Ne pas se priver de la joie du Maître

« Heureux ce serviteur, que son maître, à son arrivée, trouvera en train de faire ce travail. » (Matthieu 24.46)

Certains « disciples » seraient-ils de mauvais serviteurs ! Ou devrait-on dire que certains serviteurs sont des pseudo-disciples ? Ils ne prennent pas conscience du potentiel de service que le Maître leur accorde. Ou bien ils l’ignorent volontairement, se contentant d’être présents dans la maison, confortés par l’idée qu’ils font partie des serviteurs. D’autres prennent conscience qu’ils ont un talent mais finissent par se dire que le Maître est trop exigeant, trop sévère, et que cela ne vaut pas la peine de faire des efforts, il n’y aura pas une véritable appréciation du travail. D’autres encore pourraient se dire que les plus compétents, ayant reçu plus de talents, finiront bien par accomplir les tâches attendues.

La démarche du serviteur fidèle n’a rien à voir avec une stratégie ou une tactique pour « jeter de la poudre aux yeux » de son Maître. Il ne cherche pas à se faire de la publicité parce qu’il n’est pas motivé par de l’égoïsme.  Il est ainsi parce qu’il est fidèle. Il ne joue pas avec les biens de son Maître et il ne cherche aucunement à dominer, écraser, maltraiter les autres serviteurs.

Cette parabole ne doit pas nous faire vivre dans la peur mais nous faire réfléchir quant à la manière dont nous gérons ce que le Seigneur nous confie. Cela implique toutes les dimensions de notre vie et nous savons que tout notre être appartient au Seigneur, puisqu’il nous a rachetés à un grand prix.

Notre chemin de foi devient significatif lorsqu’il a un but. Nous ne cheminons pas avec le Christ pour faire du surplace ou pour faire du tourisme spirituel. En tant que gestionnaires des biens confiés par le Seigneur, notre espérance dépassera le stade de la conviction intérieure, profonde, pour se transformer en action reflétant notre amour fidèle pour le Maître. Vous l’avez compris : ce qui n’est pas partagé est perdu à jamais. Ce qui est donné est ce qui rapporte le plus.

Pensez-vous avoir reçu le privilège de vous occuper des affaires du Seigneur de l’Église ? Oui ! Alors, s’impose le devoir de vous en occuper avec sérieux et consécration.

Prière du jour : « Merci, mon Dieu, de nous donner l’occasion de travailler pour toi, avec toi. Que notre joie augmente pendant la marche. Amen ! »

(Une tranche par jour est un livre de méditations quotidiennes sur le fruit de l’Esprit, écrit par le Pasteur Daniel Jennah)

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© Daniel Jennah / Maradil – 2020