Quand la corruption prendra-t-elle fin ?

« Ses princes sont en son sein comme des loups qui déchiquètent leur proie ; ils répondent du sang, ils font disparaître des gens, pour accomplir leurs spoliations. » (Ézéchiel 22.27)

Les campagnes électorales sont souvent des événements où les aspirants aux postes populaires exagèrent leurs propositions pour convaincre les électeurs en leur promettant plus qu’ils ne pourront réaliser. Mais non contents de cela, ils en arrivent à promettre férocement que, lorsqu’ils seront élus à telle où telle charge, « ils en finiront avec la corruption » dans leur domaine respectif. Ce qui est curieux c’est qu’il est difficile de voir ou d’entendre les informations, ou encore de lire le journal, sans qu’on ne dénonce de lourds scandales de corruption parmi la classe politique des diverses régions du monde. Il semble qu’il y a longtemps qu’on a oublié l’idée du serviteur public, celui qui facilite la vie de ses concitoyens au travers d’accords et de lois. Au contraire, beaucoup considèrent leurs leaders comme des personnes abusives qui, souvent, confondent l’administration publique avec un butin de guerre. La promesse d’en « finir avec la corruption » se répète sans s’accomplir.

Il n’est pas bon d’avoir une mauvaise image de ceux qui gouvernent nos pays respectifs. Cela ne contribue pas à la consolidation des libertés d’une nation. Cependant, nous ne pouvons pas nous conformer à un semblable leadership. Et ce tout particulièrement pour les enfants et les jeunes, qui courent le risque de croire que la corruption fait partie inhérente de la vie de nos sociétés et qu’ils doivent donc s’y adapter. En réalité, les leaders qui aujourd’hui gouvernent le monde ont été un jour des enfants qui ont acquis des valeurs (ou antivaleurs) dans les sociétés où ils ont grandi. Aujourd’hui, nous récoltons ce que nous avons semé.

Mais que peut-on faire pour contenir la corruption à tous les niveaux ? Voici un bon conseil : « Une grande œuvre s’accomplira lorsque nous présenterons les vérités salvatrices de la Bible. C’est le moyen voulu par Dieu pour endiguer la vague de corruption morale sur terre. Le Christ a donné sa vie pour que l’être humain puisse être régénéré à l’image de Dieu. C’est la puissance de sa grâce qui rassemble les hommes dans l’obéissance à la vérité. Ceux qui désirent être davantage sanctifiés par la vérité doivent présenter celle-ci à ceux qui ne la connaissent pas. Jamais ils ne trouveront un travail qui les élèvera et les ennoblira davantage. » (Ellen White, Conseils aux Éducateurs, aux Parents et aux Étudiants, p. 200)

Aujourd’hui, je vous encourage à étudier, enseigner, proclamer et pratiquer les vérités de la Bible. Son influence dans votre vie et dans celle des vôtres favorisera la construction d’une meilleure société.

(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)