Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale du 12 Novembre

12 novembre 2025

L’origine de la peur

« Il répondit : Je t’ai entendu dans le jardin et j’ai eu peur, parce que j’étais nu ; je me suis donc caché. » (Genèse 3.10)

Cela se passa dans l’Éden, comme un premier témoignage significatif des conséquences du péché, le mot peur apparait dans le langage et l’esprit de l’homme pour la première fois pour désigner un sentiment nouveau, étrange, d’insécurité, de vulnérabilité, d’impuissance et de nudité intérieure ; la solitude, avant l’éloignement du Créateur générée par la désobéissance. Ils avaient voulu être autonomes et, en conséquence, ils sentirent la peur provoquée par une nouvelle compréhension du Dieu Créateur. À partir de ce moment, l’empire de la peur s’établit dans ce monde.

Aux aubes de la vie sur la terre, combien significative est la peur de Caïn, après le meurtre de son frère Abel et sous le coup de la malédiction divine, quand il exprime dans son angoisse la crainte de la culpabilité : « Ma faute est trop grande pour être prise en charge. Tu me chasses aujourd’hui de cette
terre ; je serai caché, tu ne me verras plus, je serai errant et vagabond sur la terre. » (Gn 4.13-14)

La peur est un « sentiment d’angoisse éprouvé en présence ou à la pensée d’un danger réel ou supposé. » (Larousse, 2014) Elle génère l’anxiété, l’insécurité, la crainte et aussi la frayeur, en conséquence de la perception de quelque chose qui menace et altère la stabilité personnelle. Les peurs peuvent s’intensifier et créer un état d’anxiété qui perturbe la vie et la rend peu paisible.

D’un point de vie théologique, la peur est une conséquence – la première – de la séparation de Dieu motivée par le péché. Elle est le résultat de la rupture du lien de dépendance de l’homme avec le Dieu Créateur. Dieu créa un être semblable à lui, dont la subsistance était garantie par un lien d’étroite communion. Les êtres humains furent créés de telle façon que notre bien-être et stabilité émotionnelle dépendent nécessairement de notre relation avec Dieu : l’adoration, la confiance, l’amour, l’obéissance sont la condition d’une pleine vie de l’être humain.

Soren Kierkegaard dit que la vie en dehors de Dieu est caractérisée par le doute, la sensualité, la peur ou le désespoir. L’opposé est une relation personneIle entre l’homme et Dieu : « Le jour où j’ai peur, moi, c’est en toi que je mets ma confiance. » (Ps 56.4)

Parce qu’il y a un Dieu dans les cieux. il peut vous aider à surmonter vos peurs.

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