre les ailes de notre foi et voler ! Nous pouvons marcher sur le sentier de l’obéissance sans nous fatiguer. Nous pouvons supporter la routine de tous les jours sans nous lasser. Un monde meilleur s’en vient, où notre esprit nous poussera à l’action et notre corps courra, bondira et volera ! C’est là notre espérance.

Entre-temps, ce qui sera vrai un jour peut commencer à l’être dès aujourd’hui. Nous pouvons être fermes, patients et joyeux malgré une grande fatigue ; bons et calmes, moins concentrés sur notre fragilité et notre lassitude ; plus soucieux des autres que de nous-mêmes ; prêts à dire une parole aimable à ceux qui souffrent. Nous pouvons nous préparer dès maintenant pour le jour où notre âme s’envolera. — David H. Roper

Lorsque les difficultés de la vie vous fatiguent, trouvez votre repos dans le Seigneur.

Vigile matinale du 28 février

28 février 2020

Perdu, mais retrouvé

Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue.
Luc 15. 6

Lorsque nous avons découvert que ma belle-mère avait disparu en faisant des courses avec un proche, ma femme et moi nous sommes affolés. Maman souffrait de pertes de mémoire et de confusion, et nul n’aurait su dire ce qu’elle allait bien pouvoir faire. Allait-elle errer dans le quartier ou monter à bord d’un autobus en pensant qu’il la ramènerait à la maison ? Les pires possibilités nous trottaient dans la tête tandis que nous nous sommes lancés à sa recherche, en criant à Dieu : «Je t’en prie, trouve-la !»

Des heures plus tard, on a repéré ma belle-mère en train de marcher en trébuchant le long d’une route, à des kilomètres de là. Dieu nous a tellement bénis en nous permettant de la retrouver ! Plusieurs mois après, il l’a bénie à son tour : À l’âge de 80 ans, ma belle-mère a donné sa vie à Jésus-Christ.

Jésus compare les êtres humains à des brebis perdues : «Quel homme d’entre vous, s’il a cent brebis, et qu’il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? Lorsqu’il l’a retrouvée […] il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue» (Luc 15.4-6).

Le berger compte ses brebis pour veiller à ce qu’il ne lui en manque pas. Jésus, qu’illustre ce berger, accorde du prix à chacun de nous, jeune ou vieux. Si nous nous égarons dans la vie, en quête du sens à y donner, il n’est jamais trop tard pour nous tourner vers Christ, comme il le désire. — Leslie Koh

Grâce infinie ! […] J’étais perdu, mais il m’a retrouvé. John Newton

Vigile matinale du 27 février

27 février 2020

Libéré de La peur

Rassurez-vous, c’est moi, n’ayez pas peur !
Marc 6.50

Notre corps réagit à nos sentiments de peur et d’effroi. L’estomac noué, le cœur qui bat la chamade et le souffle court trahissent notre anxiété. Or, notre nature physique nous empêche de faire taire ces sentiments de malaise.

Un soir, les disciples ont subi un choc après avoir vu Jésus accomplir un miracle en nourrissant plus de cinq mille personnes. Le Seigneur les avait envoyés à Bethsaïda afin de se retrouver seul pour prier. Au cours de la nuit, ils ramaient contre le vent lorsqu’ils ont soudain vu Jésus marcher sur l’eau. Le prenant alors pour un fantôme, ils en ont éprouvé de la terreur (Marc 6.49,50).

Jésus les a toutefois rassurés en leur disant de ne pas craindre et de reprendre courage. Quand il est monté dans leur barque, le vent est tombé et ils ont atteint les berges sains et saufs. J’imagine que leur effroi s’est apaisé tandis qu’ils accueillaient la paix qu’il leur accordait.

Lorsque l’anxiété nous rend le souffle court, nous pouvons nous réfugier dans la puissance de Jésus. Qu’il calme nos vagues ou qu’il nous affermisse afin que nous les surmontions, il nous accordera sa paix, qui « surpasse toute intelligence » (Philippiens 4.7). Et à mesure que Christ nous délivre de nos craintes, notre esprit et notre corps peuvent retourner à un état de repos. — Amy Boucher Pye

Le Seigneur nous délivre de la peur.

Vigile matinale du 26 février

26 février 2020

Donner sans crainte

Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison.
Malachie 3.10

Lorsque mon fils Xavier avait six ans, une amie a amené son tout-petit nous rendre visite et Xavier a voulu lui donner quelques jouets. Je me suis réjouie de voir sa si grande générosité, jusqu’à ce qu’il lui offre une peluche que mon mari avait cherché dans plusieurs boutiques de différentes villes. Xavier a malgré tout mis ce cadeau dans les mains de son fils en lui disant : «Mon papa me donne beaucoup de jouets à partager.»
Or, autant j’aimerais pouvoir dire que Xavier tient de moi sa générosité empreinte d’assurance, j’avoue avoir souvent privé Dieu et d’autres de mes ressources. Par contre, si je me rappelle que tout ce que je possède et ce dont j’ai besoin me viennent de mon Père céleste, il m’est plus facile de partager.

Dans l’Ancien Testament, Dieu a commandé aux Israélites de lui remettre avec foi en lui une partie de tout ce qu’il avait procuré aux sacrificateurs, qui en retour secourraient des démunis. Quand ils s’y sont refusés, le prophète Malachie leur a dit qu’ils volaient ainsi le Seigneur (Malachie 3.8,9). Si toutefois ils donnaient volontiers, en démontrant qu’ils comptaient sur Dieu pour tenir parole en subvenant à leurs besoins et en les protégeant (v. 10,11), d’autres les reconnaîtraient comme étant le peuple béni de Dieu (v. 12).

Que nous gérions nos finances, notre horaire ou ce que Dieu nous a confié, donner peut constituer un geste d’adoration. Donner librement et sans crainte peut démontrer notre confiance en Dieu, la générosité même. — Xochitl Dixon

Notre générosité révèle notre confiance en ses promesses et sa bonté.

Vigile matinale du 25 février

25 février 2020

En sécurité dans Le Seigneur

Tes jours seront en sûreté ; ta sagesse et l’intelligence sont une source de salut ; la crainte de l’Éternel, c’est là le trésor de Sion.
Ésaïe 33.6

Pendant des années, des gens de notre ville ont bâti et acheté des maisons situées dans des zones sujettes aux glissements de terrain. Certains en connaissaient les risques, alors que d’autres n’en avaient pas été avisés. On a négligé d’expliquer ou de faire respecter «les mises en garde que des géologues et la municipalité avaient mises en œuvre afin de veiller à ce que l’on bâtisse des résidences sécuritaires» (The Gazette,Colorado Springs, 27 avril 2016).

Dans l’Antiquité, de nombreux Israélites ont fait fi des mises en garde du Seigneur en se tournant vers des idoles plutôt que vers lui, le seul vrai Dieu. L’Ancien Testament nous rapporte les conséquences désastreuses de leur désobéissance. Pourtant, avec le monde qui s’effondrait autour d’eux, le Seigneur a continué de tendre la main à ses enfants en leur offrant un message de pardon et d’espoir à la seule condition qu’ils reviennent à lui et le suivent.

«Tes jours seront en sûreté ; la sagesse et l’intelligence sont une source de salut ; la crainte de l’Éternel, c’est là le trésor de Sion» (Ésaïe 33.6).

Comme à l’époque vétérotestamentaire, Dieu nous donne de choisir la fondation sur laquelle bâtir notre vie. Nous pouvons suivre nos désirs ou adhérer à ses principes éternels révélés dans la Bible et en la personne de Jésus-Christ. «Sur Christ, le rocher inébranlable, je me tiens – toute autre fondation n’est que sables mouvants» (Edward Mote). — David Mccasland

Le Seigneur même est notre sécurité parfaite dans la vie.