Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale du 17 mars

17 mars 2020

Il ne savait ce qu’il disait

« Il ne savait ce qu’il disait. » Luc 9:33

Pierre fut profondément impressionné par la transfiguration du Seigneur. Avant son martyre, dans sa deuxième Épître, il parle de la majesté et de la gloire magnifique qu’il a vues de ses propres yeux et de la voix du Père céleste qu’il a entendue.

Mais au moment de la transfiguration, l’œuvre du Seigneur n’était pas encore faite dans le cœur de Pierre. Déjà le Maître avait dû lui dire: « Tu ne conçois pas les choses de Dieu, tu n’as que des pensées humaines. » Marc 8:33. Et maintenant, en face de cette manifestation de la divinité du Sauveur, Pierre propose de dresser des tentes pour Élie et pour Moïse, et désire également en dresser une pour Jésus, comme si aucune tente, aucun tabernacle pouvait contenir Sa gloire! En effet, « il ne savait ce qu’il disait ».

Mais nous ne sommes pas meilleurs que Pierre, et ces paroles pourraient souvent être dites de nous. Nous prononçons tant de paroles futiles, irréfléchies, qui provoquent du trouble! Comme le disent les Proverbes, mettons une sentinelle à notre bouche et une garde à la porte de nos pensées. Ne craignons pas de nous taire quand nous ne savons pas que dire. Pour Pierre, il aurait été préférable de ne rien dire à cette occasion. Ne parlons pas pour parler, nous qui nous sommes consacrés à Dieu pour annoncer Son message et témoigner pour Lui. Pesons nos paroles, veillons sur nos conversations.

Pierre avait besoin d’une révélation du Seigneur Lui-même: « Une nuée vint les couvrir, et de la nuée sortit une voix: Celui-ci est Mon Fils bien-aimé: Écoutez-Le! Aussitôt les disciples regardèrent tout autour, et ils ne virent que Jésus seul avec eux. » Marc 9:7-8. Que la présence du Fils bien-aimé nous étreigne! Que nous ne voyions plus que Lui; et puis, comme les disciples, reprenons le chemin qui mène à la croix. Marc 9:9-10. La foule nous attend, comme le dit la suite du récit. Ne prêtons pas nos langues à autre chose qu’au service et à la volonté de Dieu. « Le Seigneur, l’Éternel, m’a donné une langue exercée, pour que je sache soutenir par la parole celui qui est abattu. » Esaïe 50:4. (H.E. Alexander)

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