1 Et sept femmes saisiront en ce jour un seul homme, et diront: Nous mangerons notre pain, Et nous nous vêtirons de nos habits; Fais-nous seulement porter ton nom! Enlève notre opprobre!
2 En ce temps-là, le germe de l’Eternel Aura de la magnificence et de la gloire, Et le fruit du pays aura de l’éclat et de la beauté Pour les réchappés d’Israël.
3 Et les restes de Sion, les restes de Jérusalem, Seront appelés saints, Quiconque à Jérusalem sera inscrit parmi les vivants,
4 Après que le Seigneur aura lavé les ordures des filles de Sion, Et purifié Jérusalem du sang qui est au milieu d’elle, Par le souffle de la justice et par le souffle de la destruction.
5 L’Eternel établira, sur toute l’étendue de la montagne de Sion Et sur ses lieux d’assemblées, Une nuée fumante pendant le jour, Et un feu de flammes éclatantes pendant la nuit; Car tout ce qui est glorieux sera mis à couvert.
6 Il y aura un abri pour donner de l’ombre contre la chaleur du jour, Pour servir de refuge et d’asile contre l’orage et la pluie.
COMMENTAIRE
Le chapitre 4 est la conclusion du thème qui a été abordé dans le chapitre 3. La tragédie de Juda, de ne pas faire confiance à Dieu les a conduits à la guerre. Il y eut beaucoup de perte d’hommes dans la bataille, et les femmes égocentriques à Jérusalem (contrairement à la femme vertueuse décrite dans Proverbes 31:10-31) étaient en concurrence les unes avec les autres pour se marier avec les hommes survivants. Elles croyaient que c’était une malédiction divine de ne pas avoir d’enfant. Au lieu de faire confiance à Dieu en attendant patiemment sa volonté et le moment qu’il aura choisi, elles étaient prêtes à faire des compromis pour une solution humaine.
Au lieu de transmettre un message de malheur, Esaïe invite les cœurs inquiets de voir l’avenir comme un petit reste de survivants qui seraient « appelés saints » (v. 3). Aujourd’hui, un monde sans foi se précipite vers l’autodestruction, ceux qui voient Jésus comme « le germe de l’éternel » (v.2) et l’acceptent comme leur Sauveur personnel auront l’expérience de la réalisation de ces promesses messianiques. L’Évangile éternel, mentionné dans Apocalypse 14:6, n’a pas de frontières nationales.
Il y a plusieurs années, à la Mission de Rusangu près de Monze, en Zambie nous chérissions la possibilité de participer à un service de communion. Nous avons eu le service de lavement des pieds à l’extérieur, sous le soleil. Les ustensiles pour le service étaient fabriqués à la main à partir de bois. Nous nous sommes sentis privilégiés d’être avec ces pasteurs adventistes, sachant que pour la plupart d’entre eux leur seul moyen de se rendre d’un endroit à un autre est de marcher. Les plus heureux étaient les propriétaires d’une bicyclette ou ceux qui avaient accès aux transports en commun. L’élément qui lie tous nos cœurs est l’espoir trouvé en Jésus.
À la fin du ministère de Jésus dans le sanctuaire du ciel, nos péchés seront effacés (v.4). Et un jour, délivré de la captivité du péché, nous aurons une place et nous serons en sécurité (v.5), ou, comme le dit Jean dans le chapitre 14:1-3, nous aurons une « demeure. » Tandis que nous voyageons vers la Canaan céleste, Jésus sera notre « lieu de refuge » dans les moments de difficiles (v.6), comme promis dans les Psaumes 91 et 46. Quelle espérance bénie !
Prière : « Merci Seigneur de nous donner ton salut si riche et libre. Quel que soit l’avenir, permets-nous par ta grâce de te rester fidèles. Amen. »
Lloyd & Sheila Schomburg
Couple pastoral
Conférence Kentucky – Tennessee
Traduction : Cédric FULMAR
