Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Comment suivre la méthode du Christ

8 novembre 2014

page26image2048COMMENT FAIRE AVANCER LE ROYAUME DU CHRIST DANS UN ESPRIT DE SOLLICITUDE

Lorsque Jésus envoya ses disciples faire leur première tournée missionnaire, il leur dit : « Allez, prêchez, et dites : Le royaume des cieux est proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » (Matthieu 10.7, 8) (p. 115). […]

Il faut que tous ceux qui se réclament du nom du Seigneur proclament, eux aussi, l’Évangile, car il est le seul remède contre le péché. Faire connaître au monde entier le message de grâce, voilà le premier devoir de tous ceux qui en connaissent la puissance de guérison (p. 116). […]

Il y a dix-neuf [vingt-et-un – note du traducteur] siècles, le monde désirait ardemment la révélation du Christ. Il en est encore ainsi aujourd’hui. Il nous faut une réforme totale. Seule la grâce du Sauveur peut accomplir cette œuvre de restauration qui s’impose au triple point de vue physique, mental et spirituel (p. 118).

La clé du véritable succès

La méthode du Christ pour sauver les âmes est la seule qui réussisse. Il se mêlait aux hommes pour leur faire du bien, leur témoignant sa sympathie, les soulageant et gagnant leur confiance. Puis il leur disait : « Suivez-moi. »

C’est ainsi que, par des efforts personnels, il faut entrer en rapport intime avec les gens. On obtiendrait de meilleurs résultats si l’on passait moins de temps à prêcher et davantage à visiter les familles. Il faut secourir les pauvres, soigner les malades, réconforter ceux qui sont dans la peine, instruire les ignorants et conseiller ceux qui manquent d’expérience. Pleurons avec ceux qui pleurent et réjouissons-nous avec ceux qui se réjouissent.

Avec la puissance que donnent la conviction, la prière et l’amour de Dieu, cette œuvre ne saurait rester stérile. […]

Partout se trouvent des gens auxquels la Parole de Dieu n’a jamais été présentée et qui n’assistent à aucun service religieux. Pour que l’Évangile leur parvienne, il faut aller les trouver chez eux. Or, le soulagement de leurs souffrances offre souvent un moyen de les aborder (p. 119). […]

Il en est beaucoup qui ne croient plus en Dieu et qui ont perdu confiance en l’homme. Cependant, ils savent reconnaître et apprécier la vraie sympathie qui leur est témoignée et le secours qu’on leur apporte. Ils ont le cœur touché lorsqu’ils voient une personne soigner les malades, secourir les pauvres, habiller ceux qui sont démunis de vêtements, consoler les affligés, diriger avec douceur les regards de chacun vers celui dont elle est la messagère d’amour, et cela d’une manière tout à fait désintéressée. Leur gratitude s’éveille, leur foi s’allume ; ils comprennent que Dieu prend soin d’eux et sont prêts à écouter sa Parole (p. 119, 120). […]

Aujourd’hui, on constate partout la tendance à substituer les œuvres collectives à l’effort individuel. L’homme aime à centraliser, à édifier de grandes églises et de fortes institutions. Beaucoup de gens abandonnent à celles-ci les œuvres de bienfaisance, au lieu d’entrer eux-mêmes en contact avec le monde. Ainsi, leurs cœurs s’endurcissent ; ils se s’intéressent qu’à leur propre personne, deviennent indifférents, et leur amour pour Dieu et pour les âmes s’évanouit (p. 121). […]

Un travail individuel et personnel

Jésus a confié à ses disciples une tâche que nul ne peut faire à leur place. Procurer aux malades et aux pauvres ce dont ils ont besoin, proclamer l’Évangile à ceux qui se perdent, voilà des obligations qui ne sauraient être abandonnées à des comités ou à des œuvres de bienfaisance. L’Évangile éveille le sentiment des responsabilités personnelles, il exige des efforts individuels et le sacrifice de soi-même (p. 121, 122).

« Va dans les chemins et le long des haies, ordonne Jésus, et ceux que tu trouveras, contrains-les d’entrer, afin que ma maison soit remplie » (Luc 14.23). Le Seigneur met ses serviteurs en relation directe avec ceux qu’il veut secourir. Il nous fait cette recommandation : « Fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile ; si tu vois un homme nu, couvres-le » (Ésaïe 58.7). « Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris » (Marc 16.18). Ce n’est que par un ministère personnel que les bienfaits de l’Évangile peuvent être communiqués (p. 122). […]

L’Église du Christ est organisée pour le service. Son mot d’ordre est : Servir. Ses membres sont des soldats sous les ordres du capitaine de leur salut. Les pasteurs, les médecins, les professeurs ont une tâche plus importante que beaucoup ne le supposent.

Non seulement ils doivent se rendre utiles, mais il faut qu’ils apprennent aux autres à les imiter à cet égard. Non seulement ils ont à faire connaître les principes divins, mais leur devoir est d’enseigner à leurs semblables à les répandre. Il faut vivre la vérité, et la communiquer à d’autres, sinon elle perd sa puissance vivifiante et sa vertu guérissante. Les bienfaits qui l’accompagnent ne peuvent être obtenus qu’à la condition d’être partagés (p. 123). […]

Chaque membre doit être impliqué et formé

Que tous les membres d’église s’engagent dans une branche de travail pour le Maître. Les uns accompliront beaucoup ; d’autres, moins. Mais chacun fera son possible pour combattre la détresse et les maladies qui ravagent le monde. Un grand nombre seraient disposés à travailler si on leur montrait comment ils doivent s’y prendre. Il faut les instruire et les encourager.

Chaque église doit être une école de travailleurs chrétiens. Ses membres apprendront à donner des études bibliques dans les familles, à diriger et à enseigner les classes de l’école du sabbat, à secourir les pauvres, à soigner les malades et à œuvrer en faveur des inconvertis. Il devrait y avoir des cours d’hygiène, des cours de cuisine, et d’autres encore, où l’on enseignerait les différentes branches du service chrétien. Mais l’enseignement seul n’est pas suffisant. Il faut aussi faire un travail actif sous la direction de maîtres compétents. Ceux-ci donneront l’exemple en s’occupant des nécessiteux ; d’autres s’efforceront de les imiter. Un seul exemple a plus de valeur que beaucoup de préceptes. […]

Travaillez pour les autres maintenant

Rien n’éveille mieux le zèle missionnaire, rien n’élargit et ne fortifie davantage le caractère que la sollicitude envers le prochain. Beaucoup de soi-disant chrétiens ne songent qu’à eux-mêmes en demandant leur admission dans une église. Ils pensent aux relations agréables qu’ils vont se créer, et aux soins du pasteur. Ils deviennent membres d’une église nombreuse et prospère, et ne se soucient guère de leur prochain. Ils se privent ainsi des bénédictions les plus précieuses. Ils auraient tout à gagner en renonçant à leurs relations attrayantes, et en se rendant là où leurs énergies pourraient être mises au service du Christ, et où l’on pourrait leur confier des responsabilités (p. 125, 126). […]

Mais n’attendons pas l’appel des missions lointaines pour commencer à faire le bien. Où que ce soit, les portes du service de Dieu sont grandes ouvertes. Il y a du travail tout près de nous. Il y a partout des veuves et des orphelins, des malades et des mourants, des gens au cœur brisé, découragés, des ignorants, des isolés dont il faut s’occuper (p. 126).

Notre devoir le plus pressant est de nous dépenser en faveur des gens qui vivent dans notre entourage. Réfléchissez sur la manière dont vous pourrez le mieux éclairer ceux qui ne se sentent pas attirés vers les choses religieuses. Lorsque vous rendez visite à vos voisins et à vos amis, intéressez-vous à leurs besoins spirituels comme à leur bien-être matériel. Parlez-leur du Sauveur qui pardonne ; invitez-les chez vous, et lisez-leur la Bible et les ouvrages qui l’expliquent. Dites-leur de se joindre à vous pour chanter et pour prier. Jésus lui-même sera avec vous, ainsi qu’il l’a promis, et les cœurs seront touchés par sa grâce.

Que les membres d’église s’exercent à cette œuvre. Elle est aussi importante que celle qui consiste à secourir ceux qui sont dans les ténèbres du paganisme. Tandis que quelques-uns se rendent au loin, les chrétiens qui restent chez eux doivent comprendre leur responsabilité envers les âmes qui les entourent et travailler avec autant de zèle à leur salut (p. 126, 127). […]

Utilisez les occasions présentes

Ne négligez pas les petites occasions de faire le bien, sous prétexte de rechercher un travail plus important. Vos menus efforts peuvent réussir, tandis que vous pourriez échouer dans de grandes entreprises et vous décourager. C’est en faisant de votre mieux ce que vous trouvez à faire que vous développerez vos facultés en vue d’une œuvre plus importante. En prêtant peu d’attention aux petites occasions, beaucoup de chrétiens deviennent stériles et languissants (p. 127).

Ne comptez pas trop sur l’aide des hommes. Regardez plutôt au Sauveur qui, de la part de Dieu, porte nos peines, se charge de nos tristesses, et subvient à tous nos besoins. Comptez sur les promesses divines, et commencez là où vous trouvez quelque chose à faire. Puis, marchez de l’avant avec une foi inébranlable. C’est la foi en la présence du Christ qui communique la force et la constance. Travaillez avec dévouement, avec courage et persévérance. […]

Représentez Jésus

Souvenez-vous, dans toutes vos occupations, que vous êtes les collaborateurs du Christ dans le grand plan de la rédemption. L’amour du Sauveur, cet amour qui guérit et vivifie, doit se manifester dans tout votre être. En cherchant à attirer les âmes dans le cercle de cet amour, que votre langage élevé, votre vie désintéressée et votre joie soient un témoignage rendu à l’efficacité de sa grâce. Représentez le Seigneur d’une manière si pure et si parfaite que chacun le contemple dans sa beauté (p. 129, 130). […]

Exaltez le Sauveur ; répétez avec Jean-Baptiste : « Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1.29). Lui seul peut satisfaire les désirs du cœur et procurer la paix de l’âme (p. 130). […]

Le Christ n’a cessé, au cours des siècles, de réveiller dans les âmes le sentiment de la fraternité divine. Soyez ses collaborateurs. Tandis que règnent dans le monde la méfiance et l’indifférence, ses disciples doivent manifester l’esprit qui règne au ciel (p. 132).

Parlez comme aurait parlé le Sauveur, agissez comme il aurait agi. Révélez constamment la douceur de son caractère. Manifestez dans votre vie la richesse de l’amour qui est à la base de tous ses enseignements et de tous ses actes. Les plus humbles de ses serviteurs peuvent, en coopérant avec lui, toucher des cordes dont les vibrations résonneront jusqu’aux extrémités de la terre et dont les échos se feront entendre jusque dans l’éternité.

Les intelligences célestes sont prêtes à collaborer avec les instruments humains pour révéler au monde à quoi les hommes peuvent arriver, et ce que l’on peut faire avec l’aide d’en haut pour le salut de ceux qui périssent. Il n’y a pas de limite à l’utilité de celui qui, s’oubliant lui-même, ouvre son cœur à l’action du Saint-Esprit, et se consacre entièrement au Seigneur. Tous ceux qui offrent ainsi au service de Dieu leur corps, leur âme et leur esprit, ne cesseront de recevoir de nouvelles forces physiques, mentales et spirituelles. Les ressources inépuisables du ciel sont à leur disposition. Le Sauveur leur communique le souffle de son Esprit, la vie de sa vie. Le Saint-Esprit déploie ses plus hautes énergies pour agir dans les cœurs. Par la grâce qui nous est accordée, nous pouvons remporter des victoires qui paraissaient impossibles à cause de nos opinions erronées, de nos préjugés, de nos défauts de caractère et de la petitesse de notre foi (p. 133).

À tous ceux qui se consacrent sans réserve à son service, le Seigneur donne le pouvoir d’obtenir des résultats illimités. Il accomplira de grandes choses par eux et pour eux.

CE MESSAGE EST EXTRAIT DU LIVRE LE MINISTÈRE DE LA GUÉRISON, PAGES 115–133. LES ADVENTISTES DU SEPTIÈME JOUR CROIENT QU’ELLEN G. WHITE (1827–1915) A EXERCÉ LE DON BIBLIQUE DE PROPHÉTIE PENDANT PLUS DE 70 ANS DE MINISTÈRE PUBLIC.

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