« C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes: car leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature; et de même les hommes, abandonnant l’usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement. » Romains 1.26-27
Dans cette première épître, Paul s’efforçait d’attirer l’esprit des Corinthiens sur la puissance du Sauveur, seule capable de les préserver du péché. Il savait que s’ils se conformaient aux conditions prescrites, ils seraient affermis par le Tout-Puissant. Pour les aider à se libérer des pièges du péché, et pour parfaire leur sainteté dans la crainte du Seigneur, Paul insistait sur les exigences de celui à qui ils avaient livré leur vie, au moment de leur conversion: “Vous êtes à Christ. […] Vous ne vous appartenez point à vous-mêmes. Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartient à Dieu.” {CP 271.5}
L’apôtre donnait un aperçu de ce qui découlerait d’une vie pure et sainte désormais revenue aux pratiques du paganisme: “Ne vous y trompez pas; ni les impudiques ni les idolâtres, ni les adultères ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu.” Il les suppliait de dominer leurs viles passions et leurs appétits grossiers. “Ne savez-vous pas, leur demandait-il, que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu?” {CP 272.1}
Son cœur débordait d’amour pour les fidèles de Corinthe. Il désirait ardemment pour eux une foi intérieure qui les fortifierait dans la lutte contre la tentation. Il savait qu’à chaque pas ils rencontreraient l’opposition des armées de Satan, et qu’ils auraient à livrer des batailles quotidiennes. Il fallait veiller sur l’approche sournoise de cet adversaire puissant qui les contraindrait à retourner à leurs vieilles habitudes, à leurs penchants naturels; ils devraient toujours être vigilants dans la prière. {CP 272.2}