Qu’est-ce qui t’inquiète? Tu as perdu ton chemin? Es-tu égaré dans quelque sombre bois, ne pouvant plus trouver le sentier? Arrête-toi, et regarde le salut de ton Dieu. Il connaît le chemin et t’y conduira, si tu cries à lui.

Il y a une limite dans l’affliction. Dieu l’envoie et la retire. Vous soupirez en disant: « Quand viendra la fin? » Souvenez-vous que vos peines prendront sûrement fin et définitivement fin avec cette pauvre vie terrestre. Attendons et acceptons donc patiemment la volonté du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne

C’est son bon Esprit qui a formé en eux ce désir, c’est pourquoi il y répondra. C’est sa vie en eux qui inspire ce cri, c’est pourquoi il l’entend. Ceux qui craignent l’Éternel sont sous sa plus sainte influence, et leur souhait, c’est de le glorifier et de jouir de lui à toujours. Ces sont des hommes aux saints désirs, comme Daniel; et le Seigneur leur fera réaliser leurs aspirations.

Dieu avait de grandes choses pour le roi Asa et pour Juda; et cependant il ne restait qu’un faible peuple.

C’est ainsi que l’Éternel fait connaître comment il épargne dans la fidélité. Peut-être le lecteur est-il sous le coup du déplaisir de Dieu et se sent-il menacé d’une prompte condamnation. Eh bien, qu’à cause de cette parole, il ne désespère pas. Le Seigneur vous invite maintenant à considérer vos voies et à confesser vos péchés. S’il était un homme, dès longtemps il vous aurait retranché, et s’il agissait à la manière des hommes, nous serions anéantis d’un seul coup. mais Dieu n’agit pas ainsi avec nous, car « autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant ses voies sont élevées au-dessus de nos voies et ses pensées au-dessus de nos pensées! »

Pour moi, je pourrais signer de mon nom le premier témoignage. Ne le pouvez-vous pas aussi? Oui, L’Éternel s’est souvenu de nous; il nous a consolés, délivrés, guidés; il a pourvu à tout ce qui nous concerne. Dans sa paternelle providence, il a pensé à nous et son esprit en a été occupé, et jamais il n’a traité avec dédain nos petites affaires. Il nous a suivi chaque jour et sans la moindre interruption. Dans bien des cas, nous avons pu constater nous-mêmes cette providence d’une manière plus distincte, et nous pourrions les raconter avec des transports de reconnaissance. Oui le Seigneur s’est souvenu de nous

Belle récompense donnée à la confiance! Seigneur donne-la-moi pleine et entière! Plus que tout autre, l’homme confiant se sent pécheur; et voici, la grâce lui est préparée. Il sait qu’il ne mérite rien: mais la miséricorde vient à lui, et lui est largement dispensée. Seigneur, accorde-moi cette grâce, car je me confie en toi!

Isaac était béni lorsqu’il se rendait le soir aux champs pour méditer et prier. Et que de fois nous y avons aussi rencontré le Seigneur quand nous nous y trouvions seuls. Que d’arbres et de prés sont témoins de ces paisibles moments, dont nous aimons à retrouver les impressions bénies!

Bénédiction spéciale dans une occasion mémorable. Abram venait de terminer une querelle de famille, en disant: « Je te prie, qu’il n’y ait point de dispute entre moi et toi, entre mes bergers et les tiens, car nous sommes frères. » Et il reçut la grâce promise à ceux qui procurent la paix.

Nos enfants, par nature, n’ont pas l’Esprit de Dieu, nous pouvons nous en convaincre. Nous voyons bien en eux bien des choses qui nous font craindre pour leur avenir, et qui sont pour nous un sujet d’instantes prières. Si l’un de nos fils se pervertit, nous crions avec Abraham: « Oh! qu’Ismaël vive devant toi! » Nous voudrions voir nos filles devenir humbles et pieuses et non frivoles et mondaines. Que ce verset nous encourage donc, venant, comme il le fait, à la suite de cette invitation: « Ne crains point, ô Jacob, mon serviteur! »