Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale du 08 Décembre

8 décembre 2025

Comme votre Père céleste est parfait

« Vous serez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » (Matthieu 5.48)

Tout au long du processus du salut, un idéal a toujours existé, une suprême aspiration qui a servi de moteur au processus même. L’idéal de la perfection. « Vous serez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » Qu’est-ce que la perfection ? Est-ce un idéal atteignable ou non ? A-t-elle une valeur absolue ou relative ? Quel est le modèle à suivre ? Nous répondrons à toutes ces questions dans les prochaines méditations.

Depuis l’origine du christianisme, la perfection du croyant a été l’objet d’âpres discussions qui, dans certains cas, ont donné lieu à des attitudes et des paroles contraires à l’idéal même pour lequel le débat s’animait. Les principales solutions qui ont été données peuvent se résumer en quatre types que voici :

1.Pessimiste. La perfection est un idéal moral inatteignable par l’homme, seul Christ y est parvenu.
2. Volontaire. Elle constitue l’objectif suprême de la vie chrétienne vers lequel nous devons tous tendre.
3. Coercitive. Elle est la condition nécessairement impérative du salut.
4. Vicaire. La perfection absolue n’existe qu’en Dieu. En l’homme, elle a une valeur relative. Mais nous pouvons tous être parfaits en Christ et pour Christ. Cette posture correspond à la thèse biblique.

Le mot employé dans le Nouveau Testament pour « parfait » est l’adjectif « féleios », qui signifie « plein », « complet », « qui a atteint son développement possible », « qui a atteint son objectif » ou « qui est arrivé à maturité ». Quelle maturité ? Celle qui correspond à chaque individu qui s’implique. Ce mot décrit très bien la conquête de la maturité spirituelle fondée sur la foi.

Exception faite que la perfection et la sainteté divine sont deux choses différentes, aussi surprenant que cela puisse paraitre, nous ne trouvons dans la Bible qu’un passage qui présente la perfection comme un attribut divin : notre texte de ce jour. Les écritures sacrées n’ont jamais voulu parler de la perfection de la Divinité, comme elles le font de la sainteté, pour définir la nature de Dieu. Le terme « parfait » est toujours appliqué aux œuvres de Dieu, à ses voies, à sa Loi, à son omniscience. Aussi dans cette déclaration de Jésus du Sermon sur la Montagne, la perfection divine est mise en relation avec la miséricorde que nous devons avoir envers tous les hommes (Mt 4.46-48).

Ainsi donc, parfaits. Oui, comme Dieu l’est, mais comme le dit Ellen White : « Nous devons être parfaits dans notre sphère comme Dieu est parfait dans la sienne. » (Patriarches et Prophètes, p. 562)

Essayez aujourd’hui d’atteindre la perfection chrétienne que Dieu attend de vous.

(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)

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