Un monde enchante
« Vous ne devez plus marcher comme les païens […] qui ont l’intelligence obscurcie. Ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l ‘ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur » (Éphésiens 4.17-18)
Parfois, mes petits-enfants me demandent que je leur raconte l’histoire de Cendrillon, de Charles Perrault. Par ses enchantements, la fée, marraine de Cendrillon, transforma la petite servante en belle princesse, une citrouille en majestueux carrosse, quelques petits rats en chevaux piaffants. Mais sur le coup de minuit, tout reprit sa place réelle. Il en va de même avec la plupart des fantaisies dont Satan a enchanté les hommes dans ce monde. Ellen White le confirme : « Nous sommes sur le terrain enchanté de Satan. » (Tragédie des siècles, p. 651)
Quand Saul Bellow reçut le prix Nobel de littérature en 1976, il déclara dans son discours de réception que les écrivains actuels sont en train de trahir l’humanité. Par ces mots, l’écrivain se référait aux concepts que les auteurs, ayant rompu avec les valeurs traditionnelles sans rien apporter de positif ni d’édifiant, ont généralisés dans la production littéraire. Below qualifiait de « vieux monstres de musée de paléontologie » les créateurs des doctrines philosophiques qui ont tant influencé la littérature contemporaine : Nietzsche, Marx, Freud, Baudelaire. Certains contenus des romans, du théâtre, de la poésie, du cinéma contemporains, pour ne citer qu’eux, révèlent que le prince de ce monde s’occupe à nourrir notre esprit et notre intelligence de fantaisies, fables, leurres, vices et coutumes qui nous enchantent et nous ensorcèlent. Ces influences éloignent petit à petit l’âme de la prière et du désir d’être avec Jésus. Subitement, comme en Éden, la présence de Dieu n’est plus aussi attrayante pour les êtres humains. Seule la Parole de Dieu peut rompre cet envoutement et rendre leur vraie réalité aux choses.
Ce monde ressemble à un château enchanté. L’homme y galope comme un lévrier dans un cynodrome, s’efforçant d’atteindre l’appât, le lièvre, mais celui-ci n’est qu’une marionnette de chiffons, qu’en plus il n’atteint jamais. Ce monde ressemble aussi à un grand spectacle de feux d’artifices où le ciel s’illumine sans que l’on voie les étoiles. Puis tout s’achève et il ne reste plus que de la fumée avec une forte odeur de poudre. C’est cela, « le terrain enchanté de Satan », un endroit où faux bonheur et fausse joie sont éphémères, un endroit où celui qui est fasciné par ces sortilèges consommera ses meilleures années, perdra ses chances de salut, sans même s’apercevoir qu’il y a un Dieu dans les cieux.
Que Dieu vous aide à vous libérer des mauvaises influences qui guettent votre vie !
(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)