Mort de terreur

« Les humains rendront l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra pour la terre habitée, car les puissances des cieux seront ébranlées. » (Luc 21.26)

Un nouveau facteur de peur s’est intégré à la chronique habituelle de nos jours, il s’agit du terrorisme. Les attentats du 11 septembre 2001 à New York, et ceux d’Atocha, à Madrid, le 11 mars 2004, ont tous deux causé de regrettables morts, générant aujourd’hui une vague de terreur collective. Les catastrophes naturelles qui se répètent avec une fréquence sans précédent causant dévastation et ruine dans différentes parties du monde au travers de tremblements de terre, de tornades, de tsunamis, d’ouragans : les présages de désastres écologiques et la crise économique mondiale s’ajoutent aussi à cette liste des déclencheurs de peur. Et pour couronner le tout, le sida a mis certains pays d’Afrique en voie d’extinction. Tous ces évènements ont développé la peur collective et l’angoisse de la société.

Mais où trouver le remède ? La réponse est claire et curieuse à la fois : on la trouve dans le message du premier ange proclamé par la Bible : « Craignez Dieu et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue, et prosternez-vous devant celui qui a fait le ciel, la terre, la mer et les sources d’eaux ! » (Ap 14.7). Le remède est l’évangile éternel, la connaissance de l’heure et la crainte de Dieu. L’Évangile est un message de paix, de joie et de salut. Il comporte un principe d’espérance qui génère chez le croyant un conditionnement psychologique positif face à la douleur et à la peur des temps actuels. La connaissance de l’heure, l’étude des prophéties de la fin, tire le voile du futur et nous permet de savoir que le retour du Sauveur est imminent. Mais Jésus dit : « Quand cela commencera, redressez-vous et levez la tête, parce que votre rédemption approche. » (Lc 21.28). Enfin, la crainte de Dieu est le remède paradoxal contre la crainte caractéristique de notre temps. En réalité, la crainte de Dieu n’est pas la peur mais la piété, elle n’est pas seulement révérence, mais aussi dépendance, foi et confiance dans le Père céleste. Elle est reconnaissance de son existence, de sa souveraineté dans le monde et de sa providence.

Nous, enfants de Dieu, n’avons pas besoin de vivre découragés et paralysés par la peur. L’espérance en Christ et ses promesses bénies nous donnent la force pour affronter les crises qui viendront.

Affrontez chaque jour nouveau avec la sécurité que vous apporte de savoir qu’il y a un Dieu dans les cieux.

(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)