Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale du 12 Mars

12 mars 2025

Le déguisement du diable

« Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. » (2 Corinthiens 11.14)

Durant de nombreuses années, l’un des traits les plus caractéristiques de la société contemporaine fut son désir de rompre tout lien avec le surnaturel. On essayait dans un certain sens de cacher cet élément. On alla même jusqu’à nier qu’il constitue une composante fondamentale de la conscience humaine. Et si la présence du surnaturel est certaine en ce qui concerne l’existence et l’action de Dieu dans le monde, elle est encore plus évidente en ce qui concerne le diable. Même parmi les croyants, peu nombreux sont ceux qui considèrent le diable comme un personnage réel et actif. Il semble plutôt avoir été oublié par notre civilisation. Dans le meilleur des cas, la plupart le considèrent comme un personnage de comédie, un épouvantail muni de cornes, d’une queue et d’un trident ; c’est un référent légendaire évoquant le mal occulte, bon pour effrayer les enfants. Cette caricature représente l’un des plus grands triomphes diaboliques : nous faire croire qu’il n’existe pas, ce qui ne l’empêche pas d’agir mais facilite au contraire son travail.

Jésus enseigna que personne ne peut être neutre dans ce monde : « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse. » (Mt 12.30) Bien sûr, Satan dispose de nombreux déguisements pour accomplir son principal objectif : éloigner les êtres humains du salut en Christ et consumer ainsi leur vie en les privant de la solution que Jésus conquit pour eux à la croix du Calvaire. Voici comment il agit : « Quand son activité ne rencontre point d’obstacles, quand le monde et l’Église sont indifférents, toute appréhension le quitte; en effet, il ne court aucun danger de perdre ceux qui n’aspirent qu’à faire sa volonté. Mais dès que la question des choses éternelles est posée et que des personnes commencent à se demander : “Que faut-il que je fasse pour être sauvé ?’ il accourt pour s’opposer au Seigneur et contrecarrer l’influence du Saint-Esprit. (Tragédie des siècles, p. 565).

Baudelaire disait qu’il est plus difficile d’aimer Dieu que de croire en lui, mais qu’il est plus difficile de croire dans le diable que de l’aimer. Nier son existence et ignorer ses tentations n’est pas bon. Oui, Satan peut se déguiser aujourd’hui en quelque chose de très attirant pour vous éloigner du Père céleste, au point qu’un jour vous en arriviez à rejeter l’histoire de la rédemption et que vous oubliiez qu’il y a un Dieu dans les cieux…

Souvenez-vous aujourd’hui de cette grande vérité : « Dieu place autour de son peuple une garde que le Malin ne peut franchir. » (lbíd., p. 563) Vivez avec cette certitude dans votre cœur !

(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)

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