Les larmes d’Atocha
« Le Seigneur passa devant lui en proclamant : Le Seigneur, le Seigneur (YHWH, YHWH), Dieu compatissant et clément, patient et grand par la fidélité et la loyauté, qui conserve sa fidélité jusqu’à la millième génération, qui pardonne la faute, la transgression et le péché, mais qui ne tient pas le coupable pour innocent, qui fait rendre des comptes aux fils et aux petits-fils pour la faute des pères, jusqu’à la troisième et la quatrième génération ! » (Exode 34.6-7)
Cela se produisit le 11 mars 2004. À l’heure de pointe, le matin. Les trains de banlieue circulaient, remplis d’hommes, de femmes et d’enfants qui commençaient leurs activités quotidiennes. Les passagers étaient montés à chaque station du couloir d’Henares (Zone périphérique de Madrid), où réside une importante colonie d’immigrants roumains, et se dirigeaient vers la gare d’Atocha, l’échangeur le plus important de la ville. Mais entre 7h36 et 7h40, dans les gares d’El Pozo, d’Atocha et de Santa Eugenia, dix explosions retentirent presque simultanément dans quatre des trains. Bilan : 191 morts, 1 858 blessés.
Un commando terroriste d’Al-Qaïda, une organisation islamiste, était l’auteur du massacre. Ils avaient déposé dans les wagons des sacs à dos chargés d’explosifs qu’ils firent exploser au moyen de minuteurs. Parmi les morts, il y avait deux adventistes : la jeune Nicoleta Diac, adventiste roumaine, et Emilian Popescu, adventiste roumain également, dont le corps était méconnaissable. Parmi les blessés graves, Margarita Cerrato, espagnole, fut blessée à l’un de ses pieds et aux oreilles ; Ciuhat Lorin, roumain, qui écrivit plus tard un livre sur l’attentat ; et Emilia Mavru, également roumaine, fut blessée aux pieds et au visage. Silviu Jarnea, qui voyageait dans un des trains et qui m’a raconté en détails la tragédie, s’en sortit indemne parce qu’il n’y avait pas d’explosifs dans son Wagon.
Les terroristes cherchaient à faire un maximum de victimes innocentes pour déclencher une importante panique sociale. Ici, la plus grande partie des personnes affectées était des travailleurs, des étudiants, des personnes modestes, non impliquées dans les revendications des terroristes. Et il y a pire : ces atrocités ont été commises pour des motifs prétendument religieux.
La Bible décrit le Père céleste comme un « Dieu compatissant et clément, patient et grand par la fidélité et la loyauté ». Je l’ai expérimenté dans ma propre vie. Le Dieu de la Bible ne peut inspirer un attentat, un crime ou une fraude. D’aucune manière ! Au contraire, il inspire compassion et clémence.
Cherchez aujourd’hui le Seigneur avec cœur et vivez de façon à l’honorer par votre vie.
(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)