Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 25 janvier

25 janvier 2017

Accueillir Jésus

« Je suis la vigne, vous êtes les rameaux. Celui qui demeure uni à moi, et à qui je suis uni, porte beaucoup de fruit, car vous ne pouvez rien faire sans moi ». Jean 15, 5

Aux yeux de beaucoup de nos contemporains il est important de recevoir l’approbation des hommes pour vivre selon des normes qu’ils se sont fixés eux-mêmes. Etre un enfant de Dieu repose sur des bases différentes. En Jésus-Christ nous sommes accueillis par le Père non en vertu de nos mérites, mais parce qu’Il nous aime : « Car Dieu a tant aimé le monde… » (Jean
3, 16). L’unique exigence de la vie chrétienne est de participer à la vie du Christ. Lorsque nous lui confions notre existence, une vie entièrement nouvelle commence.
Certains s’imaginent pouvoir accomplir seuls une partie du programme. Pour vivre le fruit de l’Esprit (Galates 5.22) « l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi » il faut plus qu’une bonne résolution. Nous ne sommes pas toujours fidèles à ce canevas. Jésus est la vie au creux de nos vies parfois désordonnées.
La gratuité de son amour relève nos membres fatigués. Les fruits de son Esprit nous aident à vivre avec les hommes, nos frères, crées à l’image de Dieu. Demeurer en Jésus est la sève qui donne à notre vie cette dimension de l’Esprit.
Accueillir Jésus est ainsi plus que de recevoir une présence qui nous fait plaisir. La naissance d’un enfant va bouleverser la vie du foyer : il faut se lever la nuit quand on a envie de dormir, rentrer chez soi quand on a envie de sortir. Lors de la visite d’un ami, notre disponibilité est le reflet du plaisir de le recevoir. Le reste de nos occupations attendra. Pourtant, on ne regrette rien. On ne peut recevoir sans accepter d’être dérangé. Refuser d’être dérangé c’est se couper des autres. Accueillir Jésus c’est prendre le risque de bouleversements qu’implique toujours la venue de quelqu’un.
Pierre, Jean, Jacques… ont abandonné un jour leurs filets pour suivre Jésus sur les chemins de Palestine. En accueillant Jésus, ils ont changé le cap de leur vie. Ils ne l’ont jamais regretté.
C’est ainsi que Pierre dira un jour à Jésus : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles qui donnent la vie éternelle » (Jean 6.68).
Pierre L’Eplattenier

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