La libéralité chrétienne
« Heureux celui qui s’intéresse au pauvre au jour du malheur l’Éternel le délivre. » (Psaumes 41:2)
Penser aux pauvres et les porter sur son cœur est le devoir de tout chrétien. Jésus les a mis à côté de nous, lorsqu’il a dit: « Vous aurez toujours des pauvres avec vous ».
Beaucoup leur donnent de l’argent à la hâte, afin de s’en débarrasser; d’autres, en plus grand nombre encore, ne leur donnent rien du tout. Or la promesse que nous venons de lire est faite à celui qui « s’intéresse au pauvre » qui examine ses besoins et s’en occupe attentivement pour son vrai bien. On fait plus pour lui par des soins et des attentions, que par de l’argent; davantage encore par l’un et l’autre combinés judicieusement. « Celui qui s’intéresse au pauvre au jour du malheur, le Seigneur le délivrera », il le promet. Il nous tirera de la détresse, si nous aidons les autres à en sortir, et nous recevrons du Seigneur des secours providentiels tout particuliers, si nous cherchons à pourvoir aux besoins de notre prochain.
Quelques généreux que nous soyons, nous aurons nos temps de difficultés; mais si nous nous sommes acquittés de cet engagement, nous pouvons alors réclamer du Seigneur un secours spécial et direct.
L’avare prend soin de lui-même, mais l’Éternel secourra le croyant compatissant et généreux. « De même que vous aurez fait aux autres, il vous sera fait à vous-mêmes ».
(« Les Trésors de la Foi » est un recueil de 366 méditations bibliques de Charles Spurgeon.)