PAR L’ECRITURE SEULE — SOLA SCRIPTURA
L’Écriture comme norme
C’est tout à fait légitime d’étudier attentivement les enseignements de la Bible et de sonder les « profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2.10). Si « les choses cachées sont à l’Éternel, notre Dieu, les choses révélées sont à nous » (Deutéronome 29.29). Mais l’effort de Satan vise à pervertir les facultés d’investigation dont nous sommes doués. À l’étude des vérités de la Bible se mêle un certain orgueil qui pousse à l’impatience ou au dépit, quand on ne peut pas en expliquer tous les passages d’une manière satisfaisante. Il est trop humiliant de reconnaître qu’on ne comprend pas les paroles inspirées. On ne consent pas à attendre que Dieu juge à propos de nous révéler sa vérité. On a le sentiment qu’on peut comprendre les Écritures par sa propre sagesse ; et, n’y arrivant pas, on est amené à nier virtuellement leur autorité. Il est vrai que bon nombre de théories et de doctrines qui sont généralement considérées comme étant tirées de la Bible n’y trouvent aucun fondement et sont en réalité en opposition avec la teneur générale de ses pages inspirées. Ce fait, qui a été une occasion de doute et de perplexité pour bien des esprits, loin d’être attribuable à la Parole de Dieu, est l’oeuvre des hommes qui l’ont pervertie.
Steps to Christ, p. 108; Le Meilleur Chemin, p. 106.
Quand surviennent des erreurs et qu’elles sont enseignées
comme des vérités bibliques, ceux qui sont reliés à Christ ne se fieront
pas au dire du pasteur, mais comme les nobles Béréens ils
examineront chaque jour les Écritures pour voir si les choses sont b ien
ainsi. En découvrant quelle est la parole du Seigneur, ils se rangeront du
côté de la vérité. Ils entendront la voix du vrai Berger, qui dit : « Voici le
chemin, marchez y » (voir Ésaïe 30.21). Ils seront formés à faire de la
Bible leur conseillère, et ils n’écouteront ni ne suivront la voix d’un
étranger.
Faith and Works, p. 86; La Pratique de la foi, p. 86.
La Parole de Dieu est à la fois philosophie et science véritables. Les opinions humaines et les prédications qui font sensation ont peu de valeur. Ceux qui sont imprégnés de la Parole l’enseigneront avec la même simplicité que le Christ. Le plus grand Maître du monde faisait appel au langage le plus simple et aux symboles les plus clairs.
L’enseignant de la vérité ne communiquera efficacement que ce dont il a fait l’expérience. Le Christ a enseigné la vérité parce qu’il était la Vérité. Ses enseignements reflétaient sa pensée, son caractère et son expérience. Il doit en être de même pour ses serviteurs. Les enseignants de la Parole doivent l’intégrer par l’expérience personnelle. Ils doivent savoir ce que signifie le Christ en eux devenu sagesse, justice, sanctification et rédemption (voir 1 Corinthiens 1.30).
Counsels to Parents, Teachers, and Students, p. 433, 435; Conseils aux éducateurs, aux parents et aux étudiants, p. 350-351.
Ce qui avait beaucoup manqué jusqu’ici, c’est une recherche approfondie des joyaux de vérité contenus dans les Écritures, qu’il fallait thésauriser. Quelle perte n’éprouvons-nous pas en négligeant de déployer toutes nos énergies mentales pour rechercher avec d’ardentes prières l’illumination divine qui nous ferait comprendre la sainte Parole !
Selected Messages, book 1, p. 362; Messages choisis, vol. 1, p. 424.