Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinnale de 06 Septembre

6 septembre 2025

Combien de talents as-tu reçus ?

« Il en sera comme d’un homme qui, sur le point de partir en voyage, appela ses esclaves et leur confia ses biens. Il donna cinq talents à l’un, deux à l ‘autre, et un au troisième, à chacun selon ses capacités, et il partit en voyage. » (Matthieu 25.14-15)

Les buts du sermon prophétique de Jésus qui organisèrent, d’autre part, la rédaction de Matthieu, étaient au nombre de trois. Dans sa première partie (Matthieu 24.4-36), Jésus prévient l’église des pièges des fausses conceptions eschatologiques d’alors et donne les véritables signes de la fin qui nous parviendront lors de la Parousie. Dans la deuxième partie (Mt 24.37-44), nous trouvons les avertissements concernant la vigilance liée au fait que nous ne savons pas quand reviendra le Seigneur. Jésus nous présente la Parousie inattendue ou subite. La troisième partie (Mt 24.45-25.46), composée d’autres paraboles, est consacrée à l’explication de ce en quoi consiste la vigilance et comment l’église doit vivre l’attente de l’avènement.

Ces quatre paraboles nous parlent d’une attente active face à une tâche assignée (Mc 13.34). Il existe une relation étroite entre l’attitude de l’attente et la gestion chrétienne :
1) la gestion de la bonté et de l’amour de Dieu (parabole du jugement dernier) ;
2) la gestion de la maison de Dieu (parabole de l’esclave digne de confiance) ;
3) la gestion des talents donnés à l’église (parabole des talents) ;
4) le vécu quotidien du don de la foi (parabole des dix vierges).

La parabole des talents développe principalement l’infidélité du serviteur qui reçut un seul talent et ne le fit pas prospérer. Ce serviteur négligeant n’était pas un grand pécheur. Il n’avait pas dilapidé, ni gaspillé les biens de son seigneur. Son péché consistait à n’avoir rien fait du talent qu’il avait reçu. Aussi, il commit d’avoir peur, il lui manqua le courage de courir le risque de l’inconnu, il lui manquait le courage d’accepter les défis que présentent les nouveaux projets. Il pécha en essayant de se justifier. Il attribua au Seigneur lui-même et aux circonstances la responsabilité de son administration négligente. Finalement, cette parabole nous enseigne la loi biblique de la proportion dans le service du Seigneur. Proportion entre ce que nous donnons et ce que nous avons reçu ; entre notre fidélité au « peu » et au « beaucoup » que notre Seigneur va nous confier ; entre avoir et recevoir plus et ne pas avoir et perdre tout. Tout s’applique à l’attente active, à l’œuvre qu’il nous reste à accomplir pour que le Seigneur revienne.

Parce qu’il y a un Dieu dans les cieux… essayez aujourd’hui d’être fidèle même dans les petites choses.

(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)

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