« Je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, ayant un Évangile éternel, pour l’annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple. Il disait d’une voix forte: Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d’eaux. Et un autre, un second ange suivit, en disant: Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande, qui a abreuvé toutes les nations du vin de la fureur de son impudicité! Et un autre, un troisième ange les suivit, en disant d’une voix forte: Si quelqu’un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l’agneau. Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles; et ils n’ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui adorent la bête et son image, et quiconque reçoit la marque de son nom. C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus. » Apocalypse 14.6-12
Le message le plus solennel de toutes les Écritures est le Message des Trois Anges, car c’est le dernier avertissement au monde avant la fermeture des portes de la grâce! La proclamation du message des trois anges a donc lieu juste avant la parousie et atteint son point culminant avec le retour du Christ. Bien que les Écritures utilisent ici le symbolisme de trois anges, c’est à travers le peuple de Dieu que ces messages sont annoncés au monde. Nous sommes ses « messagers », selon la signification originelle du mot « ange ».
Ce message nous appelle à « adorer celui qui a fait le ciel, la terre, la mer et les sources d’eaux » (Apocalypse 14.7). Notez ici le parallèle entre le message de l’ange et le quatrième commandement du Décalogue, dans lequel Dieu nous demande de nous souvenir « du jour du repos pour le sanctifier », car « en six jours l’Éternel a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s’y trouve » (Exode 20.8-11). Peu après 1844, alors que Darwin exposait sa théorie de l’évolution, Dieu appela l’humanité à le reconnaître et à l’adorer en tant que Créateur. Au moment même où l’évolution commençait à remettre en question l’autorité de la Parole de Dieu et la notion de Dieu créateur, ceux qui propageaient le message des trois anges découvrirent le sabbat du septième jour en étudiant l’Écriture sainte. Ils se mirent à l’observer et à le faire connaître, en l’honneur du Créateur du ciel et de la terre.
Le second ange déclare qu’elle « est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ». La femme qui représente Babylone est une femme impudique « qui a abreuvé toutes les nations du vin de la fureur de son impudicité ». Le vin des fausses doctrines et de l’immoralité s’est infiltré sous des formes variées au sein du christianisme. En s’unissant au pouvoir politique, les Églises ont trahi leur Maître et leur mission. Dès lors, elles ne pouvaient que s’égarer loin de la vérité de l’Évangile. Le message du deuxième ange appelle le peuple de Dieu à se détourner des faux enseignements d’un christianisme frelaté qui délaisse, amoindrit ou dénature les vérités de la Parole de Dieu.
Le message du troisième ange oblige à un choix décisif. Il divise le monde entier en deux groupes. D’un côté se tiennent les non-croyants et les chrétiens « babyloniens », qui adorent « la bête (puissance opposée au Christ) et son image, et reçoivent la marque de son nom ». De l’autre côté se tiennent ceux qui rejettent l’autorité de la bête ; ce sont les « saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus ». Remarquez le contraste existant entre ces deux groupes. Ceux qui reçoivent la marque de la bête font des compromis et acceptent de suivre des idées et des pratiques humaines. Les « saints », en revanche, sont persévérants et ils « gardent les commandements de Dieu et la foi en Jésus ». Extrait de la leçon Découverte.
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