Répondre au Dieu d’amour
« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, pour que quiconque met sa foi en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que par lui le monde soit sauvé. Celui qui met sa foi en lui n’est pas jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas mis sa foi dans le nom du Fils unique de Dieu. » Jean 3.16-18
Nous sommes ici au cœur de l’Évangile, au cœur de la pensée chrétienne. Le mot « car », qui introduit le verset 16, fait référence aux versets 14 et 15 et à l’importance d’avoir la foi tandis que nous regardons au Christ crucifié.
Cependant, le verset 16 nous permet de faire un grand pas dans notre compréhension de l’Évangile. Jésus ne s’est pas placé lui-même sur la croix. Non, il a été envoyé sur la terre par le Père. En effet, celui-ci a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son unique, pour sauver les habitants de la planète Terre.
Il s’agit d’une vérité importante à propos de Dieu le Père : il a pris et il prend toujours l’initiative de notre salut. Dieu n’est pas une divinité lointaine qui doit être apaisée ou qui est en colère contre les êtres humains. Au contraire, il aime tant les pécheurs qu’il a anticipé la situation et prévu une solution au problème du péché. Nous pensons parfois que Dieu est en colère, alors que Jésus est doux, aimant et rempli de grâce, et qu’il agit pour apaiser le Père. Le texte de Jean 3.16 nous rappelle qu’ils sont unis. Tout a commencé avec le Père. Par amour, il a envoyé le Fils non pour fustiger et punir les pécheurs, mais pour les sauver.
Ce texte nous dit autre chose au sujet de Dieu. En effet, il a « aimé le monde », autrement dit le monde entier, et pas uniquement une nation, un groupe social, ou un petit groupe de personnes qui auraient été choisies parmi une multitude de gens spirituellement pauvres pour vivre un bonheur parfait. Il a aimé – et il aime toujours – le monde, c’est-à-dire vous et moi.
Cette notion nous permet de réfléchir à ce que le texte de Jean 3.16 enseigne à notre sujet. Deux idées majeures sont à souligner. La première est que sans le plan du salut de Dieu, nous péririons. La deuxième est que nous devons accepter l’appel de Dieu. Nous sommes nés en ayant besoin du salut. Ainsi, « quiconque met sa foi en lui » reçoit le salut.
La bonne nouvelle c’est que Dieu, qui est rempli de grâce pour nous, nous donne la possibilité de croire en Jésus qui a été mis en croix pour nous. Acceptons aujourd’hui le don de Dieu qui nous permet de croire, et laissons Jésus entrer dans notre cœur. (George Knight – Tournez les yeux vers Jésus)